Ray Dalio était le plus gros gestionnaire obligataire du monde. Puis il a revendu son fonds il y a quelques années, mais c’est une légende des marchés au même titre que Warren Buffett pour les actions, mais lui pour les obligations. Voici ce qu’il dit.
“Je crains que le problème de la dette publique américaine ne s’aggrave au point que les États-Unis « fassent faillite » et je pense que nous pouvons prendre des mesures pour l’éviter. Je suis en train de terminer une étude approfondie sur les mécanismes de la faillite des pays, sur la situation du gouvernement américain dans son cycle de grande dette et sur ce que les décideurs politiques et les investisseurs devraient faire à ce sujet. L’étude sera publiée plus tard cette année sous la forme d’un nouveau livre : How Countries Go Broke: Principles for Navigating the Big Debt Cycle, Where We Are Headed, and What We Should Do. Comme pour mes livres précédents, je vais en partager des parties gratuitement au fur et à mesure que j’écris, et j’aimerais discuter de ce qu’elle dit avec vous et d’autres personnes sur les réseaux sociaux.
Vous pouvez lire la première partie ici” :
I’m worried that the US government debt problem will get so bad that the US will “go broke” and I believe that there are steps we can take to prevent it. I am in the process of completing a comprehensive study about the mechanics of how countries go broke, where the US… pic.twitter.com/lYzhLpdWMv
— Ray Dalio (@RayDalio) January 13, 2025
L’analyse de Dalio est très certainement juste.
Mais…
Il se pourrait bien que l’approche du DOGE mené par Musk avec un objectif de réduction des dépenses de 2 000 milliards par an pour l’Etat fédéral américain fonctionne.
Si c’est le cas, alors non seulement les Etats-Unis ne feront pas faillite, mais ils prendront une avance considérable sur tous les autres à commencer par la vieille Europe empêtrée dans une forme de communisme larvé sans aucune efficacité sur le bonheur des gens mais dont le résultat est de produire des pauvres à la chaîne.
Charles SANNAT
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Le problème des obligations pour la particulier :
– On ne peut pas acheter une obligation et la revendre à son terme.
– On doit l’acheter par l’intermédiaire d’un fond (= frais)
– Quand les taux montent … la valeur du fond baisse …on perd.
– Quand ils baissent, le fond augmente et nous prend des com.
– Si on pouvait acheter des obligation à CT, on aurait la “certitude” de retrouver son argent au bout de 3/5 ans et d’avoir des intérêts garantis entre temps … juste un monde normal …
Certaines mesures sont douloureuses mais nécessaires, ça l’est aussi pour notre pays
Socialo communiste.
Les pays ne sont plus gouvernés par des élus mais sont aux ordres de la finance.
Le nerf de la guerre c’est la croissance, c’est la colonne vertébrale et elle dépend de l’économie qui elle repose sur le travail.
Depuis des décennies les politiques ont œuvré à distribuer des aides et favoriser la glandouillerie.
Comme d’habitude quelque soit les élus mis en place rien ne changera car nous sommes un pays de trouillard, notre emblème national nous correspond bien à l’image du coq braillard, vantard et orgueilleux.
L’immigration, cette “chance” pour notre pays et de l’Europe a été souhaitée par le patronat pour le côté main d’œuvre à bas coût.
Ils se sont tous pris les pieds dans le tapis car l’opération s’avère être un échec.
Trump l’a très bien compris au vu des constats catastrophiques des précédents gouvernements.
Nous, nous sommes sauvés avec Hercule Poireau.
la faillite potentielle des US ont pousser les milliardaires à soutenir Trump pour sauver les US et leurs fortunes
ce qui expliquerai qu’on retrouve des milliardaires de tous les bords politiques
Un nouvel emprunt Giscard serait une bonne solution pour redemarre une economie qui vacille……mais l’UE de Pustula ne veut pas….
Si vous considérez la réflexion de cet article dans le système économique actuel, tous les pays sont en faillite depuis belle lurette.
C’est pour cela qu’un autre système se met en place, le QFS, faisant parti du NESARA, mais dont personne ne veut encore parler, ce qui est assez dramatique.
Or dans cette nouvelle économie, la dette n’aura pas sa place, soit l’entité sera viable soit elle ne sera pas.
@Cotyle, en effet, comme vous le dites, pour acheter des obligations d’Etat il faut etre à minima, un nain stitutionnel, via sa propre structure (société) habilité “professionel services financiers PSF”. D’autre part le ticket est si je me souviens bien de 500,000 USD pour 1 obligation, donc pas toutes les bourses..
Deux mille milliards de dollars en moins, c’est, disons, vingt millions de nouveaux chômeurs… on fait comment, on les tue ? mais ça ferait bien quarante millions de consommateurs en moins, pas bon ça. Il faudra alors continuer à économiser, jusqu’à extinction de la population.
Quand comprendra-t-on que l’économie, ce ne sont pas des calculs budgétaires, mais de la gestion des besoins et des ressources ? Et que quand on ne produit plus rien en important tout, on ne peut que s’endetter sans fin ?
La fiscalité française et ses enveloppes fiscales pousse les français à détenir des fonds plutôt que des titres, ce qui aggrave la prise en otage par le système bancaire.
En augmentant les déperditions par frais de gestion et les risques par faillite plus ou moins frauduleuse.
@Cotyle : A son terme ,une oblligation est tout
simplement remboursée.
Peut s’acheter en bourse. Sont cotées comme les actions.
2 Peta d’économie budgétaire par an mais 1) c’est un projet et 2) question de timing sur les résultats.
Je pense que Ray s’en tape.
Les créanciers des US détiennent le pouvoir sur l’états, ils vont simplement effacer une partie de la dette de façon à conserver ce pouvoir et conserver le peuple dans la dépendance totalement.