Pour Patrick Artus, en 2020, « le PIB a violemment reculé par rapport à 2019, le recul est de 4,3 % aux États-Unis, de 9,9 % au Royaume-Uni, de 7,4 % dans l’Union européenne, de 4,8 % au Japon. Pourtant, on n’a pas vu de recul du pouvoir d’achat des ménages, au contraire : il a progressé sur un an de 6 % aux États-Unis, 1,1 % dans l’Union européenne, 2,3 % au Royaume-Uni ; il n’a reculé que de 0,9 % en Allemagne. On n’a pas vu non plus de recul durable des profits des entreprises : en termes réels, pour l’ensemble de l’OCDE, ils sont stables entre le 4e trimestre 2019 et le 4e trimestre 2020 ».

Pourtant, ces reculs des PIB qui ont conduit à des déficits publics massifs et de la création monétaire finira par se faire sentir sur les revenus des ménages, et Patrick Artus de conclure que la « perte de revenus due à la crise finira bien par apparaître ».

Il a raison.

Il n’y a jamais, jamais de repas gratuit.

On peut tricher pendant un certain temps, un temps qui peut sembler même très long et donner l’illusion que tout va très bien et que cela durera toujours.

Aujourd’hui ce qui « sauve » le système, c’est que globalement, nous avons dans le bloc des pays occidentaux suffisamment de porte-avions pour « forcer » le cours de nos monnaies que sont l’euro ou le dollar.

Mais, même cela aura une fin.

Il n’y a jamais de repas gratuit et c’est toujours les peuples qui payent les crises.

Charles SANNAT

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Source Le Point.fr ici

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