“D’après l’économiste en chef de Moody’s Analytics, la dette des entreprises chinoises constitue la principale menace pour l’économie mondiale. La Chine a en effet montré des signes de faiblesse depuis le début de la guerre commerciale contre les États-Unis”….

Si cela est vrai, cela signifie que la Chine a suffisamment de “pouvoir” pour faire dérailler le reste de l’économie mondiale.

Pour que cette capacité de nuisance soit réelle, il faut que l’économie chinoise soit suffisamment financiarisée et internationalisée pour aboutir à un tel résultat.

Est-ce le cas ?

Charles SANNAT

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Un économiste de Moody’s a identifié la principale menace pour l’économie mondiale

D’après l’économiste en chef de Moody’s Analytics, la dette des entreprises chinoises constitue la principale menace pour l’économie mondiale. La Chine a en effet montré des signes de faiblesse depuis le début de la guerre commerciale contre les États-Unis.

Jamais une telle vague d’endettements n’avait déferlé sur les entreprises chinoises. Selon l’économiste en chef de l’agence de notation financière Moody’s Analytics, Mark Zandi, cité par CNBC le 17 décembre, les dettes de ces sociétés sont la principale menace pour l’économie mondiale. Son analyse va dans le même sens que celle de Fitch Ratings, une autre agence de notation, qui alarmait une semaine plus tôt sur l’endettement, à un rythme jamais atteint auparavant, des entreprises privées en Chine.

Le pays a forcé ses entreprises à subir une économie de désendettement. Selon Mark Zandi, la situation est similaire aux États-Unis, mais ceux-ci n’ont pas encore atteint un point critique. Les experts prédisent que la Chine ne sera pas en mesure de sauver toutes les entreprises. La volonté de Pékin est d’assainir les emprunts de ces sociétés, mais la guerre commerciale contre Washington a encore ralenti leur croissance économique déjà affaiblie.

Pour répondre à ce ralentissement, les autorités chinoises ont tenté de mettre en place des stimuli. Pékin a temporairement interrompu les mesures de désendettement et a montré «une plus grande tolérance» face aux défauts de paiement. Des efforts qui ne semblent pas porter leurs fruits. Le rapport de Fitch Ratings indique que le niveau de retards de paiement des émetteurs privés a atteint 4,9% au cours des 11 premiers mois de 2019, contre 0,6% en 2014.

Agence de presse russe Sputnik.com ici

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