C’est un article de l’Express qui interroge Pascal Saint-Amans qui est le directeur du Centre de politique et d’administration fiscale de l’OCDE.

Pour lui, “L’heure est à une refonte historique de la fiscalité”.

“Alors que l’administration Biden propose l’instauration d’un taux d’impôt minimum mondial sur les sociétés à 21 %, une réforme en profondeur de la fiscalité des entreprises est à portée de main.

Du chaos, la lumière. La crise sanitaire et économique pourrait accoucher d’une refonte historique de la fiscalité des entreprises à l’heure de la révolution numérique. Lutter contre les paradis fiscaux, contre l’optimisation fiscale et faire en sorte que les multinationales payent enfin des impôts là où elles réalisent le plus gros de leurs chiffres d’affaires. Les négociations qui durent depuis une décennie au sein de l’OCDE pourraient aboutir d’ici le début de l’été alors que l’Administration américaine revient aujourd’hui à la table des discussions avec des propositions audacieuses. Au cœur de la machine, un Français, Pascal Saint-Amans, le directeur du Centre de politique et d’administration fiscale de l’OCDE. Aujourd’hui, l’architecte de cette refonte veut croire qu’un accord historique est possible. Les planètes sont alignées, assure-t-il. Interview“.

Les Etats-Unis depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale dominent le monde et surtout écrivent les règles du jeu.

La culture américaine est de changer les règles du jeu, en cours de partie, lorsque ces dernières ne leur permettent plus de gagner, et gagner pour les Etats-Unis c’est maintenir leur leadership.

Face à la menace de la Chine et aux ratés évidents de la mondialisation qui ont permis non pas aux Etats-Unis d’avancer encore plus vite, mais à la Chine d’émerger définitivement et à l’Amérique de considérablement s’appauvrir, il est temps de changer les règles.

Et les règles, ce sont celles qui permettent notamment le dumping fiscale, social et technologique.

L’Amérique de Trump comme celle de Biden n’aura d’autres choix que de s’attaquer à ces problèmes pour maintenir sa domination.

Pascal Saint-Amans a raison d’y voir un alignement des planètes.

Charles SANNAT

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