C’est un article du Figaro qui revient sur les dernières déclarations du prince ben Salmane, décidément très en verve ces derniers temps.

« Aux États-Unis, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a déclaré que «les Israéliens avaient droit à leur propre terre». Mais pourra-t-il aller plus loin sur un sujet aussi sensible ?

C’est une déclaration qui intervient après de nombreux gestes d’ouverture adressés par l’Arabie envers son ancien ennemi israélien. «Je pense que les Palestiniens et les Israéliens ont droit à leur propre terre», a déclaré dans un entretien publié lundi par la revue américaine The Atlantic, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane (MBS), actuellement en tournée aux États-Unis. »

Mais pour aller plus loin dans ce concubinage de moins en moins secret entre Riyad et Tel Aviv, le jeune prince a pris soin de préciser que « nous devons obtenir un accord de paix pour garantir la stabilité de chacun et entretenir des relations normales ».

L’ennemi de mon ennemi est donc… mon ami !

Et cela tombe « bien » car l’Arabie saoudite et Israël ont un ennemi commun… L’Iran.

Et les deux veulent à tout prix éradiquer la menace iranienne.

Lorsque l’Arabie saoudite n’aura plus de pétrole à vendre, la peau du saoudien ne vaudra pas tripette, tant ce pays est immense et peu peuplé et son armée… bien que très largement équipée, par particulièrement efficace, pour preuve les performances dramatiques de l’armée saoudienne au Yémen.

Protéger l’indépendance du royaume saoudien face à Iran redouté, c’est maintenir une alliance avec les États-Unis et Israël.

C’est la raison de l’inflexion de l’attitude saoudienne également vis-à-vis des mouvements islamiques radicaux.

Il semblerait que Trump ait réellement réussi à déclencher une révolution à Ryad.

Il n’est pas dit que cela amène la paix au Moyen-Orient.

Charles SANNAT

Source Le Figaro ici

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