Il n’a pas tort le le président de la Cour russe des comptes lorsqu’il affirme que la dette publique russe est « enviée par d’autres gouvernements ».
En fait ce n’est pas la dette russe qui est enviée, c’est le taux d’endettement sur PIB de la Russie alors que le pays est soumis depuis 2014 à des sanctions économiques importantes de la part des pays occidentaux menés par les Etats-Unis.
Un taux de seulement 21 % du PIB là où la dette de la France va allègrement dépasser en fin d’année 2020 les 120 % de dettes sur PIB.
Dit autrement, la France est en faillite.
Pas la Russie.
Charles SANNAT
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La dette publique russe «enviée par d’autres gouvernements», affirme le président de la Cour russe des comptes
Évoquant la dette publique russe qui devrait atteindre 21% du PIB au fil des trois prochaines années, l’ex-ministre russe des Finances et actuel président de la Cour des comptes Alexeï Koudrine a jugé que cette augmentation n’était «pas critique» pour l’économie du pays.
Pendant plusieurs années, la dette publique russe a suscité l’envie d’autres pays, et les prévisions de son augmentation pour les trois prochaines années à 21 % du PIB ne sont pas inquiétantes, selon le président de la Cour des comptes, qui l’a indiqué dans son article pour le média russe RBC.
«La dette publique était d’environ 13.500 milliards de roubles en 2019, soit 12,3 % du PIB. L’augmentation de la dette publique au cours d’une période de trois ans à 21 % du PIB n’est pas critique pour notre économie. Après le remboursement de la dette dans les années 2000, ce chiffre a été historiquement faible pendant plusieurs années consécutives et a été envié par d’autres gouvernements», a expliqué Alexeï Koudrine.
Il a également souligné que la Russie avait progressivement réduit sa dette publique, «afin qu’à un moment de crise son faible niveau soit une autre réserve du gouvernement».
Début 2020, la dette publique russe représentait 12,3 % du PIB. Selon la note explicative du projet de budget 2021 et de la période de planification 2022-2023 que Sputnik a pu consulter, elle passera à 20,3 % du PIB en 2021 puis à 20,8 % en 2022 et enfin à 21,3 % du PIB en 2023.
Source Agence de presse russe Sputnik.com ici