La Fed n’augmentera pas ses taux jusqu’en 2025, selon Goldman Sachs c’est que rapporte cet article en anglais du magazine Forbes.
Goldman Sachs prévoit que la Fed n’augmentera pas ses taux avant 2025.
A la suite de l’annonce par la Réserve fédérale de changements majeurs dans la manière dont elle prévoit de gérer l’inflation et le chômage, une nouvelle analyse de Goldman Sachs confirme les prévisions antérieures de la banque centrale selon lesquelles celle-ci maintiendra des taux bas jusqu’en 2025 environ.
La semaine dernière, le président de la Fed, Jerome Powell, a annoncé que la Fed cherchera désormais à cibler une inflation moyenne de 2 % dans le temps, ce qui signifie qu’elle peut permettre à l’inflation de dépasser ce niveau en période de reprise économique.
La Fed espère que ce changement contribuera à stimuler le marché du travail en maintenant les taux plus bas plus longtemps et en apportant ainsi un soutien supplémentaire à l’économie.
Le maintien des taux à leur niveau actuel signifie que les coûts d’emprunt, tant pour les entreprises que pour les consommateurs, resteront plus bas plus longtemps : il sera moins cher pour les petites entreprises d’obtenir des prêts, par exemple, et moins cher d’acheter une maison avec une hypothèque.
Des chercheurs de Goldman Sachs ont découvert qu’une politique agressive de ciblage de l’inflation moyenne maintiendrait les taux très bas pendant une longue période et ramènerait l’inflation à son niveau de base de 2 % dans une dizaine d’années.
« Ce changement traduit notre opinion selon laquelle un faible taux de chômage en soi, en l’absence de preuves que l’inflation des prix dépasse ou risque de dépasser durablement les niveaux prévus par le mandat ou de préoccupations pressantes en matière de stabilité financière, ne sera pas, dans notre nouveau cadre, un élément déclencheur suffisant pour une action politique », a déclaré le vice-président de la Fed, Richard H. Clarida.
Ce printemps, la banque centrale a baissé les taux à près de zéro pour soutenir l’économie pendant les premiers jours de la pandémie de coronavirus. À l’époque, la Fed a indiqué que les taux resteraient bas jusqu’à ce qu’elle soit « convaincue que l’économie a résisté aux événements récents et est en voie d’atteindre ses objectifs maximums en matière d’emploi et de stabilité des prix »…
Bref, argent gratuit et pour longtemps.
Cela implique le gonflement de toutes les bulles d’actifs.
Immobilier, or, actions, tout devrait continuer à monter puisque tout sera fait pour que cela ne puisse pas descendre !!
Au bout du compte nous sommes en train de gonfler encore plus sous vos yeux la plus immense bulle spéculative de tous les temps.
Charles SANNAT
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Source Forbes ici
Goldman Sachs et leurs consoeurs devraient relire la fable de La Fontaine « La cigale et la fourmis »…
Bonjours mr sannat heureux de vous retrouver. Le dow jonesva reboucher son dernier gap puis on verra..
Concernant l’immobilier d’habitation, dont la clientèle est pour bonne part les classes moyennes, taux bas et impression monétaire ou pas, je ne vois pas bien comment les prix pourraient encore fortement augmenter vu leur niveau actuel et vu que la capacité d’endettement des ménages n’est pas infiniment extensible non plus vu que leurs revenus eux ne connaissent malheureusement pas d’inflation :/
Je crois d’ailleurs savoir que les banques françaises sont très frileuses pour accorder des prêts ces derniers temps.
Quant à l’immobilier commercial (bureaux, boutiques etc.) vu l’offre pléthorique existante et le « monde d’après » qu’on cherche à nous imposer (économie « décarbonnée » et dématérialisée, télétravail, chômage de masse, revenu universel generalisé, effondrement du pouvoir d’achat…), je crois que c’est mort également.
Reste peut-être des affaires à faire avec les entrepôts logistiques bien localisés et d’une taille suffisante qui sont encore pour l’instant assez recherchés, ou les terres cultivables et les forêts mais ce n’est pas forcément accessible aux Français lambda vu le montant du ticket d’entrée…
Bref une minuscule hausse de l’immobilier à court terme précédant un effondrement des prix à moyen/long terme oui. Mais une véritable flambée des prix me paraît peu probable (en dehors de l’immobilier d’hyper luxe destiné aux oligarchies proches du robinet monétaire), car je le repère quand bien même nous nous dirigerions vers un scénario hyper-inflationniste, il n’y aura sûrement pas pour autant d’hyperinflation des salaires.
Bonjour Mr Sannat
Si je comprend bien le titre , l’affaire est dans le Sacks ???
Quel Sacks ?
Celui qui va tirer les marrons du feu grâce à Goldman Sachs ?
Pour ceux qui vont perdre leurs billes c’est déjà connu !
Salutations
Les prix de l’immobilier continurons de grimper : taux bas et possibilité d’emprunt sur plusieurs décennies sont là pour ça. Jusqu’à l’explosion et l’effondrement qui serontune bonne chose !.