Pour Patrick Artus « Nous ne sommes qu’au début d’une bulle financière sur les actions et l’immobilier »
Pour Patrick Artus, directeur de la recherche et des études de Natixis, la reprise ne fait aucun doute mais les jeunes paieront le plus lourd de la facture de la crise avec la flambée du prix des actifs et un sous-emploi massif. Les politiques monétaires resteront expansionnistes longtemps car un retour en arrière pourrait s’avérer trop dangereux. L’économiste ne croit pas au retour de l’inflation, du moins tant que le marché du travail restera aussi profondément impacté…
Il n’a pas tort Patrick Artus, car, la seule solution pour éviter l’effondrement, je parle de la seule solution rationnelle, c’est d’empêcher définitivement la baisse des actifs.
Pour empêcher la baisse des actifs, il faut imprimer encore et encore, toujours plus de monnaie.
C’est ce que font les banques centrales.
Cela sera inévitablement inflationniste.
Mais mieux vaut de l’inflation à la déflation.
C’est la seule solution rationnelle.
Cela ne veut pas dire que ce sera indolore.
C’est la moins mauvaise des pires des solutions.
Charles SANNAT
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Source La Tribune.fr ici
Comment peut on annoncer un chômage massif des jeunes et de l’immobilier en hausse. C’est contradictoire !!
Alors….. écouter un gars qui se trompe quasiment tout le temps et dont les prédictions annoncent souvent l’inverse de ce qui va se passer, c’est comment dire…… C’est vrai que Natixis se porte bien grâce à lui.
Ne peut-on pas parler plutôt du début d’une longue période de « stagflation » caractérisée par une période de faible croissance, une hausse des matières premières et donc des prix des produits de première nécessité notamment, des rendements faibles et d’un chômage élevé ??
« une période de faible croissance, une hausse des matières premières et donc des prix des produits de première nécessité notamment, des rendements faibles et d’un chômage élevé. »
Cette remarque m’inspire une réflexion, qui consiste a me dire qu’au final la véritable question a se poser, égoïstement j’en conviens, est comment JE me positionne pour que les miens et moi même en tire profit.
Parce qu’au final, les « grand sentiments » la macro économie c’est très bien, mais ca ne tient pas au corps comme un bon cassoulet, bien chaud, bien tangible.
L’important n’étant pas son prix, mais de savoir si on peut se l’offrir.
Les banques ont démoli l’ humanité et son organisation : le confort a été acquis à crédit et un jour il faut payer…Mais l’ homme ne sait pas arrêter le monstre qu’ il a mis en marche, alors devant lui, c’ est le mur…et ça fait mal !
Nous sommes dans une impasse et c’est très grave.
Ne comptez pas sur nos gestionnaires technocrates pour nous sortir de cet épisode Kafkaien qui ressemble de plus en plus à un risque d’effondrement.
Rassembler sa famille, gérer collectivement et localement sa vie, améliorer sa résilience (alimentation, énergie, santé, patrimoine, …), car cette crise peut vraiment devenir une question de survie, et je suis plutôt d’un caractère optimiste.
De ce point de vue, les villes moyennes de province offrent plus de sécurité.
Le monde occidental se dirige vers la stagflation: une forte inflation, un chômage massif et une augmentation de valeur des biens tangibles dont l’immobilier des petites villes et en campagne, ainsi que les matières premières.
Pas difficile le job d’Artus: paraphraser ce qui se fait depuis les annees Greenspan et encore plus depuis 2009, et en faire une prediction de l’avenir. Encore plus simple quand les diseurs de bonne aventure comme lui n’ont jamais a repondre de leurs propos. Artus, qui a fait une carriere de dire tout et son contraire, ne merite pas une seconde d’attention.
Mieux vaut l’Inflation???? Mais ça va pas d’écrire des telles âneries???
Inflation = Chômage
Revoir les années 73 – 86. Ah on avait 10% d’inflation et le chômage qui s’est emballé.
INFLATION = CHÔMAGE!!!
C’est prouvé!
Chomage massif, immobilier en hause : il suffit de faire tourner la plannche a billets et de financer par de la dette à taux négatif et hop…. par contre les jeunes vont se réjouir en grandissant….
Je ne vois là que la suite logique des plans dressés par Mitterrand dèjà lors de sa campagne de 1981 (la seule analyse de ses projets nous disait qu’on court à cela mais franchement on est allé bien plus loin que tous ses espoirs de destruction de la Nation France). Il a mis en place sa stratégie et les autres l’ont lancée. Mais la gauche aime ça alors….
L’immobilier quant à lui restera une valeur tangible peut-être moins solide que l’or (pièces car les lingots peuvent être saisis n’importe quand)…
@xulito : Pieces moins saisaisables que les lingots??
Votre explication?
L’inflation, c’est avant tout l’augmentation de la masse monétaire.
+ via l’impression directe (création par la BCE)
+ via le crédit (création par les banques)
C’est différent de l’augmentation des prix de l’économie réelle.
Historiquement, inflation et augmentation des prix étaient liées, car les banques centrales ne permettaient le gonflement de la masse monétaire que plus ou moins proportionnellement à la croissance.
Ce n’est plus vrai depuis 2008 et encore moins depuis la COVID.
Depuis 2008, la masse monétaire a été attribuée par la BCE aux banques pour « assainir » leurs bilans. (Tout est relatif.)
La BCE a veillé à ce que cela ne passe pas dans l’économie réelle.
D’où absence d’inflation des prix.
Mais les banques ne vont pas résister à la possibilité de placer une partie de ces sommes; d’autant plus qu’elles ne gagnent plus d’argent avec les taux bas.
En premier, ce sont donc les actifs financés par le crédit qui vont connaître une bulle: immobilier pour les particuliers, ou prêts aux sociétés.
Cela va ensuite se diffuser dans le reste de l’économie. (Si cela en a le temps.)
En parallèle, il y a des pressions déflationnistes fortes. (salaires stagnants, COVID, technologies de rupture, made in China…)
Et donc les prix des biens non financés par le crédit ne devraient pas monter fortement.
Je partage la vision des actifs financiers et actifs financés par le crédit en situation de bulle.
Le reste stable voire en déflation.
A moins que les politiques n’instaurent un revenu universel (helicopter money) sous la pression de la rue, qui ne supportera plus les inégalités.
On aura alors de l’inflation partout. (Ce qui n’est pas mieux…)
Je vois mal l’option inflation comme anti-dette, car depuis 2008 c’est toujours le meme Graal.
À part cette solution d’ampleur qui serait : on lève le covid, on a gagné~effet « coupe du monde » + chèque « tout licence post-covid »
Cela devrait tirer un temps sur les prix, puis faut entretenir l’euphorie et on aura p’tete du baby-boom donc + de conso.
Bref, faut que ça bouillone d’en bas, pas en haut !
les américains vont mettre leur 1400 dollars en bourse et boom
Je crois toujours que le cac ira a 6700 apres on verra.