Au Portugal c’est la crise politique pour ne pas dire démocratique. Actuellement c’est un gouvernement de droite qui dirige le Portugal avec un premier ministre de droite. Logique me direz-vous… logique sauf, qu’en réalité c’est la gauche qui vient de remporter les élections et la majorité, c’est donc la gauche qui devrait diriger.
Mais Bruxelles et je vous rappelle que l’Europe c’est la paix, a une vision un peu différente de la démocratie. Comme la gauche portugaise pourrait se faire tirer les oreilles, ils n’en veulent pas nos europathes. Et donc, la droite portugaise refuse tout simplement de quitter le pouvoir.
Cela porte un nom. Cela est un coup d’Etat fût-il non militaire, et ce coup d’Etat est le fait des institutions européennes.
Partout où l’Europe passe, la démocratie trépasse, c’est pourquoi en dehors de toute idéologie, toutes celles et ceux pour qui la démocratie est encore une idée qui mérite d’être défendue, doivent combattre sans relâche le grand mensonge stalinien qu’est devenue l’Europe.
Etre anti-européen, c’est préserver la liberté, la démocratie et l’intérêt des peuples. Etre pro-européen, c’est désormais uniquement défendre les intérêts financiers du “big-business”. Il ne faut pas se tromper et ne pas être les idiots utiles d’un système qui vous broient.
Charles SANNAT
“La Commission politique du Parti socialiste portugais a annoncé dans la nuit de dimanche à lundi qu’elle demanderait à ses députés de faire tomber, mardi, le gouvernement minoritaire de droite, dont le programme est débattu à partir de lundi au Parlement.
L’instance dirigeante du parti, qui s’est prononcé à une large majorité (69 sur 74), a aussi donné son feu vert à la formation d’un gouvernement socialiste soutenu par une alliance inédite avec les partis de gauche antilibérale.
“La formation et l’approbation d’un gouvernement par le Parlement sont garanties” ainsi que “les conditions de stabilité sur l’ensemble de la législature”, a affirmé la Commission politique dans un communiqué cité par l’agence Lusa.
Au pouvoir depuis 2011, la coalition de droite a remporté les élections le 4 octobre, après avoir pourtant mené une politique de rigueur budgétaire très impopulaire, mais a perdu sa majorité absolue.
Avec 122 sièges sur 230 au Parlement, l’ensemble de la gauche dispose de la majorité nécessaire pour rejeter le programme du gouvernement de droite, ce qui signifierait sa démission automatique.
Dimanche soir, le Comité central du Parti communiste portugais avait approuvé “de façon unanime” la formation d’un gouvernement socialiste soutenu par une union de la gauche pour “une législature de quatre ans”.
Samedi, la Commission nationale du parti socialiste, sorte de parlement interne, avait adopté le programme de gouvernement présenté par le chef des socialistes Antonio Costa, fruit des accords négociés avec le Parti communiste, le Bloc de gauche (proche de Syriza au pouvoir en Grèce) et les Verts.
Il est “basé sur le programme du PS”, avait expliqué M. Costa, mais “intègre cependant des modifications qui découlent” des négociations menées avec les différents partis de gauche”.
Source AFP via Journal La Croix ici