Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Voici une information qui ne vous a sans doute pas échappée. Le ministère de l’intérieur a été piraté, et pas qu’un peu, puisque si une certaine forme de retenue et de discrétion est de mise du côté de nos autorités, la réalité, c’est que l’on a été piraté dans les grandes largeurs et tout y passe.
Ici, ce sont les données du ministère de l’intérieur avec notamment les antécédants judiciaires par exemple, mais il y a eu aussi les données du Pôle Emploi, ou encore, plus grave, celles de l’administration fiscale.
Vous voyez le danger j’espère.
On nous demande de tout faire en ligne.
On exige de nous de tout déclarer en ligne.
Mais le gouvernement n’est pas capable de nous protéger des piratages.
Et vous voulez que je vous dise, le pire c’est que pour une fois, ce n’est pas parce qu’ils sont totalement nuls, c’est parce que la mission est totalement impossible !
Le ministre Nunez a expliqué qu’en gros ce sont des fonctionnaires qui ont cliqué sur les mauvais liens et hop, cela a fini par créer des brèches. Cela arrive à tout le monde, dans toutes les entreprises, partout, en France et dans le reste du monde.
La sécurité dans la monde numérique n’est plus assurable. Tout simplement.
La seule solution, c’est de « couper » les possibilités physiques d’accès. La seule solution pour ne pas être piraté c’est d’avoir vos données sensibles sur des serveurs non reliés à internet !
Sauf que c’est impossible quand on veut qu’un policier en patrouille puisse accéder à ce fichier !
C’est impossible quand l’Etat veut que nous déclarions nos impôts en ligne.
C’est impossible quand nous avons tous accès à nos « espaces santé »… tous les professionnels de santé (du pharmacien au médecin).
Tout ceci est devenu ingérable.
Je vous laisse écouter ces deux vidéos rapides, et après je vais vous dire le pire que vous n’avez encore ni vu ni entendu !
☠️ ENQUÊTE #JT20h : le ministère de l’Intérieur a subi une cyberattaque la semaine dernière et des données sensibles stratégiques ont pu être volées, a confirmé le ministre Laurent Nunez. pic.twitter.com/25ibIlfoMK
— Le20h-France Télévisions (@le20hfrancetele) December 16, 2025
Evidemment c’est la faute aux Russes !
Piratage du ministère de l’Intérieur: « On serait face à des jeunes cybercriminels français » estime Clément Domingo, hacker éthique et expert en cybersécurité pic.twitter.com/H0hcTbHSwB
— BFM (@BFMTV) December 17, 2025
Le pire est à venir !
J’ai vu des entreprises mises à terre par des piratages et des blocages de comptabilité. J’ai vu des demandes de rançons à payer en Bitcoins. J’ai vu des chantages. J’ai vu des prises d’otage de patrons se faisant découper les doigts parce qu’une base de données du Fisc se balade sur le DarkWeb avec les bonnes adresses des contribuables croulant sous l’argent.
Mais ce que je n’ai pas encore vu par exemple, c’est, la mise à terre d’une grande banque ou de plusieurs grandes banques en même temps.
Si je vous parle de cela maintenant, ce n’est pas un hasard.
Nos banques vont être prochainement prises pour cible et je vous invite à vous y préparer dès maintenant car il se pourrait que les données soient très difficilement reconstituables dans un worst case scenario (scénario du pire en bon français). Tout le monde dispose de sauvegardes bien évidemment, mais les sauvegardes sont désormais dématérialisées hélas. Lorsque vous attaquez votre cible, avant que votre attaque ne soit visible, vous avez une phase très importante de préparation. Cette phase inclue le fait d’aller pirater les accès aux sauvegardes. C’est la base de toutes les attaques où l’on demande des rançons. Il faut pouvoir prendre la main sur les sauvegardes dématérialisées dans le « cloud ».
Seule la sauvegarde physique, mécanique de toutes les données, protégée par des gardes et une chambre forte et réalisée chaque jour serait de nature à assurer une possibilité de reprise d’activité rapide et une continuité des activités. Le problème c’est que cela nécessiterait par exemple de couper toute possibilité de transaction disons à partir de 21 heures chaque jour et de les reprendre que le matin à 6 heures.
Or, nos fonctionnements modernes où tout est immédiat, 24h/24h rendent presque impossible la sécurisation de nos données.
Nous allons connaître le jour où nos banques seront piratées. Ce jour-là vous serez content d’avoir une partie importante de vos actifs en dehors du système bancaire.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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Si ils sont nul, c’est l’héritage de Darmanain, mcron and co. Ils sont nul donc on devient une cible. Personne n’a peur de ces tocards donc on nous attaque. Un prédateur repère toujours une proie faible du troupeau. Tous le monde peut nous attaquer dans tous les domaines,on a pas d’argent a investir pour se défendre, c’est écrit sur notre front. Même nos amis allemands et autres européens, nous attaque avec le Mercosur. Tous le monde nous attaque de partout, le monde nous marche dessus et s’essuie les pieds sur notre pays.
Trump l’a compris avec la guerre en Ukraine, il veut éloigner mcron le tocard, poutine lui a dit qu’il était rigolo celui la
Bonjour Charles,
Vous avez raison, mais on peut aller un cran plus loin. Il y a une raison profonde. Dans cette bataille de l’épée et du bouclier, le combat n’est pas symétrique. Je m’explique. En cyber, et vous l’illustrez bien, l’attaquant peut mener une attaque léthale contre sa cible. Il connait sa cible, peut l’attaquer. Le défenseur n’a pas cette possibilité techniquement, car la preuve en cyber n’existe pas, vous pourrez toujours argumenter que quelqu’un de plus intelligent a construit la preuve X pour désigner Y, c’est fractal. D’autre part, le défenseur ne peut neutraliser l’attaquant car il ne peut l’identifier de façon absolument certaine comme je l’indiquais, et il y a des freins juridiques à l’action pour neutraliser l’attaquant (même si on pouvait certes s’arrêter au « premier niveau » visible de « preuve »). Au moyen-âge, un attaquant qui passait la muraille assiégée puis se faisait toper par les défenseurs, passait un mauvais moment et fin de l’histoire : on ne le reconduisait pas à la porte en lui disant de ne pas recommencer :-). De même, le lion peut se prendre un coup de corne de l’antilope et trépasser (infection), même chose avec le porc-épic, etc. Ici, rien de tout ça. Avantage total à l’attaquant et c’est lié à la nature même d’internet. On arguera que la doctrine permet une attaque militaire suite à une attaque cyber. Mais le comcyber indiquait lors d’une conférence il y a plusieurs années sur la preuve en cyber (conférence qui démontrait que cette preuve n’est jamais certaine) que « la preuve est de l’intime conviction du président de la république ». Dit autrement, si Y t’embête, il suffit de dire que Y a commis une cyberattaque avant de donner une claque à Y 🙂 Ma conclusion : on s’approche, et très vite désormais, d’un moment « fin de l’ère des dinosaures », l’interconnexion totale et absolue des systèmes touche probablement à sa fin, retour au papier crayon (au moins partiellement) et aux systèmes isolés les un des autres ou faiblement interconnectés. Ou autre chose, qui vivra verra. 🙂 Ce changement se fera probablement dans la [l’immense] douleur, car tout est aujourd’hui géré par internet, même les 3 jours de stock de la superette du coin.
Le Système Informatique des Armes (SIA) que l’État à mis en place il y a un an afin de tout dématérialiser a été piraté en octobre de cette année…. plusieurs tireurs sportifs et chasseurs ont eu la visite surprise de faux policiers à leur domicile…
Appris ce matin sur X, la CAF aussi c’est fait pirater. 22 millions de comptes dans la nature.
Certaines boîtes comme Google font encore des sauvegardes sur des bandes magnétiques. Alors je ne sais pas exactement quelle est leur procédure de sauvegarde mais l’avantage des bandes c’est que ça ne se chiffre pas par des ransomwares si je ne me trompe pas.
Ça nous pendait au nez, on apprend par la presse que des agents publics s’échangeaient leur mot de passe via leur Email.
Les français sont à la fois naïfs et peu compétents. Il y a quelques années nous étions le pays le plus piraté au monde avec des millions d’ordinateurs zombies.
Comme l’Etat fait tout ou le prétend nous nous reposions sur lui pour tout.
C’est peut-être notre seul salut !!
Jamais je n’aurais cru écrire cela mais vu la prison numérique qu’ils nous préparent, le hacking ou un évènement de Carrington seront peut-être notre seul salut vu que la population est complètement anesthésié et se laisse mener à l’abattoir …
Pour faire simple
Ils sont vraiment tous nuls…
Et malheureusement dans tous les domaines..
Des NULS payés une fortune !!!!!!!
J’attends l’euro dématérialisé avec impatience…Et qu’un hacker vide les comptes des français…Ce sera la fin des haricots !
La stupidité des petits fonctionnaires qui échangent leurs clés de sécurité , c’est comme les militaires qui se téléphonent sur le terrain .
On peut avoir le plus efficace pare feu ( et ce n’est pas le cas ) , il suffit d’un crétin qui ouvre la porte pour que tout s’écroule !
Voler des plans , copier des brevets , espionner c’est vieux comme les guerres , là le problème est la vulnérabilité des informations , la « dématérialisation » non maîtrisée imposée sous couvert de progrès et surtout d’économies .
Et quand la circulation monétaire va être touchée , ça va être l’apocalypse ! Et pourquoi pas le contrôle des algorithmes de trading ? Je vous laisse imaginer la suite …
Il n’y avait pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour savoir que les données ne sont absolument pas sécurisées.
Je ne suis pas un « zexpert » mais il est hors de question que je mette mes données sensibles dans le cloud ou mes sauvegardes.
Pas plus que mes papiers d’identité sur le téléphone.
Principe de précaution !
Le papier est devenu aujourd’hui vital; ce que j’annonçais hier fait beaucoup moins rire maintenant….