Alors que les pays producteurs de pétrole OPEP et hors Opep s’étaient mis d’accord pour ne pas augmenter significativement la production de pétrole et la garder à des niveaux relativement faibles, c’est la vague de froid qui déferle sur les Etats-Unis et qui paralyse la production pétrolière de l’un des plus gros producteurs actuels !
Aux Etats-Unis ce sont 4 millions de barils quotidiens qui manquent à la production.
Alors cela provoque un “trou” dans la raquette de la production mondiale, ce qui se répercute sur les prix.
Après le froid, le soleil devrait finir par revenir et les prix corriger légèrement à la baisse avant de repartir à la hausse rattrapés par… l’inflation que l’Oncle Sam va déclencher.
Charles SANNAT
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Le Brent dépasse les 65 dollars, une première depuis janvier 2020
Pour la première fois depuis janvier 2020, le Brent européen de la mer du Nord a atteint son niveau le plus élevé en franchissant le seuil des 65 dollars le baril. Bloomberg associe notamment cette croissance à la vague de froid qui a paralysé une partie de la production pétrolière aux États-Unis.
Le prix du pétrole brut Brent a dépassé jeudi 18 février les 65 dollars le baril pour la première fois depuis le 21 janvier 2020.
À 2h05, heure de Paris, le prix des contrats à terme pour avril a augmenté de 0,25% pour atteindre 65,06 dollars le baril. Le prix de ceux pour mars pour le WTI (West Texas Intermediate) s’est également accru de 1,18% pour se fixer à 61,91 dollars le baril.
Les prix ont augmenté de façon continue jusqu’au 10 février. Le 11, ils ont chuté avant de repartir à la hausse le 12 au soir.
La cause principale de la hausse
Bloomberg désigne comme principal facteur de cette croissance la vague de froid qui a bloqué les puits et conduit à des coupures d’électricité généralisées aux États-Unis. Cette vague, qui a immobilisé près de 40% de la production américaine de brut, s’est transformée en un déficit d’approvisionnement mondial.
Selon Bloomberg plus de quatre millions de barils par jour de pétrole américain sont désormais hors circuit. Face à cette situation le brut européen s’exporte davantage vers les États-Unis.
Un autre facteur
«Cette vague de froid est la parfaite turbulence pour le marché pétrolier, mais ce n’est probablement pas le seul catalyseur qui a conduit le pétrole à ces hauteurs», a déclaré à l’agence Howie Lee, économiste chez la banque OCBC en faisant référence à «l’Arabie saoudite qui soutient le marché».
Le ministre saoudien de l’Énergie, quant à lui, a exhorté les autres membres de l’alliance OPEP+ à rester prudents alors qu’ils se préparent à envisager de nouvelles augmentations de la production, ralentie pendant la pandémie. Le groupe se réunira début mars pour décider s’il peut en relancer une partie.
Source Agence de presse russe Sputnik.com ici
La Russie va leur vendre son petrole ?
Quand on voit le prix du litre à la pompe et ce que cette augmentation rapporte comme manne à L’Etat en terme de TIPP, je ne suis pas sur qu’une fois l’été revenu, nos “Décideurs en Chefs” acteurs du Théâtre Républicain, choisissent de baisser les prix des carburants pour les aligner proportionnellement à la baisse à venir….
J’ai bien peur qu’il faille confiner de nouveau si l’on veut maintenir les prix bas, n’est pas M. Castex?
Mise à part l’ironie, on ne pourra pas reprendre le “business as usual” avec la capacité de production actuelle, grand froid ou pas.
Après le froid…pas sur le long terme qui sait ?
En fait, fini la réchauffe horizon 2050, mais le froid le vrai, celui qui brise tout meme l’acier et l’inox !
Faut agir de suite car le pic serait aux alentours de 2030 !
Mais l’économie mondiale est déjà gelée pour d’autres raisons (valables ou non).
Si je me trompe, tant mieux !
Ah, c’est parfait ! Vague de froid, donc on a besoin de fuel, mais justement ça paralyse la production de pétrole ! Du coup, le plus gros producteur mondial doit se mettre à importer ! Et les prix montent.