Finalement un jour on dit oui, et l’autre jour on dit non… ces atermoiements en disent très long sur la violence de la bataille géo-politico-économique en cours et dont nous ne voyons seulement l’écume.
C’est la raison pour laquelle les choses doivent être abordée avec beaucoup de modestie.
Charles SANNAT
Le gouvernement saoudien a déclaré ne pas être prêt à diminuer sa production pétrolière, motivant une telle annonce par le fait que cette mesure pourrait se répercuter sur le marché.
L’Arabie saoudite n’est pas prête à réduire son extraction de pétrole, a annoncé le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel ben Ahmed al-Joubeir dans un entretien à l’Agence France Presse.
“Si d’autres producteurs entendent limiter ou consentent au gel s’agissant de l’extraction supplémentaire, cela peut avoir un impact sur le marché mais l’Arabie saoudite n’est pas prête à réduire sa production”, a affirmé le chef de la diplomatie saoudienne.
Mardi à Doha (Qatar), la Russie, le Venezuela, l’Arabie saoudite et le Qatar se sont mis d’accord pour geler leur production de pétrole à son niveau de janvier. Dès lors, plusieurs autres producteurs de pétrole ont rejoint le groupe. En particulier, le Koweït a officiellement annoncé sa détermination de geler sa production de pétrole à son niveau actuel, et l’Équateur, l’Algérie, le Nigeria et Oman ont également approuvé le gel de la production de pétrole. L’Iran a lui aussi accepté la proposition par la suite.