Tant que le marché international est inondé de pétrole, les cours de l’or noir n’exploseront pas à la hausse, MAIS il ne faut pas se leurrer. L’abondance actuelle de pétrole n’est pas du tout représentative de l’élasticité de l’offre.
En clair, la production mondiale est plutôt à son maximum, et si la demande devenait plus forte par exemple, eh bien il n’y aurait aucune capacité autre à mettre sur le marché et les prix s’envoleraient à la hausse.
Plus grave, on consomme aujourd’hui des ressources qui nous manqueront plus tard.
Le pic pétrolier est une réalité.
Charles SANNAT
L’excès des stocks de produits pétroliers dans le monde sera maintenu au cours de la première moitié de l’année en cours, estime le ministre saoudien de l’Énergie, de l’Industrie et des Ressources minières, Khaled A. Al-Faleh.
Le ministre saoudien de l’Énergie, de l’Industrie et des Ressources minières, Khaled A. Al-Faleh a commenté la situation du marché du pétrole pour l’année en cours.
« Je ne pense pas que nous allons atteindre notre objectif [la réduction des stocks de pétrole jusqu’à son niveau moyen des cinq dernières années, NDLR] prochainement et c’est sûr que ce ne sera pas possible dans le premier semestre de l’année », a-t-il annoncé aux journalistes.
En novembre 2016, le mémorandum sur la baisse de production de pétrole a été signé par les pays de l’OPEP et d’autres grands producteurs comme la Russie, afin de maintenir le cours du pétrole sur fond d’un marché inondé.