Tout se mettait en place pour une terrible crise du logement. Désormais, cela se matérialise et c’était prévisible.

« Alors que l’immobilier connaît des difficultés avec l’augmentation des taux d’intérêt à l’achat, la location est aussi touchée. Il y aurait aujourd’hui trop de demandes de locations et un manque de biens sur le marché.

Depuis quelques mois, les biens à louer se font de plus en plus rares.

Il y en aurait eu moins 14 % en un an alors que la demande de location grimpe de 32 %.

Alors, dès qu’une annonce est publiée, une agente immobilière de Paris croule sous les dossiers. Par exemple, un appartement de région parisienne loué 1 090 euros par mois. « L’appartement fait 42 mètres carrés, c’est un deux pièces. On a une très très belle vue sur Paris et sur les monuments. On a eu cinquante demandes de locataires, une trentaine de dossiers et on a fait 15 visites », détaille-t-elle. « Par rapport à l’année dernière, on a à peu près deux fois plus de contacts ». Un marché qui augmente puisque l’accès à la propriété se complique.

Plus de locataires car moins d’acheteurs.

Beaucoup de locataires se retrouvent aujourd’hui bloqués dans leur projet. « Les ménages sont fragilisés par l’inflation donc ils ont moins d’argent à la fin du mois », déclare le président de l’Institut du management des services immobiliers. Reste aussi la problématique liée à la loi Climat et résilience pénalisant les passoires thermiques. »

Et non seulement, les gens ne peuvent plus acheter, notamment dans du neuf qui serait aux normes énergétique du moment, mais en plus nous retirons chaque jour des biens du marché.

Conclusion ?

Au delà même des niveaux de loyers, il n’y aura tout simplement plus de disponibilités suffisantes de biens à louer.

Le mieux est toujours l’ennemi du bien, et mieux vaut un toit sur la tête, même s’il est peu chauffé que pas de toit du tout.

Je suis effaré que personne ne se demande comment l’on se chauffait il y a 70 ans alors que le « chauffage central » et les chaudières à fioul n’existaient pas !

Vous savez comment ?

Et bien on ne se chauffait pas ! Et cela gelait sur les carreaux intérieurs des maisons ! Seuls les très riches se chauffaient. Les autres se caillaient ou se couvraient, et souvent les deux.

Il faut donc d’abord un toit sur la tête. Ensuite il faut une gamelle pleine et pas des ventres vides. Et pour terminer, il faut construire 10 réacteurs nucléaires et le problème sera (presque) réglé.

La rénovation énergétique doit aussi être un « mix » entre des travaux raisonnables, des objectifs réalistes, et une augmentation de nos capacités de production d’énergies électriques.

Charles SANNAT

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