C’est une dépêche de l’AFP reprise par le site Euractiv revenant sur les derniers propos tenus par le porte-parole du gouvernement français qui a prévenu que « punir » Londres dans le cadre du Brexit risquerait “de renforcer le sentiment anti-européen dans l’UE à un an des élections européennes”.

« Notre position est assez simple. Il n’est pas question de punir qui que ce soit dans le cadre du Brexit. C’est la pire chose qui puisse arriver et je pense que cela renforcerait le sentiment anti-européen dans beaucoup de pays où on a des élections dans un an », a souligné Benjamin Griveaux devant les correspondants de la presse anglophone à Paris, le 12 février.

En effet, la “perspective de voir les partis eurosceptiques arriver en très bonne place aux prochaines élections européennes et nationales préoccupe les fonctionnaires européens et les pro-européens”.

« Quand un pays quitte l’Union, c’est un échec pour la Grande-Bretagne et pour l’Union. Il ne faut jamais humilier ou punir », a souligné M. Griveaux.

Le problème c’est que le projet de sanctions de l’UE “pour encadrer la période de transition après le Brexit est «peu judicieux» et «de mauvaise foi», a dénoncé jeudi à Londres le ministre britannique chargé du Brexit David Davis, dans une déclaration à la virulence inhabituelle”.

L’Europe apparaît publiquement pour ce qu’elle est réellement, à savoir une dictature. Une dictature soft et qui se cache sous des airs séduisants de “l’Europe c’est la paix”. Mais si l’Europe n’est pas acceptée, alors elle devient violente et elle s’impose aux peuples, même à ceux qui votent contre elle, ce qui a été le cas y compris en France avec le refus de la Constitution européenne, et le refus des Français de disparaître en tant que nation.

Une offense que l’Europe n’oublie jamais.

L’Europe ne pourra jamais être aimée.

Les peuples peuvent aimer les belles idées. Il faut que tout cela redevienne simplement une belle idée. Nous en sommes bien loin.

Charles SANNAT

Source Euractiv.fr ici

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