Parcoursup, machine à stress : « Au lycée, chaque note devient un enjeu majeur » voilà l’article anxyogène du Monde.
Non pas que le Monde ait tord. Non. Le Monde a raison.
D’ailleurs nos jeunes sont anxieux pour le climat, un i-phone à la main mais ultra-anxieux quand même.
Ils sont anxieux pour leur avenir.
Il sont anxieux à l’idée d’infecter papi ou mamie du covid et n’ont plus de vie de jeunes depuis 2 ans.
Ils sont aussi anxieux pour leurs études avec cette histoire de Parcoursup qui est évidemment un enfer et préfigure particulièrement bien l’avenir du crédit social en France, mais ici appliqué aux études supérieures.
Bref, nos jeunes et nos familles sont anxieux.
“Sélection de plus en plus forte, listes d’attente à grande échelle et algorithmes pas toujours très transparents : plus que jamais, l’orientation post-bac est une source d’anxiété pour les lycéens et leurs familles.
Le ton de l’élève de terminale est désespéré. « Je vous en supplie, est-ce que je peux rattraper l’épreuve orale que j’ai ratée quand j’étais malade ? Elle aurait pu me remonter ma moyenne… J’ai vraiment peur d’être pénalisée sur Parcoursup, s’il vous plaît. » Des mails comme celui-là, envoyés par des lycéens paniqués face à leur bulletin ou criant avec virulence à l’injustice, Solange Ramond, professeure d’anglais dans un lycée parisien, en reçoit plusieurs chaque mois. « Chaque notation devient un enjeu majeur, jusqu’à parfois les rendre agressifs : je n’avais jamais vu ça en trente ans », raconte l’enseignante, qui sent ses lycéens « totalement angoissés » par le poids de ces notes sur leur avenir post-bac. « L’enjeu de l’orientation a toujours été un stress, mais cela prend désormais le pas sur tout, déplore-t-elle. Le rapport à l’enseignement est devenu comptable, y compris du côté des parents qui se déplacent au lycée pour contester les notes et appréciations. »
Observées dans d’autres établissements, ces éruptions protestataires sont le symptôme d’une anxiété qui semble s’être généralisée autour de la question de l’entrée dans le supérieur. Dans un contexte de pression déjà forte, avec des bacheliers sur la ligne de départ chaque année plus nombreux (+ 185 000 en 10 ans, dont + 48 000 rien qu’entre 2019 et 2020), la plate-forme Parcoursup, qui gère l’admission des places dans le supérieur depuis 2018, et qui s’ouvre pour une nouvelle saison jeudi 20 janvier, cristallise tout particulièrement les tensions. Venu remplacer le site Admission post-bac (APB), critiqué pour son caractère stressant et opaque (notamment son système de tirage au sort dans les filières en tension, perçu comme injuste), Parcoursup ne fait pas beaucoup mieux.
Au contraire, à en croire les témoignages anxieux qui se multiplient à l’ouverture des vœux et durant la phase des admissions. Bien plus longue que dans le précédent système, en raison de la non-hiérarchie des vœux : chaque jeune obtient une réponse pour chaque formation demandée, quand auparavant la « machine » s’arrêtait de tourner pour le candidat dès qu’il était pris dans la filière en tête de ses choix.”
Pourtant, rien de tout cela n’est en réalité si important.
Familles comme enfants, nous sommes formatés à la “réussite” scolaire qui préfigurerait la “réussite” dans la vie.
Rien n’est en réalité plus faux.
La réussite scolaire ne préfigure en aucune cas la “réussite dans la vie”, la réussite de vie étant bien plus large qu’un poste ou une carrière et ne se résumant ni un à un salaire, ni à un statut social.
D’ailleurs, entendre parler et gloser des “profs” sur la notion de réussite me fait toujours doucement sourire tant les professeurs sont rarement légitimes à parler de “succès” ou de “réussite”. N’imaginez pas une seule seconde que je méprise les enseignants, je suis issu d’une famille de prof, je les connais très bien, et si ils peuvent être brillants intellectuellement, ils ne brillent généralement jamais par leur capacité d’innovation ou de prise de risque par exemple! C’est une généralité valant toutes les généralités avec les évidentes exceptions qui resteront exceptionnelles.
Alors il est temps de ne plus avoir peur ni de parcoursup, ni des études supérieures de vos enfants. Les études ne valent pas grand-chose, le plus important c’est de donner les outils intellectuels, la culture, et les bonnes méthodes à vos enfants. Préparer au mieux nos jeunes, ce n’est pas forcément les confier à l’éducation nationale aux gentils profs et… à parcoursup.
Pire comme je le démontre dans cette vidéo, les études sont souvent en aucun cas “rentables” que ce soit pour les familles ou pour l’enfant!
N’ayez pas peur.
L’essentiel c’est d’avoir des enfants à la tête bien faite, le reste, n’est que l’écume des choses.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source Le Monde.fr ici
Savoir que Jeanne d’Arc s’est éteinte plusieurs heures après sa mort peut quand même servir à briller en société.
Ce que raconte cet article du monde est vrai – j’en ai croisé des petits gars et filles du village qui avaient le moral dans les chaussettes au mois de juillet.
Cet effet de stress était parfaitement prévisible, je dirais même évident: il suffisait de réfléchir 5 minutes sur ce système pour voir que ça allait arriver.
ParcoursSup a remonté d’un an les éléments servant à la sélection. Ce sont plus les bulletins de première qui servent que ceux de terminale, et l’orientation – via les options choisies/obtenues/possibles dans votre lycée d’affectation- est devenue rigide.
Dès qu’un algorithme est en place un mécanisme devient opaque et manipulable. L’algorithme n’est en aucun cas une garantie d’équité. Cette dernière dépend en fait de la logique contruite dans l’algorithme et personne ne connait cette dernière.
Notre expérience familiale a été assez étrange: malgré une scolarité d’excellence et un bac obtenu avec 18.54 de moyenne, j’ai un enfant qui n’a pas obtenu de réponse immédiate de ParcourSup (la première année), après quelques jours elle n’était prise qu’en liste d’attente. Tout le monde, y compris au lycée se demandait ce qui se passait. Il a fallu attendre deux semaines pour qu’une place se débloque. Autant dire que nous étions tous vraiment surpris.
Mais pas tant que ça, au fond. Depuis le collège, nous avions eu le temps de nous habituer à une situation assez curieuse ou malgré son engagement et ses excellents résultats, ma fille n’obtenait JAMAIS ce quelle demandait et d’autres passaient devant. Un exemple: refus d’entrer en initiation latin en cinquième. Cette fois là, il y avait eu un tirage au sort. Nombre d’enfant retenu n’avaient pas envie de faire du latin, mais leurs parents le voulaient; ma fille voulait en faire mais elle ne pouvait pas. Ca ne s’est pas résolu. Nous avons bataillé pour qu’elle puisse en faire en 4eme, mais là, la difficulté était qu’elle n’avait pas fait l’initiation en cinquième. Finalement nous avons réussi à ce qu’elle y soit admise quand nous avons montré le grand nombre d’enfant ayant lâché le latin après la cinquième (tous ceux qui ne voulaien pas en faire !). MDR mais Kafkaïen.
Nous avons toujours dû batailler pour redresser des situations similaires au collège et au lycée.
Ceci dit, ça lui a forgé le caractère. Elle sait qu’il faut se battre pour obtenir qq chose et c’est maintenant une sacrée guerrière !
Au moins sur ce point, l’éducation Nationale a joué un rôle, inattendu.
Bonjour. J’ai 80 ans, je suis papi depuis belle lurette, infecté de quoi? Je m’en fous!! Il faut mourir un jour, mais je fais 50% physiques, 50% neurones, entre autres j’applique les citations suivantes: Développes au max. ta perception sur le monde extérieur, ton intelligence fera le reste et Einstein disait: Qui pense peu, se trompe beaucoup !!!! Avec moi mes petits -enfants qui sont grands, sont à la bonne école. Tout le reste c’est de la littérature. Amen!!!!
“N’imaginez pas une seule seconde que je méprise les enseignants”, écrivez-vous.
A ma grande stupeur, depuis le début de la crise covid, j’ai sauté le pas. A trop contempler leur attitude, j’en suis arrivé à les mépriser. Férocement, même. En tous cas, ceux que je connais et observé de près.
C’est la profession, avec les médecins, qui posent le plus de problèmes dans cette société. C’est peut-être dur à admettre, mais quand vous avez mis le pied dedans, vous n’arrivez plus à leur trouver ne serait-ce que des circonstances atténuantes.
il est temps de ne plus avoir peur ni de parcoursup, ni des études supérieures de vos enfants. Les études ne valent pas grand chose, le plus important c’est de donner les outils intellectuels, la culture, et les bonnes méthodes à vos enfants. Préparer au mieux nos jeunes, ce n’est pas forcément les confier à l’éducation nationale aux gentils profs et… à parcours sup.
Absolument.
D’ailleurs seuls les imbéciles sont vraiment heureux, les autres sont stressés.
Il ne faut jamais confondre l’éducation (indispensable) et l’institution scolaire (ou universitaire).
Apprendre est non seulement indispensable mais doit rester un vrai bonheur tout au long de la vie.
Malheureusement l’école aujourd’hui dégoûte souvent d’apprendre (bachotage, triche). Relire à ce titre le livre d’Ivan illich ” une société sans école”
Bravo Charles !!enfin que les cancres se rassurent et apprennent un métier après leurs études , qui soit celui dont la demande sur le marché est forte ,qu’ils en apprennent plusieurs et manuels si possible .J’ai toujours admiré les profs de vente si ils étaient si forts ils seraient sur le terrain,remplir des tableaux Xl est d’une dangereuse inutilité ,là aussi le tangible a fait place a du superflus ce qui n’empêche pas les en phase avec ce qui devrait être l’instruction nationale de devenir chercheurs au Cnrs,mais comme le dit si bien Charles des exeptions qui restent exeptionnelles
tord comme tordu ou tort comme tortueux ? Il existe des correcteurs d’orthographe pour les analphabètes M. Sannat…
Chaque génération a les soucis de son âge, les jeunes jusqu’aux vieux, inévitablement ! Créer un climat de peur est la pire arme existante, hélas ! Nous arrivons en ce monde nus et nous le quittons à poil ! Alors vivons notre vie, l’angoisse ne nous apportera rien ! Courage …
Oui…et non. Les recrutements en entreprise sont de plus en plus rigides pour éviter à celle ci des investissements en formation et les RH peuvent aujourd’hui brasser des milliers de dossier en éliminant systématiquement ceux qui n’ont pas le bon sésame, qui effectivement n’est pas un gage à 100% de l’adéquation de la personne au poste considéré. Mais quand on voit des ingénieurs quitter leur boulot pour ouvrir une boulangerie, une exploitation agricole bio ou un kiosque à pizza, que l’on voit aussi des plombiers chauffagistes se faire les c… en or et le salaire des professeurs, alors oui, les diplômes et les études ne sont pas toujours rentables
Apprenez la concision et épargnez-nous, svp, toutes ces paroles inutiles qui rallongent votre intervention : vos lecteurs reçoivent beaucoup de courriels et de vidéos prolixes dont les auteurs s’écoutent parler le plus souvent !
C’est une excellente leçon pour les jeunes; ils apprennent qu’ils n’arriveront à rien tant qu’ils laisseront les autres decider à leur place de leur avenir.
Je plussoie.
J’écoutais il y a peu Boris Cyrulnyc qui dans une conférence indiquait que Didier Raoult, qui est le beau pere de sa fille, n’avait jamais eu le bac.
Pour autant par la filière de validation des acquit, il a fait la brillante carrière que l’on sais.
Et nombreux sont les cas de ce genre que l’on peut citer.
Tellement vrai…
Nous entrons tous dans le mur du réel sortant du récit ( fictif ) .
N’ayons pas peur , redevenons réalistes .
Dans les 60 dernières années les connaissances techniques ont été multipliées par 10 Mais le cerveau humain n’a en rien changé .
Comment rendre compréhensible au plus grand nombre la masse d’ informations nouvelles alors que leurs parents avaient déjà atteint leur niveau maximal il y a 60 ans ???
La Méthode fut de simplifier les données minimales à acquérir pour obtenir un diplome , générant l’abandon
de notions essentiellles à la compréhension générale de l’environnement du système et la multiplication des lacunes .
Les enseignants n’ayant fait que passer d’un cursus éducatif au siège d’enseignant sont souvent si déconnectés des qualités nécessaires à la réussite professionnelle de leurs élèves qu’ils sont souvent d’un piètre conseil pour l’orientation de leur élèves .
Ainsi va la vie !!!
Sauvez- vous comme il vous semble
Faire dés études en fac ou ailleurs n’a plus aucun sens ,des bacs plus 5 payés 1200 e , des parents qui se ruinent inutilement , des débouchés bouches , encore plus aujourd’hui que hier , si tu n’es pas fils ou fille de.. ou enfants de groupes sociaux fermés de secteurs économiques ou bancaires , tu es mort.l’espoir de réussite par son travail et son niveau d’études n’existe plus , pour bcp d’entre nous aujourd’hui retraite et heureusement , nous avons beneficie voilà 20 ou 30 ans de conditions certes dures , mais gratifiantes , un temps désormais revolu pour la plupart de nos jeunes , .Nous allons assister aussi à une crise touchant la structure mentale de nos jeunes , avec une augmentation des suicides .De nos jeunes.Pourrait t on croire que la voie de l ‘apprentissage apporterait des solutions , même si leur nombre a exploser , les seuls qui ont profiter par pure opportunisme , les patrons , avec des résultats plus que foireux et un déficit de la caisse pour l ‘apprentissage de plus de 2 milliards ,11 milliards en cumules en 3 ans , que l’état .doit renflouer aussi.macron et sa clique ont dans tous les secteurs foirer avec détermination.Chapeaux bas les artistes.!!!!!!!
C’est exactement de que dit Eric Zemmour.
Bravo Charles, vous avez tout à fait raison. Et il est plus utile pour certains de former une population à être déprimée et malheureuse plutôt que active et heureuse de vivre. Cela permet de mieux la prendre en main.
-Il faut redouter Parcour’sup au contraire : Ne pas faire se que l’on a envi à cause d’un logiciel minable est juste inacceptable.
-L’objectif atteint : Que les 20% d’enfants CSP+ soient garantis d’un accès sans la concurrence des prolos (Très
objectivement)
-Payer pour des études sup, comme aux USA (ils sont plus endettés par les études que par le logement !) est aussi une piste.
Pauvre France
@bonhomme sur 21 janvier 2022 à 9 h 46 min
Vous écrivez:
“Dans les 60 dernières années les connaissances techniques ont été multipliées par 10”
Je ne pense pas que cela reflète la réalité. Depuis deux générations, on ne fait qu’exploiter et optimiser ce qui a été découvert par les générations antérieures.
Certes, l’optimisation a parfois été foudroyante, comme l’a été le développement de l’informatique ou de l’électronique, mais tous les principes étaient déjà connus dans les années 50, et le progrès technologique est quantitatif, pas qualitatif.
Nous sommes dans un monde qui n’invente ni ne découvre plus rien au niveau technique, paradoxalement.
Même au niveau de la science pure, on n’a rien eu de neuf sur, par exemple, le modèle standard des particules élémentaires, déjà sur papier depuis les années 60. On n’a eu que des confirmations, en construisant de très coûteux accélérateurs de particules.
Ce ne sont que deux exemples, mais une voiture de 2022, fonctionne fonctionne exactement sur le même principe qu’une de Dion-Bouton de 1908. Ne parlons même pas des voitures électriques.
Les progrès techniques de ces 50 dernières années sont avant tout cosmétiques.
@Yannick sur 21 janvier 2022 à 8 h 15 min
Partout où les “petits hommes gris” – dixit Pascal Praud sur CNews – sévissent, même à coups de bits, ils restent des nuisibles. Mais ParcourSup n’est pas exempt de passes-droits non plus…Et ça ce n’est pas dans les algorithmes…
Parcoursup a l’air d’une machine à tordre la méritocratie. c’est tendance.
par contre quand je lis “Je vous en supplie, est-ce que je peux rattraper l’épreuve orale que j’ai ratée quand j’étais malade ? ” j’ai tendance à repondre que malheureusement c’est le jeu. si on doit ratraper tous ceux qui sont victimes d’un coup du sort, on s’en sort pas.
c’est dur mais c’est la vie.
En admettant que toute une classe d’âge arrive à faire Polytechnique +ENA et HEC, en supposant que le niveau n’ait pas baissé dans ces conditions, (ce qui est irréaliste mais admettons…)
Ces brillantes études ne mènent à rien, car beaucoup trop de monde.et donc des salaires en baisse …
Ce qui compte c’est la différenciation et la tête bien faite..
Les profs “ils ne brillent généralement jamais par leur capacité d’innovation ou de prise de risque”…j’adore…et je plussoie…je suis entouré d’instits et de profs…
@Saffroy Michel … Il y a aussi le tore avec un H comme dans Thor et facteur .
Bonjour Charles,
je pense que vous avez raison et tort à la fois. Je vais prendre un exemple que je connais bien, celui de mon fils, 22 ans aujourd’hui. En classe de troisième, nos chers éducateurs (d’autant plus cher que c’était un collège privé), nous ont posément annoncé que notre fiston n’arriverait à rien, en gros c’était l’idiot du village! Evidemment annoncé avec plus de formes, style langage de bobos de gauche. Nous sommes allé au CIO de notre ville et on nous a conseillé un CAP ou BEP en métier manuel, mais il ne fera pas beaucoup mieux au vu de ses notes. Résultat, étant des parents opiniâtres, celui-ci a fini en août 2021 sa licence en maintenance industrielle du futur, payée par l’entreprise dans laquelle il était en alternance pour son BTS maintenance (11.000€ quand même), n’a pas connu un seul jour de chômage et perçoit 2.200 € sur 14 mois plus des avantages en nature divers et variés. Il allait à l’école en prenant du “STRESAM” tous les matins, depuis qu’il est dans cette société, 3 ans maintenant, il part au boulot en sifflant et ça me rend heureux pour lui. Le secret, donnez à vos enfants l’envie de se débrouiller et de faire leur choix le plus tôt possible afin qu’ils s’impliquent vraiment par passion et non pour avoir un bon métier, avis que je partage avec vous, ce que je partage moins, c’est que sans sa licence, il n’aurait pas ce salaire et ce CDI direct suite à ses études avec un niveau maîtrise à l’embauche. C’est notre seul point de divergence.
Merci Charles pour vos rubriques et que l’année vous soit favorable ainsi qu’aux vôtres.
La réfection et le risque sont deux qualités indispensables pour réussir sa vie et être bien dans sa peau.
Quand on voit les défilés et les manifestations de toutes sortes, inutiles et sans conséquence pour changer les choses, on ne voit que des moutons qui bèlent avant l’abattoir !
Charles ! La “réussite” dans la vie c’est désormais l’employabilité digérée par l’algorhytme de l’offre d’emploi; taux de chomage oblige.
Bref, c’est de la merde en aval tandis que P-sup est une merde de plus en amont pour sélectionner sans issue de secours vers le supérieur uniquement.
Autant jouer une partie de “cartes magick” tout en sachant qu’aucun “set” (tetes bien faites ou non) ne vaudra plus qu’un autre !
Ok version belote : z’avez les atouts sauf le 9 ! Ah ben non c’est pas recevable monsieur Sannat: à l’atout faut le valet et le 9; le Roi et la Dame serait un plus.
Pigez ?
J’ai réussi une Capacité en Droit qui dure deux ans, à l’université.
Voyez les résultats: 80% de reçus pour le baccalauréat et 14% de reçus en Capacité en Droit, c’était en 1988. Les chiffres se passent de commentaire; aujourd’hui, je résiste aux menées liberticides de Macron et de ses ministres avec ancrée en moi les libertés dont les Français ont pris le deuil et que j’ai découvertes à l’université de Droit.
L’école à depuis longtemps privilégié le travail intellectuel sur l’intelligence de la main. C’est une grave erreur. Les CAP et lycées professionnels ne sont remplis que de gamins défavorisés en échec scolaire. Il y a pourtant fort à parier qu’il vaudra mieux, dans les années à venir, avoir un CAP de plombier plutôt qu’une licence de STAPS…