Je n’ai pas d’avis particulier concernant la “méga bassine” de Sainte-Soline, mais j’ai une conviction générale que je souhaitais partager avec vous.
Nous sommes officiellement face au réchauffement climatique et nous allons tous mourir dans d’horribles souffrances nous disent les jeunes “gretistes” éco-anxieux un i-phone à la main et du quinoa chilien dans l’assiette après avoir passé un petit week-end à Rome en Ryan-Air au départ de Beauvais.
L’or bleu de la France, une richesse du future qu’il nous faut exploiter harmonieusement
Alors il y a deux manières de voir le sujet.
La première c’est couinements et gémissements. Ouin-ouin, c’est terrible, on va tous mourir, ouin-ouin… mais surtout ne faisons rien.
La seconde c’est d’entamer notre adaptation à nos futures nouvelles conditions de vie ici et ailleurs en mobilisant l’intelligence humaine et en adaptant nos infrastructures. Peindre les routes en blanc avec des bandes noires plutôt que des routes noires avec des bandes blanches, mais aussi par exemple, mettre en place une véritable politique de stockage de l’eau.
Ouin-ouin… Sniff-sniff… c’est la sècheresse, y a plus d’eau… Ouin-ouin… Sniff-sniff… vite une bouteille de Volvic en plastique.
Mais pas de bassine.
Non.
Pas de bassine.
Laissons l’eau couler et s’écouler.
Pissez sous la douche pour économiser une chasse-d’eau pour sauver l’Afrique.
Hahahahahahahaha…
L’eau qui coule ici ne coulera jamais là-bas, à moins que nous stockions notre eau et que nous ayons la vision de devenir des grands producteurs d’eau et d’irriguer le monde en faisant des aqueducs plus que des gazoducs.
Rien ne nous empêche de le faire.
Rien ne nous empêche de nous adapter.
Rien ne nous empêche de rêver un autre futur, ou nous pourrions avoir de meilleures récoltes avec plus d’eau stockée l’hiver et encore plus de chaleur l’été et avec plus de CO² alors les rendements sont encore meilleurs.
Nous allons mourir si nous nous laissons aller à la fatalité des ouin-ouin… Sniff-sniff.
Alors oui aux bassines d’ici et d’ailleurs, l’eau, depuis les Romains cela se stocke et se gère et oui… cela prendra de la place et cela entraînera d’autres effets collatéraux, comme toutes les activités humaines.
Seulement 1 % de l’eau de pluie est stocké en France. 1 % ! Cela nous laisse 99 % pour faire mieux et pas mourir de soif mais pour cela il faut travailler et se retrousser les manches (de pioches), pas couiner dans le vide.
La guerre des bassines.
La quasi-totalité des opposants au chantier de la grande réserve d’eau de Sainte-Soline (Deux-Sèvres) avaient quitté les lieux, lundi en toute fin d’après-midi. Après un week-end de mobilisation, et notamment une manifestation, émaillée de heurts, rassemblant plusieurs milliers de personnes opposées à ce projet de « mégabassine », ils occupaient un terrain prêté par un agriculteur situé non loin du chantier. Chapiteaux démontés, tentes rangées… il ne restait plus que les deux tours de guet en bois, construites pour surveiller l’évolution du chantier. Car les militants opposés à ce projet n’entendent pas pour autant abandonner la mobilisation. « Le combat n’est pas fini », explique Marion, du collectif « Bassines, non merci », dont les membres demandent un moratoire et la suspension des travaux. « On est toujours dans l’objectif que ce chantier s’arrête et que les projets de mégabassines s’arrêtent », explique Julien Le Guet, porte-parole de ce collectif et l’une des figures du mouvement. Les opposants à la réserve de Sainte-Soline, l’une des 16 prévues dans le département, considèrent ce projet comme un « accaparement de l’eau » par « l’agro-industrie », doublé d’une aberration écologique à l’heure du changement climatique. Ses promoteurs y voient au contraire une solution de survie pour l’agriculture face aux sécheresses à répétition. Samedi, plusieurs milliers de personnes (4 000 selon les autorités, 7 000 selon les organisateurs) s’étaient réunies pour protester. Des heurts violents ont éclaté avec les 1 500 gendarmes mobilisés quand des militants ont voulu pénétrer sur le chantier, avant d’être repoussés. Des actes que Gérald Darmanin a qualifiés d’« écoterrorisme », terme dénoncé lundi par Clémentine Autain (LFI), Olivier Faure (PS) et l’association Attac qui dénonce « une provocation calculée » et une « insulte » aux « victimes des actes terroristes qui ont durement frappé le pays ». Le projet de ces réservoirs de plusieurs centaines de milliers de m3, élaboré par un groupement de 400 agriculteurs, vise à réduire leurs prélèvements pour l’irrigation durant l’été, grâce au pompage des nappes phréatiques superficielles en hiver. En contrepartie, les porteurs du projet, soutenus par l’État, se sont engagés à adopter des pratiques tournées vers l’agro-écologie. Leurs détracteurs y voient à l’inverse une “fuite en avant” du modèle “productiviste”.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Irriguer du maïs sur un terre pauvre en matière organique est une bêtise.
La matière organique du sol peut stocker 400 M3 par hectare.
Mais pourquoi donc les sols sont-ils devenus pauvres en matière organique ? Ignorance, labour et glyphosate….
Franchement, les méga-bassines me semblent une aberration.
D’accord pour prévoir des retenues ici et là, en des emplacements judicieusement choisis afin de retenir les eaux de ruissellement. Une partie s’infiltrera et une partie restera qu’on pourra utiliser. Sans compter que la partie infiltrée pourra toujours être puisée si elle n’a pas déjà été utilisée par la végétation.
Mais puiser en hiver dans les nappes phréatiques superficielles pour stocker à l’air libre où une grande partie s’évaporera, c’est à mon sens idiot. Sans compter que ce sont probablement les nappes superficielles qui finissent quelques siècles plus tard, par alimenter les nappes profondes.
Bonjour. L’Europe s’écroule économiquement et on focalise sur les bassines etc….. Bien joué les mecs!!!!
Pas de maïs en france cette plante mexicaine impropre à la consommation humaine a besoin d’énormément d’eau l’été quand il n’y en a que peu,normal c’est une plante qui est gourmande e, eau l’hiver au mexique ,saison qui est l’été chez nous.Les Romains disposaient d’après les experts de trois fois plus d’eau que nous par personne et par jour Alors stockons l’eau et supprimons le maïs
Le mur de la réalité viendra, quoiqu’on dise.
Cette mégabassine finira naturellement par s’effondrer à partir du moment où la nappe phréatique en dessous est vidée pour transférer la charge au dessus.
La nature a toujours le dernier mot et le temps joue contre les mégas investisseurs.
les écolos ceux sont des citadins qui expliquent aux ruraux
comment ils doivent vivres !!!
Un débat affligeant
“il va faire de plus en plus chaud , il faut nous préparer ,c est inéluctable la température va augmenter” etc etc: très bien mais pourquoi lors du dépot de mon permis de construire le 4 aout 2022 celui ci m a t il été accordé a la condition que 90 p cent de mes fenètre soient au sud ?
@espadrille. Croire que les ruraux savent mieux que les citadins comment ils doivent vivre est tout aussi bête. Il y a des tas d’exemples (indiens anasazis, civilisation de l’hindus, mayas, …) de civilisations qui se sont effondrées pour avoir sur-exploité leur environnement sans même s’en rendre compte. Aujourd’hui on comprend mieux comment certains environnements se sont dégradés à cause de l’irrigation mal conçue par salinisation des sols. Quand je vois notre agriculture hyper productiviste basée sur le rendement, désolé mais je ne peux pas être rassuré.
l’Australie, pays qui souffre de sécheresses pluri annuelles et de zones semi désertiques, recupere au maximum l’eau de pluie. Les maisons et immeubles sont equipes se reservoirs, mais aussi les abris bus, et dan fait la plupart des toitures et auvents.
A la campagne tout senivelle est utilisé pour créer des lacs artificiels creuses.
L’irrigation scientifique et le goutte à goutte sont largement utilisés.
Mais le choix des cultures et elevage est aussi scientifiquement choisi pour s’adapter au terrain et climat.
Ça fonctionne très bien depuis longtemps.
Viens MIRZA on émigre . Ils sont devenus fous & suicidaires .Allons VIVRE ailleurs .
Tchao !
Difficile à priori d’être contre le stockage de l’eau de pluie par l’écoulement et le pompage des nappes superficielles, lorsque l’on habite la campagne et que l’on reproduit à l’échelle micro-individuelle ce schéma: eaux du toit servant à alimenter une mare riche en poissons et à arroser le jardin paillé. Cependant, l’observation d’autres projets campagnards m’incitent à beaucoup de prudence dans mon jugement. Que ce soit la multiplication des surfaces drainées qui laisse la plupart du temps un terrain d’autant plus sec qu’il a été labouré et amendé artificiellement, que ce soit le foisonnement de projets de stations de bio-gaz ( en ponctionnant abondamment au passage des terrains propices à la polyculture), que ce soit comme je le vois de plus en plus de très anciennes fermes à productions locales en production importée de luxe ou en haras de loisir, le dénominateur commun est bien souvent la main-mise de la (haute) finance sur des secteurs plutôt traditionnels. Sur le sujet qui nous concerne, la puce à l’oreille est d’une part la multiplication soudaine de ces projets (la nouvelle poule aux oeufs d’or), d’autre part, au vu des chiffres existants (8,6 millions de M3 pour 400 exploitants, mais plus réellement 230), la course au regroupement que cela va engendrer, sans tenir compte de la résilience réelle dont le monde agricole a besoin: pour les détracteurs du projet, le fait que la transition vers l’agroécologie comme contrepartie reste très vague est un signe qui ne doit pas tromper. Et pour cause, à l’instar de ce que j’ai connu dans mon enfance, l’eau se stocke d’abord dans les terrains et aux abords des haies.
Écoutez la spécialiste en hydrologie, Emma AZIZA, et vous comprendrez aisément que ce type de Bassines est complètement aberrant.
Je respecte ces gens qui ont le courage de se mettre hors la loi pour attirer l’attention sur des problèmes vitaux, aussi bien pour l’humanité que pour la bio-diversité.
J’adore suivre vos chroniques économiques, Mr SANNAT, mais je déteste vos positions virulentes, hautaines et condescendantes envers ceux qui tentent, par tous les moyens, de préserver le monde que nous laisserons à nos enfants.
Par exemple, Gréta Thunberg est, certes, une personnalité clivante, mais j’admire son travail.
Les ressources en tout genre sont limitées et l’énergie bon marché est définitivement finie.
La croissance du PIB est une notion qu’il nous faudra oublier, de gré ou de force.
nos anciens étaient ils plus intelligents ???? ils ne pouvaient pomper l’eau des nappes phréatiques ….mais ils savaient détourner l’eau des rivières et des fleuves pour permettre l’irrigation…. Canal du Midi ,canal de Craponne…. pont du Gard …..aqueduc…..
Mais c’était un autre temps
ouiiiii! faisons quelque chose!!! trions les déchets pour augmenter la marge de Veolia et nous donner bonne conscience! (et remplacer cette action d’éclat par… rien du tout pour la terre)
“Mobiliser l’intelligence humaine” hum… n’est-ce pas ce que à quoi l’homme c’est consacré depuis des siècles, et l’on peut permettez-moi émettre des doutes quant au bien fondé de cet investissement.
Bien dit espadrille !!! Et en plus ils migrent tous à la campagne !!!
“Nous sommes officiellement face au réchauffement climatique et nous allons tous mourir dans d’horribles souffrances nous disent les jeunes « gretistes » éco-anxieux un i-phone à la main et du quinoa chilien dans l’assiette après avoir passé un petit week-end à Rome en Ryan-Air au départ de Beauvais.”
A 100 % d’accord avec vous Charles.
Oui pour construire un nouveau monde ; de bon sens et de cohérence svp!
Non pour une nappe phréatique et la stocker à ciel ouvert en pleine chaleur en oubliant l évaporation naturelle (foggara, qanat… 3000 ans d expérience…)
Oui pour une gestion intelligente des ressources
Non pour une gestion des ressources confiée à des Financiers (la démonstration de la JP Morgan devrait interroger…)
Arrêter avec la nappe phréatique qui va se vider en emplissant les bassines!!
les niveaux des nappes sont surveillés en permanence
et on ne peut pomper que si le niveau est à une certaine hauteur Voir l’immense nappe de beauce qui va de Orleans à Chatres et La seine et marne : le niveau est pompage à volonté, le niveau est normal vous avez un quota d’eau à respecter, le niveau est bas vous avez des restriction en fonction, du niveau !
Tous ceci établi par un accord avec le ministère de l”agriculture et il en est de même avec les rivières.
Et je pense qu’il en sera pareille avec les bassines d”ailleurs beaucoup sont empli avec des cours et de l’eau qui va à la mer.
Allez en Espagne voir comment l’eau des Pyrénées est utilisé plusieurs d’abord production d”électricité plusieurs fois puis pour les villes puis nettoyer pour l’irrigation des cultures elle finit à plus de 200 km de son point de départ et ceci depuis Franco !!!!!
Le stockage de l’eau, il faudra y venir (encore faut-il qu’il y ait de l’eau!!)mais en contrepartie d’une agriculture adaptée aussi au changement climatique et plus de type intensive.
En montagne, les bassines c’est pour que les pinpins puissent skier sur neige de culture (cf le projet de La Clusaz….et les autres), ce qui, chacun sait, est une obligation vitale…..
Moi je veux bien arrêter la production de maïs, mais quand on voit toutes les applications, faudrait peut être préparer le terrain si l’on ne veut pas prendre une grosse claque.
une aberration ces bassines !… personne n’a calculé l’évaporation dans une eau exposée en plein soleil avec des températures de 40° et plus ?
Au Maroc, on a essayé depuis longtemps et renoncé en particulier à cause de cela, mais en France on est bien trop malin et l’expérience de ces gens qu’on regarde de haut ne compte pas !
Les escrologues (écologistes de Jadot) pratiquent l’écoterrorrisme, ils pratiquent la désobéissance civile à outrance et le sabotage (il tranche une canalisation d’où perte d’eau).
Les bassines ont été utilisées en Espagne avec succès pour stocker l’eau.
Bonjour/bonsoir à toutes et à tous,
On nous parle d’aberration surtoutvis à vis de l’évaporation qui résulterait de ce type de stockage…
Moi je réponds Montsouris, partout et pour tous.
Ensuite sniff sniff ouin ouin Israël est un grand producteur de fruits et légumes en plein désert…
Les solutions n’existent mais il faut les taire comme pour les voitures à hydrogène.
Vous êtes pour nos décideurs des bassines de richesse qu’ils faut savoir drainer pour ne pas assacher leurs richesses…
Réfléchir est un délit !
Bonne journée à toutes et à tous.
Bonjour,
Le problème de l’eau ne date pas d’hier. Le préfet Bernard a fait un rapport (1994) qui a contribué à la prise de conscience de l’eau et des zones humides et donc par la suite à leurs protections. Dans son rapport il montre bien que c’est un problème global. Ex. quand on remembrait les terres agricoles, tout un réseau de drain a été créer pour drainer l’eau, de même les talus ont été détruit, etc.
Aujourd’hui certains talus sont classés dans le PLU de votre commune, et sont parfois détruits sans sanctions ! savez-vous que les agriculteurs pour pouvoir toucher les aides de la Pac doivent aussi avoir des ZIE (zones d’intérêts écologiques comme talus, bord de rivières, zones humides…).
C’est aussi pourquoi l’artificialisation des terres doit cesser, l’eau s’écoule des parkings, toitures et routes et va directement au fossé (sans être traitées) puis à la rivière et ensuite elle est (parfois) prélevée pour être potabilisée et venir à votre robinet (avec les polluants urbains) c’est pareil dans les champs, l’eau s’écoule n’est plus arrêtée par les talus et les zones humides et les polluants se retrouvent à votre robinet.
Il existe des systèmes pour stocker l’eau (jardin d’eau, noues…) en ville. La température augmente sur les surfaces artificialisées par rapport aux surface enherbées, nous l’avons vu cet été.
Pour les infos de votre région, je vous invite à aller sur le site du BRGM qui sort une étude mensuelle sur l’état des nappes.
@elep, “on ne peut pomper que si le niveau est à une certaine hauteur “vous plaisantez ? bien sûr que l’eau est pompée grâce à une dérogation du préfet ! on peut même pomper l’eau sous le débit réservé du cours d’eau !
D’accord avec Cédric: stocker l’eau en surface où elle va intensément s’évaporer en été me semble pour le moins étrange. Interrogez les propriétaires de piscines: en été ils n’arrêtent pas de “compléter” car le niveau de l’eau baisse rapidement. Donc on peut légitimement s’interroger sur la pertinence de ces méga-bassines.
Chez moi où il y a beaucoup d’étangs, on préconise d’en combler un grand nombre, justement parce qu’ils mettent à la surface, de l’eau qui devrait se trouver dans la nappe phréatique, et aussi parce qu’en période de fortes chaleurs ils évaporent une quantité très importante d’eau. Et la on construit de grosses bassines hautement artificielles qui ne ferra que priver d’eau le milieu naturel, celui où on puisse de l’eau pour la consommation humaine, et qui évaporera un maximum d’eau.
Une totale ineptie pratiquée depuis de longues années en Espagne, et qui a prouvé son inintérêt, et qui ne règle aucun des problèmes de fond. Mais en France, on se croit supérieurement intelligent et jamais on se fiera aux expériences étrangères. En attendant, cela n’empêche pas toutes les communes de France de continuer à détruire toutes les zones humides, imperméabiliser un maximum de terres, empêchant ainsi l’eau de s’infiltrer et de recharger les nappes phréatiques. Une belle diversions ses bassines, histoire de pouvoir continuer à bétonner en paix !
oui aux bassines point !!!
je n’en peux plus de ces ecolos qui veulent nous forcer à vivre à leur facon.
Je suis a la campagne profonde, et ici on stocke l”eau depuis toujours, dans des trous, crée par l’homme, des puits, etc….
des que l’on peut stock on stocke point.
et c’est ces gens qui vont venir nous expliquer comment vivre.
Les ecolos et la plus part des gens ne voient pas que l’avenir de la france justement c’est le stockage de l’eau.
et il va en falloir des bassines, car au rythme ou vont les choses rapidement les ecolos vont se rendre compte que sans eau stocké il n’auront plus grand chose a proteger.
ras le bol des ecolos. ces gens sont des extremistes completement debile.
Si l etat était pour le stockage de l eau, il obligerait les nouvelles constructions à installer des réservoirs pour cela. Mais c est tout le contraire qui se passe.
@elep
Vous avez tout dit 🙂
Oui les capteurs sur les nappes fonctionnent bien jusqu à Reims d ailleurs
Oui l eau de Montagnes est utilisée depuis les Romains
Oui tout ce qui monte doit redescendre
Non votre comparaison ne fonctionne pas partout en France Hélas…
Oui nous copions le model Espagnol ; regardez les sables d Olonnes, qui attendent le décret pour insérer des eaux vannes retraitées dans le circuit eau potable.
Non pour le model Espagnol, il est si prolifique que cette ressource est très mal partagée sur leur territoire…
Les mêmes causes créent les mêmes conséquences (^_^)
@elep +1
D’autre part si nous ne faisons rien demain nous mourrons tous par manque de nourriture. C’est bien gentil de critiquer l’agriculture intensive mais avec une population mondiale d’environ 7/8 milliards c’est pas avec l’agriculture bio/bobo que vous allez les nourrir.
Les bassines n’ont pas été créées de façon anarchiques, les études ont été faites en coordinations avec les autorités administratives agricoles/gouvernementales.
On a l’impression d’être revenu au temps du moyen âge et des peurs du progrès.
Je m’amuse à lire la plupart des commentaires trouvant qu’il y a un grand déphasage entre l’analyse de Charles et ses lecteurs.
Et malheureusement, comme d’habitude, je réalise qu’il est difficile d’aborder un sujet aussi complexe perché dans son sentimentalisme.
On assiste à un énoncé de lieux communs, d’assertions dénuées de toute analyse de fond, il faut donc faire preuve d’une certaine humilité et s”élever en écoutant les experts et les gens de terrain.
Lorsque Charles nous dit que seul 1% des eaux pluviales sont stockées, l’unanimité devrait se faire pour trouver judicieux de stocker l’eau de l’hiver pour la restituer l’été.
La rituelle critique du maïs qui n’a pas sa place en Europe prouve une incompétence.
On pourrait le dire également de la betterave qui a été introduite en France suite au blocus de Napoléon.
Pourquoi se priver d’une plante qui est en phase avec notre climat ?
En effet le maïs est une plante prodigieuse en matière de captage solaire (photosynthèse) elle offre le meilleur rapport quantité énergétique fournie en regard de l’eau et des intrants consommés.
Il faut admettre que malheureusement celle-ci est consommée l’été, d’où le bien-fondé de stocker l’eau de l’hiver pour la restituer l’été.
C’est la culture qui valorise le mieux l’engrais azoté et la pire des aberrations est bien le rendement minable d’une culture de maïs qui a subi une sècheresse car la fumure a été apportée sitôt le semis, sur un hypothétique rendement élevé. car aucun agriculteur ne sème sans l’espoir d’un rendement correct couvrant ses frais et dégageant un minimum de revenu.
Si ce rendement n’est pas atteint, l’engrais a été apporté pour rien, en pure perte, de quoi crier à la pollution inutile avec raison.
Se donner la possibilité d’irriguer, c’est donc optimiser les intrants, engrais, désherbant, etc… y compris le fuel consommé pour le travail de la terre.
Je peux comprendre que tous ceux qui sont opposés à toute forme d’agriculture intensive soient opposés à l’irrigation donc aux bassines mais qu’ils assument des pénuries alimentaires avec ses conséquences sur les prix ainsi que la discrimination qui s’ensuivrait entre ceux qui auraient les moyens d’en assumer le prix et les autres.
N’oublions pas que l’Europe est importatrice de maïs et surtout de soja, plante également consommatrice d’eau l’été .
Comment ne pas mettre le doigt sur l’incohérence de tous les ya ka qui revendiquent une renationalisation des productions en même temps qu’ils se priveraient d’une production nationale de base en cédant à l’air ambiant d’un écologisme idéologique.
Je vous laisse imaginer les conséquences induites par le choix d’un gouvernement qui, par décret, instituerait l’obligation de l’agriculture biologique ?
Ce serait la révolution dans l’année comme au Sri Lanka !
“Nous sommes officiellement face au réchauffement climatique”
Quand on regarde devant sa porte, oui…
Mais pendant ce temps, il n’a JAMAIS fait aussi froid dans l’hémisphère sud, et dans l’est des états-unis, ils ont aussi un autre vision des choses…
Moi je dis, profitez-en bien… vous regretterez cette douceur automnale dans peu de temps…
Je ne m’étendrai sur le fait de savoir s’il faut des “bassines” ou pas, est-ce que c’est fondé ou pas, je ne suis pas dans le circuit “grosse agrikultur”.
Ce qu’il y a de sûr, à mon avis, c’est que acclimater du maïs sous le 45 ième parallèle ne fut peut-être pas une idée géniale, d’autant plus qu’il a fallu créer des infrastructures pour permettre ce type de culture. Donc, à un moment ou l’autre, on s’est mis en situation de dépendance, de porte-à faux. Et le jour où il ya de gros soucis, le château de carte s’effondre.
Le problème est que ce maïs est destiné à l’alimentation animale, animaux que nous consommons, soit directement, soit par ce qu’ils produisent.
Si, à un moment de la chaîne il y a un grain de sable, tout en pâtit, et le consommateur au final.
Moralité, nous sommes condamnés à la fuite en avant, qui finit toujours par une chute, ou a revoir la copie.
Le drame, c’est quand le politique et les gros sous s’en mêlent. Là aussi il y aura du ménage à faire et prendre des décisions sensées !
il faut être stupide pour ne pas comprendre que ces bassines sont nécessaires.
1) Si nous n’avons plus d’agricultures, il faudra donc dépendre d’autres pays pour nous nourrir.
2) faire des réserves en hiver pour avoir de l’au en été, ce n’est que du bon sens
3) avoir de l’eau à proximité, permet d’éteindre un incendie plus rapidement
etc …
Et si on revenait à des variétés de céréales ou maïs moins gourmandes en eau ? Redécouvrir de vieilles variétés plus adaptées à notre climat (… et à des sols moins dégradés?)
Bravo à Mme Aziza, directrice de l’Ecole des Mines, de nous montrer que ces bassines correspondent avant tout au désir de contourner la réglementation des interdictions d’arroser en période de sécheresse !
Pour ceux qui parle d’évaporation !!
Ben pourquoi les mers ne sont pas encore à sec ( raisonnement absurde mais je me porte à votre niveau)
S’il y a évaporation il y aura de la pluie plus tard.
Sinon comment expliquer que le petit lac pas loin de chez moi est toujours 3n eau avec un appoint minimal
Lavoisier reviens leur expliquer stp
J’en peux plus
Comme quoi : On ne peux pas être un spécialiste d’économie et de stratégie de l’eau en même temps …
mais pour être honnête : C’est pas sur ce terrain qu’on vous juge Charles …
Il y en vous vous êtes excellent, mais pas sur celui là
Amicalement
Mais pourquoi donc l’agriculture est-elle devenue productiviste ? Parce que la population n’arrête pas D’AUGMENTER !
Même chose pour les logements.
Pourquoi des “bassines” ?
Pourquoi les agriculteurs ne créent-ils pas des bassines individuelles , chacun selon ses surfaces à irriguer (par goutte à goutte) ?L’investissement pourrait être partagé .
Voilà que je me mets à donner des conseils …!!!
Laissons faire les experts en hydrologie … à mon avis , ils ont étudié toutes les situations .
Il y a deux façons d’aborder le problème de la production agricole:
1. on plante (ou élève) ce que l’on a envie de planter (ou d’élever) puis on crée des systèmes et structures pour que cela donne les rendements souhaités (voire rêvés)
2. on étudie la géographie le climat, l’hygrométrie, le sol et on plante ( ou élève) ce qui est adapté à ces données
les conséquences dépendent du choix qui est fait.
@LCH
Votre citation sur Lavoisier pique ma curiosité… si entendu que le propriétaire du petit lac ne s appelle également Lavoisier (^_^)
Encore auriez vous cité Halley… éduquez moi svp ?
@ives les consommateurs de surproduction sont les citadins et non les ruraux 3% qui savent compter et réutilisent avant de recycler. Pour les rendements je pense que vous allez être rapidement servi.
Le fautif est ce celui qui courre ou celui qui pousse au cul?
Personnellement j’ai arrêté de courir après le rendement, je vend plus cher, malheur aux pauvres dans votre société à venir.
Je syphone l’eau chez toi pour la stocker chez moi.
(Toute l’année sans mettre les pieds chez toi !)
Quand t’as besoin, t’as mon Numéro.
On discutera du prix de l’eau 🙂
@ l’attention de persylvain sur 2 novembre 2022 à 11 h 38 min
Ton texte contient des trucs pas totalement inintéressants.
Néanmoins,
sans titres ni intertitres introduisant en une ligne le contenu des 2 à 3 paragraphes suivants, le lecteur perçoit dans tes intentions celle d’un long soulagement.
C’est une diarrhée verbale ! (Logorrhée)
On s’y perd Sylvain.
TDA/H ?
Par quelque chemin qu’elle passe, l’eau va à la mer.
Dans certains Pays on dessale l’eau de mer pour continuer à vivre. Cela nécessite une dépense d’énergie énorme. Souvent fossile de surcroit. Alors, chercher à en retenir un peu dans les Pays où il pleut encore en hiver, me parait de bon sens. N’en déplaise à nos scientifiques autoproclamés!
Je viens d’un pays de montagne et déplore ne plus pouvoir me désaltérer, depuis une quarantaine d’années, de l’eau de la neige qui s’accumulait au fond des couloirs d’avalanche durant l’hiver. Il faut maintenant la pomper au fond de la vallée pour lui faire remonter la pente. Dans cette nappe phréatique on retrouve à la fois cette eau de neige mélangée à toutes les eaux de neige et de pluie usées,”traitées”, pour avoir déjà fait plusieurs fois le circuit. J’ajoute que cette eau a pour sa majeure partie été utilisée, voire gaspillée par le tourisme saisonnier.
Alors, les bassines sont une bonne solution pour ne pas boire que de l’eau usée.
Bonjour à tous
Il y de bonne remarques faites par JM , Le Franc-Comtois , Merisier….. et d’autres :
Les principaux problèmes sont l’inadaptation plus ou moins importantes des variétés mises en culture devant le changement climatique .
Une mention particulière au maïs dont “on” a sélectionné les variétés les plus productives pour avoir le maximum de bénéfices et qui est utilisé en masse pour l’élevage intensif……..qui est tant décrié que l’on veut le réduire !
Super maïs dont “on” n’a pas regardé la consommation d’eau …… C’est cucul !
Et si on parlait du remembrement qui a supprimé des milliers de kilomètres de haies qui retenaient l’eau ??
Haies qui empêchaient les inondations graves qui sont devenues récurrentes il me semble ……..
Ne parlons pas des zones humides “qui ne servent à rien” selon certains…..
A remarquer qu’il est “rentable” pour les entreprises de terrassement de remblayer les mares et les étangs pour les remplacer par des bassines …….
Bien souvent ces entreprises sont dirigées par des agriculteurs …….. Cherchez la collusion d’intérêts !
On entend le pour et le contre concernant les “bassines” , surtout du “pour” , par des études faites par qui et au profit de qui ? ?
Cherchez qui a payé cher les études favorables…….
Au moins la perte par évaporation de 10 à 20% du volume d’eau stocké dans les “bassines” n’est en général pas contesté…….
Volume qui n’aurait pas été perdu si il était resté sous terre dans la nappe phréatique…….
Salutations désabusées
En Namibie, pays africain parmi les plus arides au monde, l’eau est gérée de manière complète : ce qui est usé et est recyclé intégralement, et réinjecté dans le circuit d’eau potable. Oui, même celle des WC… En effet, si en France on recycle les eaux usées, il n’y a pas la dernière étape qui permettrait de réinjecter cette eau dans le circuit de l’eau potable. C’est interdit par le législateur, et donc relâché dans la nature…
https://www.veolia.com/fr/newsroom/actualites/eau-potable-recyclage-eaux-usees-windhoek-namibie
Namibie : Windhoek produit depuis 50 ans de l’eau potable à partir de ses eaux usées
Windhoek, la capitale de la Namibie, fête aujourd’hui les 50 ans de son usine de production d’eau potable à partir des eaux usées ! Mise en service en 1968, cette usine était la première au monde à développer un tel procédé. Elle est gérée depuis 2001 par WINGOC – Windhoek Goreangab Operating Company, un consortium qui réunit Veolia, Berlinwasser International et WABAG..
https://www.parismatch.com/Actu/Environnement/Quand-la-Namibie-recycle-ses-eaux-1588206
Pour répondre à la situation de stress hydrique et au défi de sa démographie galopante, Windhoek, sa capitale, mise depuis cinquante ans sur la transformation des eaux usées en eau potable.
https://www.lemonde.fr/afrique/video/2021/12/04/en-namibie-la-ville-de-windhoek-donne-a-boire-ses-eaux-usees-recyclees_6104716_3212.html
Un quart des besoins en eau potable de la capitale namibienne est issu d’une usine de recyclage dont la technologie s’affranchit de l’étape du retour en milieu naturel.
Conclusion : si c’est possible dans ce pays africain pourtant pas très riche, pourquoi est-ce interdit en France ? Je répète : c’est interdit en France.
LE CO² n’est pas du tout responsable du dérèglement climatique, ou alors de façon totalement marginale.
En revanche, il apparait maintenant que le principal gaz à effet de serre, c’est la vapeur d’eau. Nous avons pompé des milliers de milliards de m3 d’eaux fossiles qui se sont évaporées et sont parties dans l’atmoshère et ont perturbé le cycle de l’eau. Les barrages immenses, les trois gorges, le Nil, en Californie ou en France, ont favorisé des surfaces d’évaporation intenses. En Irak, aux barrages l’eau baisse de 7 m de hauteur par an. Construire des bassines pour recréer des zones humides est EXACTEMENT ce qu’il ne FAUT PAS FAIRE. Ce sont des idées vieilles, dépassées. Il faut arrêter ce genre de conneries, tout de suite.
PS : au néolithique, les anciens faisaient des canaux d’irrigation couverts par des pierres plates, afin d’éviter l’évaporation et la déperdition d’eau. C’est complètement hallucinant de penser que 8000 ans plus tard, nous sommes collectivement beaucoup plus cons qu’eux.
Bonjour Charles ,
Je suis un paysan bio assez pour ne pas dire souvent d’accord avec vous sur des sujets commun.
Sur le sujet des bassines il y a beaucoup à dire mais le type de projet mis en place est contre productif, reservé a une élite, et très dépendant des finances publiques donc du contribuable(au même titre que la politique Agricole Commune).
Loin d’être un anti bassine, je suis pour des projet a taille humaine, en phase avec les productions et leurs impacts economiques et surtout adaptées aux milieux et aux ressources disponibles dans le temps.
Je vous lis toujours avec intérêt et merci pour vos prises de positions.
Que de spécialistes qui, à mon sens, n’ont jamais rien fait pousser de leur vie, et ne connaissent le travail agricole et l’agronomie que par les fadaises écolos abondamment relayés par une presse totalement ignorante du sujet et qui adore le catastrophisme ce qui fait vendre ses journaux et ses articles.
On ne cultive rien sans eau, n’en déplaise à tous les rêveurs.
-Le maïs est une plante peu gourmande en eau, bien moins que le blé. Il faut environ 550 litres d’eau pour produire 1 kg de blé, 400 pour 1 kg de maïs grains, 250 pour 1kg de maïs fourrage. Cependant le blé a besoin d’eau au printemps, tandis que les besoins du maïs sont élevés en été, lorsqu’on manque d’eau, d’où la nécessité de stocker lorsqu’il y en a.
-Un ha de maïs absorbe plus de CO2 qu’une forêt au cours de son cycle, peu connu mais exact. Or une, toute forêt (même s’il y a des variations selon les arbres) consomme infiniment plus d’eau à l’hectare que le maïs.
-Le système racinaire important du maïs, qui reste dans le sol, après son cycle, en fait une plante précieuse lorsqu’on travaille en agriculture de régénération des sols.
(précisions : je ne cultive pas de maïs et je n’en ai jamais cultivé, mais j’en connais la valeur agronomique…)
-Oui les bassines s’évaporent… et c’est à peu près au même rythme qu’une forêt qui transpire, mais pas plus. Tous les végétaux transpirent, certains énormément, cela dépend de leur métabolisme C3, C4 ou CAM.
-Lorsque la nappe phréatique est saturée, se produisent des inondations qui posent problème tant au niveau des habitations que des cultures. L’eau en excès fini par rejoindre des cours d’eau pour partir à la mer. Renvoyer l’eau à la mer lorsqu’on en a en excès est quand même un comble lorsqu’on glapit au sujet du réchauffement climatique.
-Une nappe phréatique est une nappe de faible profondeur qui se recharge en 1 à 4-5 ans selon la géologie du sous sol. Cela n’a rien à voir avec les nappes fossiles à grande profondeur, qui sont très anciennes et qu’il faut bien sûr éviter de toucher.
Des géologues du très officiel BRGM, spécialisés dans les questions hydrologiques, publient chaque mois pour toute la France un état précis des nappes et des pompages possibles ou interdits. On sait donc pertinemment où on est.
-Les anti bassines ne sont pas tous anti bassines loin de là, les journaux mainstream remontent des informations erronées. Une fraction importante des soi disant anti bassines exigent que la construction et l’usage des bassines soient strictement réservé aux exploitants en agriculture biologique.
L’agriculture biologique est de faible rendement avec des prix élevés qui en font une niche de gens fortunés (et naïfs). Elle n’est pas du tout meilleure à la santé, mais il est vrai qu’on ne lit les problèmes de contamination au cuivre, l’histoire de la roténone, un insecticide bio, où les affaire d’intoxications par plantes toxiques (faute de désherbage efficace) ou micro organismes (faute de fongicides efficaces) provoqués par des aliments bio à peu près que dans la presse agricole ou médicale.
-Faire des barrages réservoirs et des digues a été évoqué par certains commentateurs qui ne sont visiblement pas au courant d’une entreprise de destruction massive en cours en France depuis 20 ans sous l’égide du ministère de l’Ecologie : “la continuité écologique des cours d’eau”. Au nom de ce délire qui vise à rétablir des rivières naturelles et sans entraves, et à éviter à la caste très sélecte des pêcheurs de saumons de prendre son jet pour aller passer le week end en Irlande, on casse allègrement barrages et digues voir biefs de moulins pluri-séculaires (voir le site Hydrauxois.org qui mène un combat contre cette folie). Bien entendu après c’est la cata un peu partout, on a eu de nombreuses rivières dont les digues avaient été cassées, complètement à sec cet été, les poissons agonisants, ce qui arrive quand on détruit une digue régulatrice permettant des “lachers” et des “retenues” s’il pleut trop.
Certains sites détruits étaient également des sites de production hydro-électriques, parfois de très faible production, mais les 2 barrages de la Sélune qu’on vient d’achever de détruire, c’était quand même 0,5% de la production hydroélectrique française. Les riverains, qui se sont battus avec désespoir contre la destruction de ce qui était aussi un site de détente et de pêche familial, y penseront sans doute cet hiver lorsqu’il y aura des coupures d’électricité.
Pour finir, j’invite tous ces commentateurs qui savent tout sur la culture des plantes, l’élevage, les bassines, etc, d’opérer la grande transition dont ils semblent rêver vers une activité agricole dont ils sont convaincus de tout savoir. De nombreuses exploitations ne trouvent pas repreneur, quittez tout, lancez vous, on en reparle dans 10 ans.
J’habite aux portes du marais poitevin, cela ne fait pas de moi un spécialiste de la question loin de là, mais si il y a une chose que je peux vous dire c’est que la pluviométrie est très basse dans le marais poitevin tout particulièrement depuis qq années. Et les nappes phréatiques sont loin d’être pleine, donc pomper dedans ne me semble pas la meilleure chose à faire.
Mais une chose est sure, comme vous dites, il nous faut développer une vraie politique de l’eau, et il y a des choses à faire, stocker l’exces d’eau de pluie? (surtout que l’on a des épisodes souvent court et intense), changer de modes de culture? Il est temps de réfléchir à tout cela…
Autant stocker l’eau qui tombe du ciel oui, autant je ne comprends pas l’intérêt de pomper l’hiver dans les nappes pour que ça s’évapore par la suite.
Mais surtout, on sait faire des gazoducs mais plus d’aqueducs qui permettraient de baisser les crues et de récupérer l’eau des pluies sevenolles et les stocker dans d’autres départements. Certes ce serait un investissement énorme, mais le jeu en vaut la chandelle : baisse des inondations dans les zones que l’on sait inondables (là aussi avec aqueduc – ca ferait économiser en assurance et en reconstruction à grands frais) et nous permettrait d’avoir ces réserves d’eau pour le reste de l’année.
Mais cette solution qui me semble n’être que du bon gros bon sens n’a à ma connaissance jamais été envisagée par nos dirigeants. D’un autre côté, s’ils avaient une once de BGBS, ça se saurait…
@Rubain, le 2 novembre 2022 à 17 h 35 min
Pas besoin d’aller très loin pour voir cette aberration : uns station de dessalinisation a été ouverte cet automne en Corse …
Très bon exemple de très mauvaise gestion de l’eau …
L’office hydraulique n’a quasiment rien fait depuis 30 ans, et ces derniers travaux étaient sur des plans d’il y a 50 ans …
@ ossola,le 2 novembre 2022 à 9 h 09
Fenêtres au sud : pour faire entrer le soleil en hiver !
La façade sud est facile à protéger du soleil estival qui est très haut dans le ciel.
façade nord : trop de déperdition
façade est : pas trop mal, mais fait chauffer la maison dès le matin en été
façade ouest : trop de chaleur en fin de journée et pas facile à protéger.
Il y a beaucoup de littérature là dessus, faire des recherches sur l’architecture bio-dynamique où autres …
Ce qui me gêne ce sont les mensonges de chaque partie, les pour et les contre… à qui faire confiance ? Ce qui me fait peur, c’est la brutalité des contres, minoritaires, qui par la force veulent nous imposer leurs idée. Ce qui me gêne c’est que si l’on ne fait pas ces bassines nous importerons des céréales au goût carboné. Ce qui me gêne c’est le risque de disparition de certaines exploitations locales qui produisent des céréales françaises.