Bon, si vous habitez Nanterre Préfecture, Cergy-Pontoise ou encore Marne-la-Vallée, vous avez peu de chance de devenir milliardaire…
D’un autre côté, l’argent ne fait pas le bonheur, il évite juste la misère et au-delà d’un certain seuil, cela devient purement virtuel.
Le problème n’est donc pas qu’il y ait des gens riches, au contraire. Nous pourrions même dire que plus il y a de riches, mieux c’est. Le petit soucis c’est que l’argent se concentre dans un nombre très limité de mains plutôt que de se répartir via un partage de la richesse plus homogène et donc macro-économiquement plus efficient pour le système dans sa globalité.
Deux chiffres à retenir :
1 347 personnes pour une fortune cumulée atteignant 5 400 milliards de dollars.
Charles SANNAT
D’après la société de conseil Knignt Frank, 34 230 Londoniens possèdent plus de 10 millions de dollars. À New York, on dénombre 32 500 multimillionnaires. Hong Kong occupe la troisième place dans ce classement avec 24 400 multimillionnaires.
Londres et New York sont en tête du classement des villes où habitent les personnes les plus riches de la planète, rapporte le journal américain The New York Times, citant un rapport de la célèbre société de conseil Knight Franck.
Auparavant, Pékin avait chipé la première place à New York dans le classement des villes où habitent le plus grand nombre de milliardaires (fortune évaluée en dollars, ndlr).
En outre, le nombre de milliardaires dans le monde a augmenté de 4,76 fois ces vingt dernières années, pour atteindre le total de 1 347 personnes.
La prospérité des plus nantis croît plus vite que l’économie mondiale. Depuis 1995, la fortune cumulée de tous les milliardaires de la planète a été multipliée par huit, atteignant 5 400 milliards de dollars (4 909 milliards d’euros), tandis que le PIB mondial n’a que triplé, s’élevant à 77 000 milliards de dollars (70 003 milliards d’euros).