Voilà ce qu’un article des Échos disait il y a un an… Lisez-le attentivement !

« Énergie : GE boucle le rachat «stratégique» d’Alstom »

La clôture du rachat des 70 % de l’équipementier français a lieu ce lundi. Le PDG du conglomérat américain était à Belfort vendredi. Entretien. « Strategic !  » S’il doit résumer en un mot l’acquisition qu’il finalise aujourd’hui, le PDG de General Electric, venu vendredi à Belfort pour adresser un message de « bienvenue » aux salariés d’Alstom, n’hésite pas longtemps… »

Arrêt sur image : le pédégé est à Belfort, je répète, le pédégé de General Electric vient, il y a un an, faire le pimpim à Belfort.

Source de la preuve ici sur le site Les Échos

Puis vous pouvez lire la dépêche d’aujourd’hui, un an plus tard… où en gros, on ferme Belfort, Alstom n’a jamais vendu de tégévé aux USA… mais maintenant on va se faire piller la technologie par nos copains les Américains qui produiront leur tégévé avec notre savoir-faire mais chez eux… en fermant chez nous notre usine de train. C’est tout bonnement énorme.

On se fout donc royalement de notre gueule, mais comme tout le monde s’en fout et que le Patapouf élyséen fait des tweets « @fholland »…. nous n’avons que ce que nous méritons.

Charles SANNAT

PARIS, 7 septembre (Xinhua) — La direction d’Alstom a annoncé mercredi la fermeture de son site de production de trains situé à Belfort (Territoire de Belfort) d’ici à 2018 et son transfert à Reichshoffen, dans le Bas-Rhin, invoquant une baisse de commandes.

« Ce ne sont pas des licenciements, c’est un transfert d’activité », a précisé le service presse d’Alstom, contacté par Xinhua.

Sur deux ans, les unités de production de trains de Belfort seront progressivement transférées à Reichshoffen et seules les activités de services (maintenance et réparation) seront conservées à Belfort, a indiqué Alstom.

Sur les 480 personnes travaillant sur le site de Belfort, 400 travaillent à la production des trains.

« Les salariés concernés vont recevoir un courrier de la direction les informant du transfert de leur poste à Reichshoffen mais ils auront également la possibilité d’être transféré dans l’un des douze autres sites d’Alstom en France », a fait savoir Alstom à Xinhua.

Interrogé sur les raisons de ce transfert, le constructeur ferroviaire français a déclaré que le site de Belfort, qui produit principalement des trains, était « très impacté » par la crise du Fret depuis une dizaine d’années et la baisse des commandes a des répercussions sur l’activité de plusieurs sites. C’est pourquoi la charge des sites d’Alstom en France va baisser de 30 % d’ici à 2018.

La baisse des commandes du site Alstom de Belfort préoccupait les syndicats depuis fin 2014, qui redoutaient des suppressions de postes. En mai 2015, Emmanuel Macron alors ministre français de l’Économie, avait déclaré lors d’une visite sur le site : « Notre objectif, c’est zéro licenciement chez Alstom Transport. »

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