La banque Goldman Sachs, surnommée la banque qui dirige le monde, est prise dans un nouveau scandale. Il faut dire que cela devient une habitude chez ces gens-là, Monsieur !

Le nouveau scandale s’appelle le “Scandale 1MDB”, du nom du fonds souverain malaisien, et cela pourrait coûter des millions de dollars à l’ancien PDG de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, et à d’autres hauts dirigeants de la banque américaine puisque le conseil d’administration de la très célèbre banque d’affaires américaine a décidé de geler le paiement des primes encore dues à Blankfein dans l’attente des résultats d’une enquête.

L’affaire est d’une grande simplicité, même si les mécanismes sont toujours plus “complexes”.

Il s’agit du détournement ni plus ni moins que de plusieurs milliards de dollars de ce fonds souverain, ce qui d’ailleurs a entraîné la chute du gouvernement malais et de la coalition qui dirigeait la Malaisie.

“Le parquet malaisien a engagé des poursuites contre des filiales de la banque, ainsi que contre les ex-banquiers Tim Leissner et Ng Chong Hwa.

Les enquêteurs se penchent notamment sur des émissions obligataires de 6,5 milliards de dollars que l’établissement américain a contribué à organiser entre 2012 et 2013.

La banque est aussi poursuivie par les autorités américaines.”

C’est toujours la faute de quelques brebis galeuses !

“David Solomon, qui a récemment remplacé M. Blankfein à la tête de la firme, a défendu vigoureusement son établissement et mis les malversations sur le compte de quelques individus.

«Ce que nous n’avions pas anticipé est qu’un groupe d’individus et de responsables étrangers puissent orchestrer une fraude aussi répréhensible», avait-il déclaré peu avant Noël dans un message vidéo à ses équipes.”

C’est donc toujours la même histoire, de l’appât du gain et de l’argent, bon serviteur, mais bien mauvais maître.

D’ici quelques mois, et après avoir payé quelques milliards d’euros de pénalités et mis en prison un ou deux lampistes troufions idiots utiles, nous entendrons la banque nous expliquer qu’il ne faut surtout pas réguler le secteur bancaire, et laisser les banques faire elles-mêmes.

D’ailleurs, je suis sûr que Goldman Sachs travaille même déjà sur un code de bonne conduite…

Charles SANNAT

Source le Journal de Montréal ici

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