Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Ce monde est devenu triste.

Notre pays est plongé dans un terrible voile de tristesse indéchirable. Un brouillard impénétrable.

C’est étrange quand on y pense.

Pour ceux qui ont mon âge (45 ans et plus) nous nous souvenons du monde d’avant quand ces souvenirs, qu’il faut cultiver, n’ont pas été effacés par les télévisions, les médias et autres médias de propagande qui nous force à vivre dans l’immédiatement d’un éternel présent.

Il n’y a qu’aujourd’hui qui compte.

Il fût un temps où le temps s’écoulait différemment, autrement. Bien plus lentement.

Plus je vois ce monde avancer et se « technologiser », plus je vois, aussi, la tristesse et la dépression avancer.

Partout on nous rogne jour après jours nos libertés.

On ne peut plus rouler, plus chasser, plus bouffer de la viande, plus dire ou parler, on ne peut plus insulter, déraper, ou même dire des conneries qui se seraient rien d’autres que des conneries. Aujourd’hui une ânerie de comptoir vous emmène au tribunal, la Direction de la police judicaire vient perquisitionner chez vous parce que vous avez dit quelque chose qu’il ne faut pas dire.

Partout, en tout, et sur tout, les nouvelles règles, normes et lois fabriquent chaque jour de nouveaux coupables.

Chaque attentat, chaque fait divers est l’occasion de rogner un peu plus sur ces libertés du quotidien.

Chaque crise est l’occasion de réduire encore un peu plus le champs d’action des petits.

Puis vint la pandémie.

Et cette pandémie, ce virus sont l’excuse à tous les arrangements contre nos libertés.

Vous ne m’entendrez jamais comme un Bedos, dire qu’il faut laisser tomber les masques !

Ce que vous m’entendrez dire, c’est que dans toute nation libre, mature et démocratique, nous devrions pouvoir débattre, et, même nous insulter si nécessaire sur les plateaux, dans les journaux, pour que de ces échanges contradictoires ressortent des éléments forts permettant à chacun de comprendre ce qu’il se passe.

La réalité c’est que nous n’avons aucun débat sur nos libertés.

A aucun moment on pose le vrai sujet.

Quelles limites aux libertés individuelles dans une démocratie en cas de pandémie ?

Dit autrement, comment optimiser les mesures sanitaires et conserver, sauvegarder les libertés les plus essentielles ?

C’est un vrai sujet.

Un sujet qui devrait être sur toutes les lèvres et qui devrait nécessiter beaucoup de réflexions et d’échanges.

Voici quelques seconde de l’intervention salutaire de Sylvain Tesson sur LCI.

On nous prépare, on nous créé, on nous construit, sans nous demander notre avis, un monde sans liberté, et un monde d’une telle tristesse…

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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