La pédagogie étant basée sur la répétition comme le disait la femme du Pépé, à savoir la Mémé, je le répète.
Laisse une planète en bon état à nos enfants n’est qu’une toute petite partie du problème, parce que la solution proviendra surtout du fait que nous laisserons des enfants en bon état pour notre planète, des enfants qui ne seront pas des imbéciles et des abrutis, qui seront bien formés, qui sauront bien penser ce qui veut dire commencer par penser tout court et inventer les solutions dont nous avons besoin et qui existent forcément.
Je vous invite à découvrir cet article consacré à cette pépite française, parce, que, oui, notre pays recèle des trésors de créativité et de gens brillants dont le travail peut changer le monde sans avoir besoin de tous partir s’occuper des chèvres au Larzac en vivant avec des pulls percés dans le froid polaire d’habitats décroissants en mangeant du quinoa végan.
Il n’y a aucune fatalité. Oui nous devons consommer moins et nettement mieux, mais le monde est vaste et riche, nous n’avons pas à redouter le “réchauffement climatique” ni à accepter l’anxiété climatique prélude à la dépression généralisée. Il faut affronter les problèmes et trouver les bonnes solutions pour les résoudre avec entrain, envie et ambition.
“Première mondiale pour le petit réacteur nucléaire de la start-up française Naarea”
Source Sciencesetavenir.fr ici
“Première mondiale pour la société française Naarea, qui vient de réaliser une boucle à sels fondus opérationnelle entièrement en carbure de silicium à une température de 700°C. Cette avancée nucléaire devrait permettre la mise au point d’un petit réacteur modulaire, en vue de décarboner l’industrie, principal émetteur de CO2 aujourd’hui. Entretien exclusif avec Jean-Luc Alexandre, président-directeur général de Naarea.”
La société Naarea, lauréate de l’appel à projets “Réacteurs Nucléaires Innovants” du plan d’investissement France 2030, développe un petit réacteur nucléaire innovant : sa technologie repose sur un réacteur à sels fondus produisant de l’énergie à partir de combustibles nucléaires usagés actuellement entreposés et d’uranium appauvri. Elle vient de réaliser une première mondiale.
“Un réacteur qui permettra la fermeture complète du cycle du combustible nucléaire, le “Graal” absolu !”
Sciences et Avenir : Où en est le développement de votre petit réacteur nucléaire ?
Jean-Luc Alexandre : Ces dernières semaines, nous avons franchi des étapes importantes. Nous avons ainsi mis en place en huit mois la première boucle à sels fondus en carbure de silicium au monde. Cette boucle est opérationnelle et tourne quotidiennement à une température de 700 °C. Le sel à cette température est transparent et liquide comme de l’eau, ce qui est assez fascinant. Ces résultats sont cruciaux pour valider à la fois le matériau utilisé et la technologie globale. Nos tests en laboratoire ont confirmé l’absence de corrosion du sel que nous utilisons, qui est en fait un sel de cuisine. Cet exploit a été réalisé en partenariat avec des laboratoires français, ce qui marque notre engagement pour la souveraineté technologique nationale. Nous avons par ailleurs des résultats très encourageants quant à la synthèse de nouveaux types de sel, incluant de l’uranium et du plutonium, des développements inédits en France.
Pouvez-vous décrire votre concept ?
Nous développons un petit réacteur qui permettra la fermeture complète du cycle du combustible nucléaire, le “Graal” absolu ! Fermer ce cycle permet d’accélérer l’élimination des déchets à vie longue. Alors que ces déchets durent plusieurs centaines de milliers d’années, nos produits de fission auront une durée de vie d’environ 250 ans, ce qui est beaucoup plus gérable. Pour cela, nous avons conçu un micro générateur de quatrième génération basé sur l’utilisation de sels fondus et de neutrons rapides. La maîtrise de la fermeture complète du cycle du combustible est fondamentale, car c’est ce qui pourrait rendre le nucléaire durable. Nous sommes un parfait complément des réacteurs EPR, les réacteurs à eau pressurisée.
Notre petit réacteur de 40 mégawatts électriques occupera un volume équivalant à un conteneur de la taille d’un autobus. Le refroidissement du système, qui fonctionnera à pression atmosphérique, ne nécessitera pas d’eau et n’est donc pas astreint à la proximité d’une rivière ou d’une mer. Par conséquent, il peut être installé dans n’importe quelle usine ou îlot industriel sécurisé – répondant aux normes de sécurité Seveso. Ce module prévu pour être fabriqué en série en usine pourrait être installé sans besoin de beaucoup de génie civil in situ.
En gros, ce mini-réacteur, sans besoin de refroidissement nécessitant des fleuves qui pourraient se tarir ou s’assécher comme c’est le cas par exemple du Rhône actuellement ce qui nous pose des problèmes avec nos voisins Suisses qui retiennent le débit de fleuve partagé, ce mini-réacteur qui peut-être installé dans toutes les grosses usines nécessitant d’énormes quantité d’énergie peut-être une solution remarquable et d’avenir, d’autant plus qu’il peut fonctionner avec des combustibles qui sont en réalité des déchets actuellement stockés.
Bref, si la planète elle, est limitée, la recherche et la créativité sont sans limite !
Tout n’est pas limité.
Vous avez ici un exemple, une illustration de ce que nous pouvons faire croître, et de ce qu’il faut faire décroitre.
Des enfants en bon état pour notre planète.
Si vous comprenez ce message, vous êtes la résistance à ce climat de dépressifs sous prozac.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Pour aller plus loin le site de l’entreprise Naaera.fr ici
Les gaz à effet de serre ne sont pas le problème, ils sont le symptôme.
Le co2 est simplement la pollution la plus importante en masse des rejets de nos société.
Le problème, c’est le dépassement de la biocapacite de la terre. Dont la combinaison démographie × consommation d’énergie est un bon indicateur.
Oups ! Si tout le monde a de l’énergie…il n’y aurait plus de guerres ni de ventes de chars ?!…
“Ne nécessitera pas d’eau pour le refroidissement…”
Donc on a un réacteur au plutonium de 40 MW ( soit 1/20 d’un réacteur actuel ) et il n’y a pas besoin d’un circuit secondaire de refroidissement ? J’ai comme qui dirait un gros doute…
Leur truc hyper-innovant semble être en fait une déclinaison miniaturiser de Super Phénix ( réacteur à sel fondu… ). C’est prêt sur le plan théorique depuis au moins 40 ans mais dans les faits les ingénieurs des 90’s se sont heurtés à pas mal de problèmes techniques…
Je ne veux pas me montrer trop critique car je ne suis pas expert en la matière mais l’histoire de la prétendue absence de refroidissement me laisse un gros doute…
Bon, de tout de façon c’est sur des fonds publics liés à l’innovation… Donc si ça foire, pas grave, on en réimprimera…
Beau travail des ingénieurs chercheurs de Naarea !
Je sens la douce odeur de la dissémination.
A voir comment ça sera encadré, mais un réacteur à sel fondu dans une installation industriel est beaucoup plus susceptible aux attaques d’excités en tout genre, et ils pullulent.
Bref, une bonne nouvelle sous conditions.
Et voilà, ajouté à cela des moteurs électriques sans terres rares , idem pour des batteries made in France et vous avez les recettes d’une réussite industrielle!
Problème, pour passer du stade expérimental au stade industriel?
Cet article est une petite louche d’optimisme très agréable de bon matin !
Bien sûr qu’il y a un énorme potentiel technologique à venir, et qui devrait aller de plus en plus dans le bon sens, du moins souhaitons le …Mais attention de ne pas encore se faire déshabiller sur ce coup.
Par contre curieux de voir ce que cela consomme en sel.
Cela risque de faire des petites bombes(Seveso) un peu partout ?!
Donc, à voir comment cela va être géré economiquement, sécuritairement et politiquement , ce qui m’inquiète le plus, vu les branques et autres raclures au pouvoir.
Bonjour Charles
Oui, tout ceci est très encourageant.
MAIS
il convient d’anticiper, pur cette entreprise, la prédation de la part de requins – américains en particulier -, comme ça a été le cas pour la carte à puces, qui est passée “à l’ennemi”.
D’autre part, vous décriez à juste titre l’imbécillité et la pauvreté intellectuelle de nos enfants, dues – entre autres – à la déconfiture de l’éducation nationale (qui, d’ailleurs, se trompe de mission : “instruire”, non “éduquer”).
Oui, oui, oui…
MAIS
il est beaucoup plus facile de faire subir n’importe quoi à des gens incapables de penser par eux-mêmes. C’est le rêve de tout dictateur.
Inutile de se leurrer : c’est complètement illusoire de dire aux psychopathes qui sont au pouvoir, qu’il faut arrêter. Au mieux, s’ils vous écoutent, ils ne comprendront pas…
La seule chose à faire est de les plonger dans un tonneau de goudron, avec des plumes ensuite, comme au far-west… (la culture américaine a parfois du bon…)
Et pour ça, le peuple doit comprendre que c’est à lui de prendre les choses en main….
L’enjeu : la survie du pays et même, celle de la planète.
Bonne journée
Voilà une information réconfortante, qui tranche avec le climat social nihiliste du présent !
Bonjour,
cette technologie de réacteur à neutrons rapides au sodium (sel) est effectivement très intéressante pour éliminer les déchets. Cela fait un moment que cela tourne en Russie qui est à la pointe.
Bonne journée
BONJOUR .Cocorico, le génie français a encore frappé .Bravo. Qu’en pensent les escrolos?
hmmm, l’article ne dit absolument pas comment ces sels fondus comptent opérer la transmutation des déchets nucléaires. Ca ressemble un peu aux articles qui vantent les générateurs d’énergie libre. Enfin, tant mieux si tout cela se révèle exact, mais j’ai un petit doute.
D’accord pour la fermeture complète du cycle du combustible nucléaire à l’aide de la fission par neutrons rapides, mais comment passer d’une source de chaleur à 700 degrés à 40 MWatts d’électricité sans refroidissement!
Les lois de la thermodynamique ne le permettent pas.
Nous avons la technologie pour les déchets hautement radioactifs tel superphoenix et Astrid à condition que les politiques s’y prêtent et arrêtons de lécher le c.. à l’Allemagne écolo charbonnee
Bonjour Charles,
Excellent exemple du savoir-faire de notre matière grise. Ce qui illustre, comme vous le dites en conclusion de chacun de vos articles riche d’analyse, d’enseignement et d’entretien de l’esprit critique, que tout n’est effectivement pas perdu.
Bien à vous,
Le moteur à explosion ou la machine à vapeur étaient elles aussi des idées géniales. Deux guerres industrielles plus tard et le besoin de mobilité créé pour tous, ou en sommes nous? A cette nouvelle invention “géniale”, qui va permettre de résoudre un problème mais en créera dix autres, voire cent. Non je me suis trompé: elle va résoudre un deuxième problème, surgi depuis la nuit des temps: l’avidité du concepteur et de ceux qui gravitent autour de lui. Allez, vite installons ces machines “pas plus grande qu’un autobus” (argument de vendeur de foire, quid des emprises foncières, de la sécurisation?), partout! Elles viendront s’ajouter aux poteaux de bords de routes qui ploient sous la charge, aux parcs éoliens et solaires à remplacer tous les trente ans, aux méthaniseurs dont on s’aperçoit désormais que l’entretien coûte cher, aux bassines d’eau que tout le monde veut creuser (y a bon les primes) alors que le drainage général inutile est désormais achevé, etc etc
L’idée soit disant géniale fait partie d’un tout, et maintenant que l’on a accéléré la numérisation et la production de véhicule électriques, il faut bien “innover” pour démontrer que l’on a raison d’aller dans le sens de la numérisation de chaque brin d’herbe.
Ah, la présentation sous un angle différent est beaucoup moins sexy désormais!
Génial…. Tant que l’état omniprésent ne s’en mêlera pas. Quid des zécolos ???!!
Vieille idée qui voit enfin le jour. Bravo !
Le refroidissement ne nécessitera pas d’eau ? A moment ou à un autre, pour faire tourner les turbines, il en faudra. A moins que j’aie perdu quelques neurones …
Quant au Rhône, “se tarir ou s’assécher comme c’est le cas par exemple actuellement”, non, en ce moment, pas vraiment. Il me semble que les chinois ont également un prototype du même tonneau, qui fonctionne avec succès. D’où cette question : De quand date l’article ?
La mort des groupes électrogènes diesel de secours !!!!!
Ce sont les caterpillar et cummins qui vont pas être content.
Mais faisons confiance a nos mamamouchis pour vendre ça aux americains ou pour degouter les createurs au point qu’ils aillent produire ailleurs.
C’est limite pour ne pas dire plus de présenter un tel bricolage (voir la photo) et d’annoncer une disponibilité en 2030.
C’est une annonce pour récupérer du financement France 2030.
Tube en carbure de silicium acheté chez MERSEN, pas de cuve, pas de pompe, pas de recyclage du combustible, pas d’enceinte de confinement… etc…
Il y a du boulot!
Vous connaissez la france ? l’administration va lui mettre des bâtons dans les roues et le contraindre à vendre son invention à l’étranger.
Elle reviendra ensuite chez nous à un prix double ou triple.
Comme dans l’histoire du micro-onde dont les inventeurs militaires ne savaient quoi faire.
On va peut-être attendre un peu avant de s’enflammer !
D’accord avec Bouvier …wait and see .
Mais si çà marche , ce sera peut-être une solution aux montagnes de sels que génèrent les usines de dessalement de l’eau de mer ?
Ho, ho, l’UE va surement l’interdire c’est pas assez rentable….
Les gars m’ont surtout l’air d’être des experts en marketing. Pour le reste, entre affirmations vagues et optimisme béat, tout ça me laisse plutôt sur ma faim.
Ca me fait surtout penser une boite comme Theranos (cherchez dans Google si vous ne voyez pas à quoi je fais allusion)…
Donc, en gros, si j’ai bien compris, ils sont repartis du projet de surgénérateur mis à la poubelle il y a quelques années sous la pression des escrologistes. Avec tout de même quelques différences notables:
– remplacement du sodium par du chlorure de sodium, ce qui évite le risque d’incendie (ou d’explosion au contact de l’eau)
– introduction du combustible dans le sel de refroidissement ce qui oblige à augmenter considérablement la quantité de combustible (la géométrie est loin d’être idéale) et supprime l’une des 3 barrières de confinement, réduisant ainsi la sécurité de fonctionnement (tout le sel est radioactif)
– réalisation des tuyauteries et échangeurs en carbure de silicium pour résister au sel.
Apparemment, pour l’instant ils ont seulement vérifié que le sel ne bouffe pas les tuyaux, aucune réaction nucléaire n’a été démarrée.
Je serai curieux de voir comment ils vont inclure les dispositifs de sécurité dans le container car ils font, et de loin, la plus grande partie du volume et du prix d’une centrale nucléaire classique.
Bref, je suis très dubitatif mais attendons, on n’est jamais à l’abri d’un miracle.
Bonjour à tous,
Ne soyons pas réfractaire au progrès, voici deux exemples identiques dans l’alimentation.
La cancoillotte; exit le méchant polyphosphate qui sévissait depuis des années, il a été remplacé par un produit non agressif qui donne entière satisfaction.
La production de lait va connaître aussi sa révolution, une start stup française adossée au groupe Bel annonce que l’on pourra produire des millions de tonnes de lait sans traite animale, un lait uniquement produit avec des microbes……
Ne doutons pas que ce lait sera transformé dans d’immenses fromageries , toutes alimentées avec ces petits réacteurs.
Les réacteurs à sels fondus sont très différents des reacteurs comme Phenix. Le combustible est dilué dans les sels et non plus dans les barres. C’est très différent. Voir Wikipedia où de bonnes description des réacteurs à sels de Thoruium sont disponibles.
Ceci étant, oui, tout ceci est très marketing pour l’instant et les photos disponibles montrent au mieux qq chose d’extrêmement préliminaire. En particulier, il n’y a pas encore eu de fission. Imaginez le travail restant pour évaluer le comportement des nouveaux matériaux face à la fission et le temperature des sels fondu. Le RDV 2030 semble plus qu’ambitieux.
C’est une start-up typique, probablement en phase de levée de capitaux.
Etre dubitatif, c’est le carburant de toute recherche. Apercevoir l’éventuel bout du tunnel énergétique me remplit d’aise et doit confondre les écolos mais Greta va-t’elle autoriser l’exploitation de cette avancée sans faire son caca nerveux et les Américains vont-ils accepter que les brevets ne leur appartiennent pas ?
Les promesses n’engagent que ceux qui y croient, oups !…qui financent.
Le Mr il a besoin de combien de sousous pour mener à bien le projet Saint graal ???
Toujours la même naïveté.
En fait, c’est juste un “petit” qui surfe sur la mode ITER. Qui, faute de fonctionner un jour, aura englouti des sommes considérables, pas perdues pour tous…et loin s’en faut !
Tout à fait d’accord avec Genuflex.
Comme déjà dit hier, le CO2 et l’augmentation de température ne sont que des symptômes….
Quelle que soit la nouvelle technologie inventée, s’il elle n’est pas accompagnée d’une plus grande sagesse de l’espèce humaine, elle sera vouée à l’échec.
Sans spiritualité, l’homme n’est qu’un animal doué à répéter les mêmes erreurs ..mais avec des moyens de plus en plus puissant au détriment des autres espèces et de lui même…
Si ça fonctionne il va falloir investir dans le SEL et le SILICIUM : acheter le Sahara Occidental, par ex .