Haaa… quand un ministre veut faire quelque chose généralement cela commence par la mise en place d’un nouvel impôt ou d’une nouvelle taxe.
En réalité Myriam ne veut rien faire, elle cherche juste un prétexte pour taxer de nouvelles entreprises… les plateformes d’intermédiation comme on dit.
Evidemment les beaux principes sont évoqués et mis en avant. Il faut “réguler” et “protéger” les pauvres petits travailleurs indépendants des grands méchants vilains capitalistes… Bouhhhhh!
En recevant mercredi 6 janvier un nouveau rapport sur le numérique et l’emploi, la ministre a posé les jalons d’une future protection sociale adaptée aux bouleversements du monde du travail.
“L’ubérisation est un terme à la mode, mais il y a derrière une réalité, c’est une nouvelle forme d’organisation dans laquelle le travail est assuré par des indépendants, mis en relation avec leurs clients par des plate-formes numériques qui définissent parfois le contenu du service et son prix”, a-t-elle rappelé.
Elle a, dans le même temps, clairement posé leur “besoin de protection”, affirmant que “80% des autoentrepreneurs demandent plus de protection”.
Et comme les autoentrepreneurs veulent plus de protection, c’est Myriam qui va prendre les sous hein… enfin pas Myriam elle-même, l’Etat qu’elle représente évidemment.
Elle a déclaré “souhaiter que lorsqu’il y a situation de dépendance économique, il est légitime de se demander si la plateforme n’a pas une forme de responsabilité sociale, qui doit l’amener à contribuer à la protection de ces travailleurs, par exemple en finançant leur formation”.
C’est toujours le même principe. On oublie juste de dire que les autoentrepreneurs payent eux-mêmes déjà des charges et que les plateformes payent aussi charges et impôts standards!!!
Charles SANNAT