“Les cadres parisiens veulent plus que jamais quitter la capitale” titre le Figaro.
“Paris n’a plus la cote. Après l’immobilier, c’est l’attractivité de la capitale pour les cadres qui semble maintenant décliner. Une étude, réalisée par Cadremploi * et rendue publique ce mardi, analyse les recherches d’emploi des cadres franciliens depuis janvier 2020 : avec la crise sanitaire, ils sont de plus en plus nombreux à rêver d’ailleurs.
Il est vrai, ce désamour affiché de la capitale est une constante chez les cadres qui y travaillent. Chaque année, Cadremploi fait le même constat : plus de 80 % d’entre eux déclarent «vouloir quitter Paris pour s’installer en région». Mais à la faveur de la pandémie, une part croissante de ces cadres, passe de la simple déclaration – presque convenue – aux démarches concrètes, comme la recherche d’emploi.
Ainsi, le site de recrutement des cadres a observé une augmentation de 31 % du nombre de candidats recherchant un emploi en région entre mars 2020 et mars 2021. Sur ce dernier mois, près d’un cadre sur 5 a recherché un emploi hors Île-de-France”.
Jeunes à Paris, vieux à la campagne !
Et n’imaginez pas que quand je dis vieux, je pense à nos retraités !
Non, un vieux sur le marché du travail parisien, c’est à partir de 35 ans.
A 40 ans vous êtes cuits, sauf place élevée dans la hiérarchie ou expertise très particulière qui nécessite le nombre des années.
“La capitale rayonne donc toujours, notamment auprès des plus jeunes pour qui « Paris constitue souvent un passage incontournable pour démarrer sa carrière professionnelle » explique Cadremploi. Les cadres ayant plus de dix ans d’expérience, eux, sont plus enclins à chercher un emploi en région. Mais qu’ils aient de l’expérience ou non, les cadres parisiens recherchent les mêmes postes, la fonction commerciale est en tête”.
Et puis au bout de 10 ans à écluser les bars de Paris à 7.50 euros le demi de bière et à 5 euros le café en terrasse devant un feu rouge et sous les gaz d’échappement en s’extasiant faussement avec un “qu’est-ce qu’on est bien tintin”, les enfants arrivent. La fatigue aussi. Si les petits n’ont pas de prix, ils ont un coût. Il faut de la place, et on sort nettement moins. Alors on pense province et qualité de vie.
Un sujet exacerbé aussi bien par la pandémie que les évolutions sociales, sociétales et aussi managériales avec une pression professionnelle redoutable et de plus en plus redoutée.
Bref, vendez la ville, achetez la campagne.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source Le Figaro.fr ici
Vous avez raison Charles,
Paris, cette belle ville autrefois, répugnante aujourd’hui, n’est plus appréciée que par les bobozécolo célibataires occupés à vivre la nuit.
Les gens normaux quittent cette ville invivable.
J’fais le plein d’essence.
J’pense aux vacances.
Je fais la gueule.
Et je suis pas le seule.
Le ciel est gris.
Les gens aigris.
Je suis pressé.
Je suis stressé.
J’aime plus Paris.
On court partout, ça m’ennuie.
Je vois trop de gens.
Je me fout de leurs vie.
J’ai pas le temps, je suis si bien dans mon lit.
Prépare une arche.
Delanoë.
Tu vois bien qu’on peut s’barrer.
Même plaqué or, Paris est mort.
Il est cinq or, Paris s’endort.
Je sent que j’étouffe.
Je manque de souffle.
Je suis tout pâle.
Je suis un petit pouf.
J’aime plus Paris.
Non mais on se prend pour qui.
J’veux voir personne.
Couper mon téléphone.
Vivre comme des nones.
J’parle pas de John.
J’aime plus Paris.
Passé le périphérique.
Les pauvres hères.
N’ont pas le bon goût
D’être millionnaire.
Pour ces parias.
La ville lumière.
C’est tout au bout
Du RER.
Il n’y a plus de titi.
Mais des minets
Paris sous cloche.
Ça me gavroche.
Il est fini
Le Paris d’Audiard.
Mais aujourd’hui, voir ce luis d’Ediard.
J’aime plus Paris.
Non mais on se prend pour qui.
J’vois trop de gens.
J’me fout de leurs vie…….
THOMAS DUTRONC
Je me demande si cadre rime avec intelligence ?
Ils s’aperçoivent aujourd’hui seulement qu’une autre vie existe , plus agréable et plus sereine ?
Mais évidement plus “simple” .
Attention quand même, les “intentions” ne se transforment pas souvent en “actions”.
et aux USA c’est la meme chose, depuis l’avant COVID c’est dire 2018, la migration des gens de Californie et de l’etat de NY avait commencé et s’est amplifiée fortement depuis début 2020. Au point meme où 5 états américains vont voir leur nombre de représentants diminuer du fait de la baisse de la population et d’autres comme le Texas et la Floride augmenter.
Une autre cause de cette migration est aussi la fiscalité locale (taxes foncières…) ainsi que le cout du logement de la Californie et NY qui s’est emballée au profit du Texas et de la Floride.
Vive les cadres sup dynamiques !!!
En route vers la gilet-jaunéification pour tous ces expats parisiens ? C’est vrai que l’herbe paraît plus verte dans la pâture d’à côté.
Bien vu le coup/coût des gosses comme raison de quitter Paris. Néanmoins, il existe depuis de nombreuses années le phénomène des banlieusards qui compense. Ces banlieusards utilisent aujourd’hui le TGV et achètent même à Bordeaux. Avec la fibre, cela évite aussi le présentiel permanent. Ce qui est affligeant, c’est que ceux qui ne peuvent quitter Paris ou environs sont les “pauvres” de la deuxième ligne qui ont besoin des logements insalubres pas trop chers, logements qui tendent à disparaitre à cause des bobos. Faut pas croire que les proprios vont leur ouvrir leurs beaux studios que les cadres de passage disputeront aux touristes via airbnb. Bref, je ne crois pas à la baisse de l’immobilier à Paris…
Haussmann avait retaillé Paris pour contenir les manifestants et empêcher les barricades. Micron vide Paris pour que les manifestations n’aient plus aucun impact sur la ville. Les ultra-riches profiteront d’un Paris sans voiture, sans gueux, dont la police ne sera jamais plus dépassée par le nombre. Les prolos iront en campagne loin des yeux et loin du coeur ! Avec le passeport vert, il faudra montrer pattes blanches (et identité) pour accéder à la zone privée des ultra-riches. Pour peu qui associe ce “passeport” avec notre “bilan carbone individuel” le campagnard ne pourra plus venir pourrir la ville. Finalement… Cela pourrait être possible !
Heureusement il restera les hauts fonctionnaires logés gratuitement dans les 6°-7°….
Ha Parissss …
Avec le Brexit , il devait y avoir un raz de marée d achat de cadre Bancaire , industriels, techniciens ….
Bin ..rien !!!
Avec le Brexit , il devait y avoir , la mort à London , la joie à Paris , bin rien ..pire !!!
C est pas le Brexit qui …..fout la merde c est la Covid !!!
Et l ingénieuse Hidalgo , pour combler les rues parisiennes , laisse les rats copuler …. Comme à l opéra
Sans compter les enquiquinements en tous genres sortis de l’imagination fertile de notre chère maire (“chère” : je vous laisse deviner quel sens s’applique) concernant la circulation…
BONJOUR .Etant sénior ,j’ai travaillé en banlieue plus de 6 ans (Argenteuil 95),puis ,plus de19 ans intra-muros PARIS .La province,seulement en 1990.Pendant toutes ces années ,dans la capitale,j’ai vu la situation environne-mentale ,évoluer,vers le désordre ,ceci dès les années 81.83 .Là, comme il était interdit d’interdire,c’était “tendan-ce.Puis,l’amorce de la chienlit,relayée par une floppée de m’as tu-vu,bien en cour,absolument pas mélée aux sans-dents .Desquartiers entiers,tombaient dans le non-droit,par souci éléctoraliste .La sécurité venait de perdre la bataille.Donc,il ne faut pas s’étonner de la fuite salutaire des cadres,ou autres,ayant encore la possibi-lité de chercher l’air pur !
Bonjour,
S’ il n’ y avait que les cadres qui fuient Paris… J’ ai loué un appartement l’ an dernier à un jeune couple de Parisiens, même-pas trentenaire, lui ouvrier du bâtiment, elle secrétaire-comptable. Deux jours après leur déménagement, le garçon avait décroché un CDI, la fille cherchait assidûment un emploi, même au prix d’ un déclassement professionnel… Explication toute simple qu’ ils m’ ont donnée : la vie devenait intenable à Paris, le bonheur est dans les petites villes de province, quitte à gagner moins d’ argent… Mais quelle tranquillité !
Evidemment, il s’ agit d’ un cas particulier… Mais peut-être pas si particulier que ça.
Paris c’est bien quand t’es jeune et célib !
Je m’y suis bien amusé de 25 à 35 ans, mais maintenant que j”habite à la campagne, je n’y reviendrais pour rien au monde !
Et si nos divers gouvernements avaient misé depuis des années non pas sur la formations de mégapoles, mais sur un aménagement équilibré du territoire on n’en serait pas là.
Eh oui il fait bon vivre hors de Paris dans l’un des plus beaux pays du monde. Faut-il une crise de cette ampleur pour s’en rendre compte?
Bien sûr, le départ n’a rien à voir avoir l’arrivée toujours renouvelé de populations subventionnées qui vivent dans des apparts à 16000€ le m² (prix de la construction de certains HLM dans le 16ème notamment) pour assurer une mixité illusoire dont personne ne veut. Je pense que le social à un impact bien plus pervers qu’il n’y parait. Quand les gens seront mûrs, vous verrez une explosion de cette thématique et elle sera virulente et sans limite… On brûle seulement ce que l’on a adoré alors les bobos… les prochains fachos ?
Bonnet Rouge, vous exagérez vraiment et vos bobozecolos ne sont pas si nombreux en fait.
Sinon, il n’y a pas que Paris qui est atteint de cet exode urbain, il y a d’autres villes qui sont atteintes de ce syndrome comme Marseille, Lyon…
Bonjour
Merci a Delanoë , Hidalgo et ses affidés verdâtres et autres qui ont de plus plombé les comptes ..une si belle réussite en si peu de temps a fait que ce qui reste de parisiens lui ont confié un nouveau mandat ..alors ne soyons pas plus royaliste que le Roi une dette En Marche de …7 milliards …doublement en 10 ans …ça coûte un pognon de dingues aux parisiens
Le problème avec le socialisme est que vous finissez un jour par avoir dépensé tout l’argent des autres. Margaret Thatcher
Aujourd’hui ils quittent la capitale et demain ils quitteront la France ou plutôt ce qu’il en restera…
Vos commentateur sont pertinents . Ils voient les Parigots partir en Province et non en”régions”car la Province a un sens, une signification qui ne se dément pas. Il en sera ainsi jusqu’au jour où les migrants auront envahi ces villes où il fait encore bon vivre à peu près en paix. Mon fils vit à Montreuil, ville Malienne, mais il est assez bien intégré .
un clou chasse l’autre, les cadres fuient la capitale et les primo arrivants (nouveau mot pour designer les migrants, c’est plus chic) affluent vers la capitale.
Les migrants ont moins d’argent.
Ils ne peuvent pas maintenir le prix de l’immobilier dans subventions