Il est de bon ton de critiquer les sociétés indépendantes qui peuvent vous vendre de l’or et le conserver pour vous, à juste titre parfois d’ailleurs.

Encore une fois, si je conseille la société Pièces d’or, ce n’est pas juste pour une question d’argent. C’est parce que votre or est confié aux agents de la Brinks qui agissent en tiers de confiance et que la société Pièces d’or n’a pas accès à vos pièces ou lingots – ce qui limite considérablement aussi bien les risques que les tentations.

Vous découvrirez avec cette histoire de la mamie Paule Montreuil que les banques non plus ne sont pas irréprochables, loin s’en faut, et que le marché de l’or est très opaque.

Si votre prix d’achat est important, sachez que pour le moment, l’essentiel de votre perte se fait à la revente avec des conditions souvent mauvaises. Soyez donc vigilants.

C’est un article Ouest-France qui épingle la Société générale.

« Paule Montreuil vit à l’Île-Tudy, dans le Pays bigouden. À 85 ans, elle n’imaginait pas l’aventure rocambolesque que lui a fait subir la Société générale de Quimper.

L’histoire

Le 30 décembre 2015, Paule Montreuil, 85 ans, de l’Île-Tudy, dépose à la Société Générale de Quimper vingt napoléons. Elle veut les vendre pour récupérer un peu d’argent pour le donner à ses enfants au 1er janvier.

La banque lui assure tout de suite que la somme de 3 680 € (selon le cours du napoléon or du moment) sera versée sur son compte. « On me précise aussi que je n’aurai aucune retenue car les pièces ont été achetées en 1987. Je déplace alors 3 500 € de mon livret pour mes enfants en attendant que le revenu de la vente de mes pièces me soit rétribué à la mi-janvier comme promis », raconte Paule.

Une taxe ou pas ?

Mais… « On m’avertit quelques jours plus tard que les napoléons, ayant été achetés par mon défunt mari, ne peuvent être vendus sans une surtaxe, une retenue. Ce n’est pas du tout ce qu’on m’avait dit. Je trouve que cela devient compliqué. Je demande alors qu’on me rende mes napoléons car ils sont ma propriété, puisque mariée sous le régime de la communauté. On me dit que ce n’est pas possible : les pièces sont parties avec la Brink’s… »

Arrive février. Paule n’a toujours pas touché le moindre argent sur son compte et ses napoléons sont dans la nature… « On me fait dire alors que la vente arrive à son terme. Que je dois prendre contact avec mon notaire pour… récupérer les signatures de mes enfants qui doivent accepter la vente. Je ne comprends plus rien. »

Un nouveau mois s’écoule, sans qu’il ne se passe la moindre chose.

 

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