Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
Le précédent Arafat.
Il y a quelques années, Yasser Arafat, président de l’Autorité palestienne, mourrait dans de grandes souffrances… en France.
Il décède officiellement à Clamart le 11 novembre 2004, à 3h30, heure de Paris, dans la seconde partie du mois de Ramadan. L’annonce est faite par le médecin général Christian Estripeau, chargé de la communication au service de santé des armées. Mahmoud Abbas est alors nommé chef de l’Organisation de libération de la Palestine, Farouk Kaddoumi est élu chef du Fatah, et Ahmed Qoreï maintenu dans ses fonctions de chef du gouvernement. Après un hommage officiel à l’aérodrome militaire de Villacoublay, en présence du Premier ministre français de l’époque Jean-Pierre Raffarin, une cérémonie officielle se tient au Caire. Le 12 novembre, les funérailles de Yasser Arafat commencent près du Caire et s’achèveront par ses obsèques dans la Mouqata’a, son dernier quartier général de Ramallah en Cisjordanie dans lequel il vécut confiné durant trois ans, le gouvernement israélien ayant refusé qu’il soit enterré à Jérusalem.
Ce petit rappel pour dire que finalement, bien que cela ne soit formellement jamais véritablement confirmé, mais bien mollement démenti, il semblerait que Yasser Arafat fut empoisonné au polonium… C’est un peu comme le Novitchok, mais nettement moins russe, si vous voyez ce que je veux dire.
Depuis quelques semaines, les rumeurs enflent très sérieusement sur la chronique de la fin annoncée de Mahmoud Abbas successeur de Yasser Arafat et qui semblerait connaître une fin identique à celle de son prédécesseur, seul le poison changeant, puisque cette fois, le président de l’Autorité palestinienne aurait été empoisonné à la strychnine.
Mahmoud Abbas « empoisonné à la strychnine »
D’après cette dépêche d’une agence de presse iranienne, « le président de l’Autorité autonome palestinienne, Mahmoud Abbas aurait été empoisonné à la strychnine qui est un alcaloïde très toxique.
Citant des sources au sein du Mossad, service secret israélien, un membre de l’Organisation sioniste mondiale a écrit sur sa page Twitter que le chef de l’Autorité autonome palestinienne, Mahmoud Abbas, a été empoisonné, il y a quelques mois, par de la strychnine, un poison convulsionnant très toxique à action médullaire. Ce produit chimique utilisé autrefois pour tuer renards, chiens ou taupes est aujourd’hui totalement interdit. Cette substance ultra toxique peut causer des cancers mortels de l’estomac et de l’intestin.
Selon la source, atteint d’un cancer gastro-intestinal, les jours de Mahmoud Abbas sont comptés, ont prévenu les médecins.
Abbas a récemment quitté l’hôpital de Ramallah dans lequel il était hospitalisé pour une « infection au poumon droit » depuis huit jours.
Opposant farouche de l’initiative de Trump pour le compromis israélo-palestinien, Abbas a dénoncé l’offre de paix de Donald Trump la qualifiant de « claque du siècle » et fermement rejeté, lors d’une réunion de l’OLP, toute médiation américaine dans le processus de paix. »
Le nouveau plan de paix (le Shalom) pour la Palestine prochainement annoncé par Trump
Or si Trump a dénoncé l’accord avec l’Iran, et reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël, ce n’est pas un hasard, mais les composantes d’une stratégie plus globale pour mettre en place un nouveau processus de paix avec un nouvel accord.
Voici ce qu’en dit le Times Of Israël dans son édition du 26 juin :
« Dans un entretien accordé au journal palestinien Al-Qods, M. Kushner a réaffirmé la volonté des États-Unis de relancer le processus de paix tout en s’interrogeant ouvertement sur la capacité, mais aussi la volonté du président de l’AP Mahmoud Abbas de parvenir à un accord.
« Les deux parties devront faire un pas en avant et se retrouver à mi-chemin (…). Je ne suis pas sûr que le président Abbas soit en mesure de faire cela », a déclaré M. Kushner, chargé par le président de formuler un plan en vue de parvenir à un « accord ultime » entre Israël et les Palestiniens.
La Maison Blanche a indiqué que Trump et le roi se sont entretenus sur des sujets ayant trait au terrorisme, à la menace iranienne, à la crise en Syrie et aux négociations de paix entre Israël et les Palestiniens.
Le quotidien pro-Netanyahu Israel Hayom a indiqué dimanche soir que des hauts responsables en Égypte, en Jordanie, en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis ont signifié à la délégation américaine qu’ils étaient prêts à soutenir le plan de paix de l’administration Trump, et ce même si l’Autorité palestinienne le rejetait. Cette information, qui relayait des propos de sources au Caire et à Amman, n’a pas été confirmée. »
Mahmoud Abbas était-il devenu trop gênant pour la région ? C’est ce que semble sous-entendre très clairement la dépêche iranienne puisque le président de l’Autorité palestinienne avait décidé il y a quelques semaines de rompre toutes les relations avec les États-Unis et tout dialogue, confirmant qu’il rejetterait la proposition de paix de Trump.
Or Trump a sans doute réussi à mettre tout le monde d’accord ou presque, tout le monde d’accord, mais sur le dos de l’Autorité palestinienne.
Que va-t-il se passer maintenant ?
Les États-Unis, sans doute un peu avant les élections de mi-mandat (car c’est éminemment politique), annonceront en grandes pompes un nouveau plan de paix, qui sera signé avec tambours et trompettes à la Maison Blanche.
Trump gagnera haut la main les élections américaines.
Même si tous les grands acteurs de la région comme l’Égypte, la Jordanie, ou l’Arabie saoudite s’entendent pour se retirer du pied ce qu’ils considèrent comme l’épine palestinienne, il n’est pas dit que les Palestiniens, eux, acceptent passivement la disparition de leurs revendications historiques.
Pour la paix, ce sera donc une autre histoire qui s’écrira sous nos yeux et sans doute, hélas, avec du sang et des larmes.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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