Notre Jupitérien pour attendre la faillite, notre Mozart des finances, a ces derniers temps un petit côté Prince des Danaïdes ! Pendant qu’il veut envoyer nos jeunes soldats se faire étriper aux Dardanelles modernes dans sa fonction de Professeur Trouposol, je pense qu’il est utile de prendre, dans ce monde inculte, un petit instant rappel culturel !!
Revenons 30 secondes sur l’histoire des Danaïdes et puis sur les poèmes de Guillaume Apollinaire. Je sais de quoi je parlerai au dîner avec mes enfants ce soir.
Les Danaïdes (en grec ancien Δαναΐδες / Danaïdes) sont, dans la mythologie grecque, les cinquante filles du roi Danaos (rien que ça… pour notre Macronléon, ça c’est du réarmement démographique !).
Elles accompagnent leur père à Argos, terre de leur ancêtre la nymphe Io, quand il fuit ses neveux, les cinquante fils de son frère Égyptos. Après avoir proposé une réconciliation, elles épousent leurs cousins, mais leur père apprend que ces derniers veulent les tuer.
Il alerte ses filles qui s’arment et les massacrent lors des noces.
Les Danaïdes sont condamnées aux Enfers, où elles doivent remplir sans fin un tonneau troué.
Guillaume Apollinaire y fait référence dans son recueil de poésie “Alcools” dans le poème “Voie lactée ô sœur lumineuse”.
“Mon cœur et ma tête se vident
Tout le ciel s’écoule par eux
O mes tonneaux des Danaïdes
Comment faire pour être heureux
Comme un petit enfant candide”
A propos de vidage et de remplissage de tonneaux, je vous laisse imaginer la poésie grivoise que je n’écrirais pas pour vous en pensant très fort au ministre Burno Le Maire de Bercy, dans le style d’Apollinaire.
Un vrai panier celui-là.
Une fois que l’on a compris le principe du tonneau percé, y-a-t-il quelqu’un susceptible d’expliquer à nos Princes des Danaïdes, qu’il faut d’abord et avant tout… boucher le trou de la fuite du renflement brun du bois de chêne. Burno, une idée ?
Charles SANNAT
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Quand les gouvernants n’en ont rien à cirer , du fond du trou, des relations incestueuses avec les cousins de la jaquette,
il est normal que le burn out guette !
Même les vieilles poules du gouvernement font tourner la mayonnaise !
il reste , pour cette tourista financière, le bouchon, scellé de cire,
le sceau en forme de cachet,
la pilule amère de ces tristes sirs .
Merci Charles pour cette enrichissante bulle mythologique et poétique.
BONJOUR.Le jour de la distribution des qualités,ces tristes sires étaient absents .
Rien qu’à voir la gueule des renaissances, députés et autres, et leurs discours mensongers et débiles, on voit bien à qui on a à faire, le vide intégral … la bêtise à l’état pur … comme leur chefaillon, ça bave et ça puise dans la caisse sans jamais trouver de solutions intelligentes pour la reremplir. Merci aux imbéciles qui ont voté pour eux !
Bravo Charles,
Burno… trop drôle !
” Ce ne sont pas les dépenses qui sont excessives, ce sont les rentrées qui sont insuffisantes ” .
Voilà le nouveau credo du gouvernement et de ses thuriféraires…
Mieux que feu l’ancien ministre Edgar Faure et son ” Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’ est le vent ” , pour justifier ses prises de position politique évolutives !
@AlainBECIL, mon grand-père, désignant une personne pas très futée disait ” celui-là, le jour de la distribution de c…ies, il a fraudé pour passer deux fois ” et ma grand-mère pas en reste (et qui élevait des poules) répliquait ” plus c… que lui dans une lanterne, il casserait la vitre pour prendre la place “. Des expressions familières applicables à bon nombre de nos gouvernants.
et vous allez voir que les imbéciles s’apprêtent à re-voter pour ces représentants du néant !
les danaïdes, dejà un masculinicide de masse !
Bonjour
Proverbe afghan : “Si tu dis la vérité, prépare un cheval pour t’enfuir”.
La bêtise est universelle et intemporelle.
Solution : informer, informer, informer.
Les moins stupides finiront par comprendre.
Les autres suivront – même en protestant, mais on s’en fichera -.
C’est comme dans une entreprise : un manager qui s’occupe en priorité des mauvais collaborateurs a tout faux ! C’est un des pièges classiques.
Il doit D’ABORD s’occuper de ceux qui font marcher les choses, ceux qui ne se préoccupent pas de leur “carrière”, ceux qui anticipent, aident, s’investissent dans le bon fonctionnement de leur service, atelier, agence, etc. 20 à 25%.des salariés.
Les autres, le “ventre mou” (environ 60%) suivront le vent. Si le vent va vers le haut, ils iront vers le haut. C’est le travail principal du manager de faire en sorte que les “bons” créent en permanence l’aspiration vers le haut.
Si vous appliquez ce principe à l’État (français), vous constaterez que depuis des lustres, il fait le contraire : défendre les “mauvais” locataires, enquiquiner tous les conducteurs au motif qu’il y a quelques sauvages du volant, et surtout, mettre diverses pressions (fiscales, administratives, sociales) sur le dos des patrons – y compris les “petits”, qui font marcher le pays-.
Donc, je veux bien qu’un chef d’État soit incompétent, idiot. Mais ça va un moment ! Passé un certain seuil d’incompétence, je me dis qu’il y a aussi de la malveillance…
La solution : le goudron et les plumes…
Bonne journée
Certes, certes. Mais si on considérait que le transfert massif d’argent public (dettes) vers le privé est une stratégie voulue, et parfaitement efficace? Une fois encore, on socialise les pertes et on privatise les gains. Macron et Le Maire ne sont peut-être pas des lumières, mais ils remplissent au mieux leur fonction auprès de leurs vrais patrons qui leurs réserveront soyons-en sûr, de bonne places superbement payées.
On ne soigne pas des psychopathes de la finance avec des bonbons…
Discussion lors d’un conseil de la ville de Paris:
à Mme Idalgo:
“Vous êtes une anti Midas, vous transformez tout ce que vous touchez en plomb.”
Réponse:
“Je ne vois pas pourquoi vous me parlez de Midas, je n’ai même pas de voiture”
Sans commentaire …
Nous avons plein de “anti Midas” incultes et incapables de se remettre en question. Je me demande comment se passe les entretiens d’embauche ?
PS: le roi Midas est celui qui a demandé à pouvoir transformer tout ce qu’il touchait en or ce qui lui a été accordé pour un temps. Mais il s’est rendu compte par la suite qu’il ne pouvait plus manger; il a donc choisi de perdre ce pouvoir.
Taper dans un sac de boxe demande zéro testicule. Déclarer la guerre à un virus également. On attend toujours le premier scalp de COVID.
La solution serait, peut être, de retourner le tonneau…
Je vous laisse creuser vos méninges.
Les scalps devront tomber, il faut urgemment retourner le tonneau dans le sens de la logique retrouvée. Jeter, sans retraite chapeau tous ces hurluberlus ignares en CDD avantageux…
Le jour de la distribution de la connerie ils sont passés deux fois et sont même revenus pour prendre le rab….
Bonjour a tous
Malheureusement le mozart des danaïdes avec ses deux petits tonnelets de poudre a sniffer et a canon se prend pour un foudre de guerre ( le foudre de pinard de picrate ou de piquette serai préférable , comme disait Alfred ( de Musset ) qu importe le tonneau ( le flacon ) pourvu qu on ait l ivresse in vino veritas ( Pline l Ancien )
@ Théo
Un sac de sable ne rend jamais les coups
Ni une porte de tram ( vu aujourd’hui un gars qui s’acharnait à taper dedans )
Gave a lancé : mettons fin à l’horreur plutôt que l’horreur sans fin !
Côté US, Bonner a diagnostiqué : “l’horreur” à tout prix, puisque les décideurs sont aussi ceux qui gaspillent.
Et Bruno il a dilaté comme jamais le tonneau….
Voila, on y arrive…
Dit autrement, la solution à un problème qualitatif n’est pas d’ordre quantitatif (plus d’efforts…).
Toute décision qui n’implique aucun sacrifice de soi est facile à prendre …
… argents des autres, maisons des autres, guerre pour les autres …
Eux.
Et les Autres.
Que de belle lectures.