Macron accuse les États-Unis de pratiquer un “double standard” commercial dans un contexte de pénurie énergétique !!

Ce n’est pas moi qui le dit.

C’est notre Manu national dont les propos sont rapportés par Bloomberg la grande agence d’informations financières américaine.

Je ne dirais pas que le président français fait dans l’anti-américanisme, mais quand j’exprime ce genre de pensées “inconvenantes” pour les politiquement corrects, il se trouve toujours un ou deux commentateurs naïfs pour venir crier à l’anti-américanisme primaire !

Une tare, dont on ne peut pas franchement affubler notre mamamouchi président.

Voilà ce que dit Bloomberg. Traduction maison rapide.

“Le président français Emmanuel Macron a critiqué les politiques commerciales et énergétiques des États-Unis pour avoir créé “un double standard” avec l’Europe, alors que le ressentiment s’accumule sur le prix économique que le continent paie à cause de la guerre de la Russie en Ukraine.

“L’économie nord-américaine fait des choix par souci d’attractivité, ce que je respecte, mais ils créent un double standard” avec des prix de l’énergie plus bas au niveau national tout en vendant du gaz naturel à l’Europe à des prix records, a déclaré Macron lors d’une conférence de presse à Bruxelles après une réunion des dirigeants de l’Union européenne.

“En outre, ils autorisent des aides d’État allant jusqu’à 80 % sur certains secteurs alors qu’elles sont interdites ici – vous obtenez un double standard”, a-t-il ajouté. “Cela se résume à la sincérité du commerce transatlantique”, a-t-il ajouté.

L’Union européenne s’insurge contre le plan de relance américain, connu sous le nom de “loi sur la réduction de l’inflation”, qui prévoit des subventions pour les voitures électriques fabriquées en Amérique du Nord et apporte ce que les responsables européens considèrent comme un soutien injuste à l’économie verte.

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M. Macron, 44 ans, insistera sur ces points lorsqu’il se rendra à Washington D.C. pour une visite d’État au début du mois de décembre. C’est un peu plus d’un an après que les relations bilatérales ont subi un coup dur lorsque l’Australie a abandonné un méga accord pour acheter des sous-marins français en faveur de sous-marins à propulsion nucléaire des États-Unis.

La France a brièvement rappelé son ambassadeur aux États-Unis, mais les liens se sont améliorés après la rencontre de Macron avec Joe Biden à Rome en marge d’un sommet du G-20. Joe Biden s’est engagé à soutenir la France dans sa lutte contre le terrorisme au Sahel et a reconnu l’importance de renforcer la défense de l’UE, une bataille de longue date pour Macron. Les États-Unis et l’Europe ont également forgé une relation de travail extrêmement étroite pour répondre à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Mais des fissures commencent à apparaître. Vendredi, M. Macron a désigné les États-Unis et la Norvège comme les producteurs d’énergie qui réalisent “les vrais superprofits” en profitant des “revenus non gagnés de la guerre géopolitique.” Il a déclaré avoir discuté du sujet “de manière amicale” avec ses homologues américains et norvégiens.

Au cours d’un débat parlementaire, le ministre français des finances, Bruno Le Maire, a critiqué les États-Unis pour avoir vendu du gaz naturel liquéfié aux entreprises européennes à “quatre fois les prix auxquels ils le vendent” sur le marché intérieur. Il a fait écho à des commentaires antérieurs de M. Macron, qui a déclaré que l’UE devrait se joindre aux économies asiatiques pour demander aux États-Unis et à la Norvège de faire preuve d’une plus grande amitié en vendant du gaz à des prix plus bas.

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La ministre française des affaires étrangères, Catherine Colonna, se rendra à Washington vendredi pour discuter de ces questions et évaluer la situation avant les élections américaines de mi-mandat, a déclaré un diplomate au courant de la planification. Mme Colonna discutera également de l’Ukraine, des exportations américaines de GNL vers l’Europe alors que le continent cherche à se diversifier en s’éloignant des carburants russes, de la concurrence loyale et de l’avenir de l’accord nucléaire avec l’Iran”.

Et oui.

Les Américains ne sont ni gentils, ni méchants.

Ils ont des intérêts et sont prêts à tout ou presque pour assurer dans un monde qui veut devenir multipolaire, leur propre leadership, un mot pudique qui signifie en réalité “domination”.

Charles SANNAT

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source agence d’informations Bloomberg ici

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