Les Anglais ont encore ce que l’on nomme une vision de la raison d’État.
Or l’immigration, par le danger de déstabilisation des nations qu’elle suppose, pose désormais un problème de sécurité existentiel à l’ensemble des pays européens.
En disant cela, il n’y a de ma part aucun rejet mais une simple constatation des tensions monumentales qui montent partout sur le vieux continent.
Les Anglais, eux, tirent les conséquences de tout cela et ferment le robinet.
Ils vont valider ainsi les thèses du Front National et soit les partis traditionnels appliquent ces programmes, soit d’autres partis s’en chargeront.
Les Anglais sont en avance de 2 à 3 ans au maximum sur nous.
La politique anglaise préfigure les politiques de demain. Et elles sont au rejet total et massif de la mondialisation et de la libre circulation, un excès chassant l’autre.
Charles SANNAT
La diplomatie britannique est prête à tout pour réduire les flux migratoires, quitte à limiter le nombre d’étudiants venus d’Europe. Le gouvernement britannique prépare une série de restrictions visant à réduire le nombre d’étudiants étrangers dans le pays.
Les autorités espèrent ainsi maîtriser les flux migratoires, selon universityworldnews.com.
« Nous songeons à contrôler sur le long terme les processus migratoires en réduisant le nombre d’étudiants européens, et dans une perspective à court terme, à réformer le processus d’inscription dans les universités. Nous réfléchissons en outre à la façon d’aider nos concitoyens qui subissent une forte influence de l’immigration, mais aussi à arrêter l’entrée dans le pays de personnes qui menacent notre sécurité », a déclaré la ministre de l’Intérieur Amber Rudd.
Cependant, les étudiants étrangers représentent un important carburant pour l’économie britannique, font remarquer des spécialistes.
Après avoir terminé une école supérieure, ces derniers constituent une main-d’œuvre qualifiée. Les étudiants étrangers ont rapporté 7 millions de livres à l’économie britannique et permis de créer 137 000 emplois à travers le pays.
Selon des sondages, la société perçoit les étudiants étrangers comme des hôtes précieux. Après avoir terminé leurs études, ils rentrent généralement chez eux. A l’heure actuelle, les étudiants étrangers représentent 167 000 des 600 000 migrants qui se rendent annuellement en Grande-Bretagne.