“Les députés ont voté un amendement sur les critères des licenciements économiques, en les différenciant selon la taille des entreprises.”
“Les députés ont voté un autre amendement clé du rapporteur sur les critères des licenciements économiques, en les différenciant selon la taille des entreprises. Ainsi, il pourra y avoir licenciement économique dans le cas d’une « baisse significative des commandes ou du chiffre d’affaires », en comparaison avec la même période de l’année précédente. Il faudra que cette baisse soit au moins égale à un trimestre pour une entreprise de moins de 11 salariés, deux trimestres consécutifs pour une entreprise de 11 à moins de 50 salariés, trois trimestres consécutifs pour une entreprise de 50 à moins de 300 salariés, et quatre trimestres consécutifs pour une entreprise de 300 salariés et plus.”
C’est une fausse bonne nouvelle pour les PME !
Tout ce qui va dans le sens de la différenciation est une bonne chose car on ne peut pas demander les même choses à une entreprise de 5 personnes, incapable d’entretenir des pléthores d’administratifs pour répondre à toutes les règles juridiques, qu’une entreprise de 10 000 collaborateurs.
Hélas, le principal problème des PME n’est pas tant de pouvoir licencier plus ou moins facilement en cas de difficultés économiques que de répondre à des milliers de règles, de lois et de règlements, ce qui a pour conséquence de mettre dans l’illégalité tous nos patrons de PME et TPE. Cela entraîne également un coût monumental et fragilise toutes ces petites structures.
Ce sont donc toutes les règles qu’il faut alléger pour les PME et libérer ainsi les énergies de nos entrepreneurs qui passent plus de temps à remplir des formulaires qu’à pouvoir aller chercher de nouveaux clients.
En réalité, trouver un client est presque ce qu’il y a de plus facile pour les patrons, c’est tout le reste qui devient infernal !!
Charles SANNAT