Ce qui se passe était assez prévisible.
Le marché immobilier demande une forte intensité capitalistique, comprenez beaucoup d’argent, beaucoup de “capital”.
Il faut donc emprunter, payer les intérêts, puis mettre en location, payer les impayés, les dégradations. Puis il faut payer les travaux, les remises aux normes, et enfin il ne faut pas oublier le poids terrible de la fiscalité. Des impôts sur le revenus aux taxes foncières sans omettre le célèbre IFI, impôt sur la fortune immobilière qui vient détruire le peu de rendement que vous pouviez avoir.
Résultat ?
Côté investisseurs, c’est la désertion totale, surtout que les taux remontent.
Alors autant avoir 500 000 euros placés à 4 % que des appartement à rentabilité négative et emmerdes très positives.
Marché locatif : une pénurie de biens à louer “pas vue depuis vingt ans”
C’est le titre de cet article de Batiactu.
“Pour l’observatoire des loyers Clameur, plusieurs facteurs se cumulent pour faire plonger le marché locatif privé dans la pénurie. Les discussions avec les pouvoirs publics sur le statut du propriétaire bailleur, demandé par la profession, seraient, en outre, “à l’arrêt”.
Jean-Michel Camizon, président de Clameur, n’est “pas optimiste”. L’observatoire des loyers, qui collecte des données de nombreux contributeurs et se base sur les baux signés, plus fiables que les annonces, constate une réduction de l’offre de logements à louer “pas vue depuis vingt ans”, qui entraîne une baisse de la mobilité dans le parc locatif.
Il en va ainsi des mises en locations, c’est-à-dire le temps qu’un bien a passé sur le marché avant de trouver preneur. Les durées ont été divisées “par deux, par trois” selon les typologies, en particulier pour les maisons, très prisées depuis la pandémie, explique Jean-Michel Camizon. Autre indicateur : la durée moyenne des baux a augmenté, démontrant “l’attentisme” des locataires, ou tout simplement leur incapacité à trouver un bien à louer. Comment s’explique cette baisse de biens à louer ? Pour Clameur, l’explication est multifactorielle.”
Multifactorielle mais à la base de ces multi facteurs, toujours un gouvernement et des mamamouchis de maintenant et d’avant qui ne font qu’alourdir et décourager systématiquement l’investissement et donc le placement immobilier.
Une crise était inévitable.
Avec une inflation forte et des blocages de l’indice de révision des loyers, ou encore des encadrements de loyers, c’est tout simplement devenu impossible d’investir ou de louer. Tout ceci est une politique totalement délirante.
L’Etat finira par corriger ses excès, mais avant qu’il ne s’y résolve il y aura beaucoup, beaucoup de problème.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source Batiactu ici
Surtout quand on voit le comportement de voyous de locataires qui dégradent un bien, les exemples sont nombreux, c’est bien fait …
Bonjour. Le plan se déroule comme prévu!!! Bientôt! Logements comme à Hong Kong (pièce de 5 m2 pour dormir…….)
intérêts, impayés, dégradations, travaux, remises aux normes, fiscalité, IFI…
Vous avez oublié, cher Charles, les charges !
Les frais de syndic exorbitants représentent un petit loyer donné à une profession mafieuse qui alimente les politicards de tous bords.
Je soupçonne le nouveau recensement des biens de cacher une autre réalité.Autrement dit, une taxe sur la vacance des logements, càd ,qu en fait vous vous grouillez pour trouver un locataire ,ou vous payez les travaux ou ,vous vendez.
Ça va liquéfier le marché locatif ,avec je ne sais combien de logements vacants.
Bref, les classes moyennes vont bien passer à la casserole.
BONJOUR.J’ai eu l occasion ,dans les années 1990 et sui- vantes,de louer une maison,en Ardèche,rénovée,avec les fonds de l ANAH;C’était le parcours du combattant,pour obtenir l’argent.Ensuite location pendant 10 ans,à des fa-milles cas sociaux.Avec deux familles,j’ai plus perdu,que gagné ;Ensuite,dénoncé le contrat,devant huissier de Jus-tice ou un notaire.Bénéfice net !ZERO pointé.Pourmon bonheur,la dernière famille m’a “pourri ” l’intéreiur,avec des traces de nourritures,sur les murs,dé- labrement du système éléctrique,etc;Pour faire court,ces “braves” gens n’étaient pas solvables.Qui dit mieux ?
Les squats vont monter en fleche, evitez de vous absenter plus de 48 H !
En belgique les loyers sont bloqués pour les logement de classe énergétique moins de E. C’est une mesure prise en urgence avec la hausse des prix de l”énergie qui envoie un signal fort aux investisseur comme toujours quand des contrats en cour sont modifiés unilatéralement.
Par contre le précompte immobilier sera lui indexé de 10 % en 2023. Les déductions (handicapés enfant à charge) ne sont pas indexée ce qui de fait augmente la charge des plus faibles.
Un obligation est effectivement moins de tracas a condition que sin statut de sénior sur l’actionnaire ce qui n’est plus le cas en Suisse depuis la faillite du crédit suisse. Le prix de l’immobilier va diminuer ou stagner (= diminuer en valeur réelle si il ne suis pas l’inflation) et a un moment quand les revenus locatifs réels redeviennent compétitifs il devrait reprendre.
Si l’état intervient dans le marché immobilier (blocage) il doit aussi se substituer aux acteurs privés et construire massivement du logement public. Ça fonctionne bien dans certains pays.
Tout est exact : une maison avec jardin dans un petit bourg de S&M (reçue en 83 après paiement des droits de succession – l’impôt sur la mort -), rénovée, mise en location depuis, sans problème. Il y a plusieurs années, la ligne de transilien a été “cadencée” ; du point de vue fiscal c’est un plus que l’IFI m’a rappelé un peu plus tard. Locataire en place, ancienne mouture du DPE : maison classée “C”. Nouveau DPE (remis à jour automatiquement par le site gorenove : “F” !!! car le chauffage fait appel à une énergie fossile. Au départ de mon locataire, je ne pourrai plus relouer sauf à installer une pompe à chaleur (hors de mes moyens, devant subir prochainement la majoration parisienne de la TF – 52% ). Une solution, au détriment du future locataire, déposer les confortables radiateurs chauffage central par de gourmands “grille-pains” à 29,99 € de chez LIDL…. ou ne plus louer, laissant à mes enfants le choix de la décision à mon décès.
Les promoteurs ont trouvé une astuce : rehausser les immeubles ,construction entièrement en bois car sructure des immeubles trop fragile pour du dur.
Dans mon village, les biens mis à la location se font rares, les biens mis à la vente également et partent aussitôt, sauf ceux qui atteignent des sommes à fourchette haute.
c’est pour taxer qu’ils ont fait ça Nouvelle obligation de déclaration pour les propriétaires d’un bien immobilier en 2023 https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A16336 ensuite on va forcer à vendre, ou alors l’état va se substituer un temps au privé , mais comme il devra faire lui même face aux charges…
“Les discussions avec les pouvoirs publics sur le statut du propriétaire bailleur, demandé par la profession, seraient, en outre, « à l’arrêt »”
Je pense que la plus grande baisse des logements à louer va venir des particuliers qui ne sont pas équipés pour la fiscalité, les contentieux etc.
L’énorme inconvénient est que des particuliers échaudés ne sont pas prêts à de nouveau investir à long terme sur l’immobilier sachant qu’à tout moment un gouvernement idéologue peut revenir instantanément sur les “avantages” promis.
C’est un grand classique de l’état : investissez à long terme (minimum 8 ans par exemple) et vous bénéficierez de tas d’avantages fiscaux, etc. Sauf qu’une fois que l’argent est bloqué, 5 ans après tout est remis en cause … Les pigeons comptez-vous !
Vous rajouter à tout cela la Loi ZAN ( zéro artificialisation Net) et il n’y aura plus de construction de logements neufs. Donc tout simplement plus de logement. La crise du logement commence à peine.
Les investisseurs reviendrons lorsque les prix se seront effondrés.
Si nos chers élus ne détruisent pas le marché.
@ Pierre
“Je soupçonne le nouveau recensement des biens de cacher une autre réalité”
Vous craignez la taxation des logements vacants, ils sont déjà repérés.
Les logements sont déjà tous répertoriés et payent soit la taxe d’habitation soir la taxe sur les logements vacants (moins chère), le fisc est très bien équipé pour contrôler que votre logement est dans un cas ou l’autre, ce n’est pas le problème mais un effet d’annonce, un leurre en quelque sorte.
Je crois que ce recensement est plus pernicieux : Combien de personnes pour quelle surface et qui ?
Voyez-vous ce qui se profile ?
Je pense aue dans les tiroirs du gouvernement c’est la réquisition des logements pour loger, par exemple la diversité, en fonction de la place par habitant.
Ne me répondez pas que ce n’est pas possible, cela a existé en France dans le passé et cela s’appelait les billets de logement (essentiellement pour les militaires lorsqu’ils faisaient des manoeuvres), il n’y avait pas à discuter, quelques exemptions très rares (veuves notamment, maintenant ce seraient les bobos et amis du pouvoir. Je ne suis pas sûr que ces lois aient été abrogées donc pas besoin de passer par le parlement (comme pour la suspension des soignants) et en plus ce sera présenté comme une mesure des riches enfin solidaires de pauvres … Avec obligation de mettre votre logement aux normes quand même !
Je pense que la meilleure formule de réponse et de maximiser le nombre de personnes pour les résidences secondaires (plus difficile pour les résidences principales (je ne sais pas si la résidence principale peut servir de résidence secondaire pour des personnes supplémentaires), rien n’empêche d’avoir de multiples résidences secondaires et il n’est pas encore demandé la durée et les dates de résidence).
Bon courage !
je suis d’accord avec votre analyse. J’y ajouterais que les élus locaux sont également une source qui cause la ratification de l’offre de qualité.
Perso , n’étant pas propriétaire, j’ai toujours loué et me suis battu avec les proprio qui ne veulent jamais faire de travaux d’entretien dans leur biens.
Je fais donc le minimum à mes frais.
Mais j’ai aussi vu des locataires jouer à la pétanque sur un carrelage neuf !!!!
Il y a des enfoirés des deux côtés…..sans oublier le troizième côté, le pire des trois, à savoir le gouvernement
@Jean Merson : les logements clapiers à lapin de 5 mètres carrés à Hong Kong sont une aberration qui choque aussi les hong-kongais, et ne sont pas du tout la norme.
A Honk Kong, les “petits” appartements font généralement au moins 30 mètres carrés et sont modernes et particulièrement bien conçus. Les habitants de Hong Kong sont choqués quand ils découvrent qu’à Paris les 15 mètres carrés biscornus et à demi vétustes avec toilettes sur le palier ne sont pas rares.
Se qui va se passer, c’est surtout que certaines passoires thermiques vont être impossible à louer, et les propriétaires qui n’ont pas les moyens d’effectuer de lourds travaux, devront s’en séparer pour presque rien, ou laisser leur bien à l’abandon. Le nombre de squats va bondir dans certaines villes, d’ici quelques années.
En 2030 vous ne posséderez rien . Voyez comment ils vont gentiment vous débarrasser de votre immobilier 😉
Les logements non equipés de systeme de chauffage, donc non-polluants, seront-ils exemptés ?
@Champar…
J’y avais songé : la déclaration en ligne demande bien de préciser l’identité des personnes résidentes, ainsi que le montant du loyer (histoire de recouper avec la déclaration annuelle de revenus fonciers). Pour ma part j’ai décidé de ne déclarer que le titulaire du bail comme occupant, après tout je ne suis pas obligé de savoir “qui baise qui !”. En cas de forte pénurie de logements, il est peu probable de faire des réquisitions (il subsiste un fond de liberté) mais, par voie fiscale, il est possible de tout obtenir : une surtaxe pour les logements insuffisamment occupés, obligeant la veuve de Carpentras à quitter le 100 m² qu’elle occupe depuis des années.
Un Pierreux
Les bien laissés à l’abandon, faute de moyens, squattés.
Est ce que les squatters ne vont pas obliger le propriétaire à mettre le logement aux normes en passant par les tribunaux, ça s’est déjà vu avec nos juges rouges.
Je suis étonné par la phrase : “Alors autant avoir 500 000 euros placés à 4 % que des appartement à rentabilité négative et emmerdes très positives.”
Où peut-on placer 500.000 euros à 4% garanti ? Cela ne me parait vraiment réaliste…..