Les Anglais, comme vous pouvez le voir, ne sont pas en train de se transformer en « Corée du Nord » ! Bien au contraire même puisque le Royaume de sa très gracieuse majesté doit sa puissance historique non pas à son « ouverture » au monde, mais son ouverture et sa volonté de dominer le monde.

Alors que la France a abandonné toute vision, toute ambition, acceptant de se noyer et de se dissoudre dans l’idée d’un futur État européen fédéral, l’Angleterre, elle, se rêve en puissance mondiale indépendante.

La Grande-Bretagne n’a pas abandonné, loin de là, l’idée de domination du monde, par d’autres moyens bien évidemment qu’uniquement par la force des armes.

Il est très éclairant de voir ce que d’autres font.

Charles SANNAT

NEW DELHI, 5 avril (Xinhua) — Des délégations indienne et britannique ont discuté mardi dans la capitale indienne New Delhi de l’établissement de nouvelles relations commerciales entre les deux pays après la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE).

À l’occasion du Dialogue économique et financier indo-britannique, le ministre des Finances indien Arun Jaitley et son homologue britannique Philip Hammond se sont engagés à renforcer ensemble leur partenariat économique afin de stimuler le commerce et les investissements.

« Nous nous réjouissons des perspectives économiques encourageantes dont jouissent nos deux pays. S’il est vrai que la confiance économique s’est affermie et que la croissance mondiale devrait augmenter en 2017, nous reconnaissons toutefois que les risques et les incertitudes politiques dans certaines parties du monde restent élevés et examinons avec préoccupation la marge politique dont nous disposons pour répondre aux prochains chocs », ont déclaré les deux ministres dans un communiqué.

« Le Royaume-Uni et l’Inde estiment que la mondialisation a eu un impact positif sur le monde et restent d’ardents défenseurs de la libéralisation des marchés et des échanges. Les deux parties s’engagent donc à travailler ensemble pour renforcer leur coopération dans le cadre du G20, du FMI, de la Banque mondiale et au sein d’autres organismes multilatéraux », ont-ils ajouté.

Les deux ministres ont déclaré que leurs pays « partageaient un engagement commun dans la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale au-delà des frontières et convenaient de collaborer dans le cadre des enquêtes visant à estimer les capitaux déposés par les ressortissants des deux pays sur des comptes bancaires à l’étranger », affirmant qu’ils se « réjouissaient de renforcer la coopération dans ce domaine ».

Lors d’une conférence de presse conjointe, le ministre britannique a minimisé le risque d’une « sortie violente » de l’Union européenne. « Nous avons pris la décision de nous retirer de l’Union européenne, mais nous avons aussi très clairement fait comprendre que nous voulons négocier avec elle pour nouer des relations commerciales aussi ouvertes que possible », a-t-il souligné.

La visite de M. Hammond intervient dans le cadre du Dialogue économique et financier indo-britannique annuel. Il est accompagné d’une délégation composée d’entrepreneurs spécialisés dans la technologie financière et de hauts responsables de la finance, dont le gouverneur de la Banque d’Angleterre Mark Carney, la secrétaire au Commerce Lucy Neville-Rolfe et le ministre du Commerce international Mark Garnier.

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