Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Voilà qui devrait vous faire frémir en tant qu’épargnant.

Le candidat à la présidentielle du Parti socialiste, qui est tout de même encore aux affaires au moins pour quelques mois dans notre pays, vient tout simplement de dire qu’il allait falloir réfléchir à ne pas rembourser notre dette !

C’est tout simplement énorme et sans précédent et d’ailleurs, au moins, pour une fois, je suis parfaitement d’accord avec les propos d’un homme politique.

Pourquoi ?

Simple !

La France EST en faillite !

Ce n’est pas faute de le dire et de le répéter depuis des années : notre pays est en faillite et tôt ou tard, nous serons obligés de l’admettre et de le dire.

Une fois que nous l’aurons admis, cela signifie que nous ne paierons pas nos dettes. Or nos dettes ce sont des obligations. Ces obligations c’est une partie non-négligeable de votre épargne.

Quand un État fait faillite, ce ne sont pas les dettes que l’on efface, c’est l’épargne !

Voilà ce qu’en dit France Info :

« Sur la question de la dette, Benoît Hamon prend une position sans précédent pour un grand parti de gouvernement. “Il lève un tabou, parce qu’effectivement c’est la première fois que le candidat d’un parti de gouvernement ouvre la porte à une renégociation de la dette de l’État français. Comme si nous étions incapables de la payer, comme si nous étions la Grèce. Une dette détenue à 65 % par des créanciers étrangers et à 35 % par des Français, notamment des ménages via l’assurance vie”, explique François Lenglet.

Une mesure qui ferait sortir la France de l’union monétaire

En quoi s’agit-il d’une rupture ? “Cela nous emmène bien plus loin qu’il n’y paraît. Récuser nos dettes, c’est mettre la France, de facto, en dehors de l’union monétaire. C’est-à-dire, sortir de l’euro. Parce que l’union monétaire suppose le respect de règles communes. Il ne faut pas oublier que la France a besoin d’emprunter près de 200 milliards d’euros par an”, rappelle le journaliste. »

Des conséquences auxquelles il faut se préparer !

Vous pouvez aimer Hamon ou pas, lui préférer Macron ou Fillon, ou tout autre, peu importe. La réalité c’est que nous allons faire faillite car nous avons bien trop de dettes, bien trop de dépenses publiques et plus assez de croissance depuis trop longtemps.

Les conséquences d’une faillite ne sont jamais drôles, car cela veut dire qu’il n’y aura plus de prêteurs pour terminer nos fins de mois difficiles.

Dans un tel cas, cela veut dire que l’État devra fonctionner en ligne créditrice. Personne ne financera nos découverts, donc on ne pourra payer que ce que l’on pourra… Les dépenses non-urgentes, ce sera pour le mois suivant… ou pas !!

Comme dans tous les pays en faillite, les fonctionnaires ne sont pas payés, ou partiellement, les aides sociales peu ou pas versées.

Sinon, tout le monde est payé en monnaie de singe, ce qui finit par déclencher une hyperinflation.

C’est de ces conséquences-là que vous devez tenter de vous prémunir.

Il est déjà trop tard. Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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Renégocier la dette : la proposition sans précédent de Benoît Hamon

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