Charles SANNAT
DES FAITS
Mon propos n’est pas de vous faire peur, mais de vous préparer, car c’est en sachant les choses qu’on peut mieux les gérer.Merci d’avoir attendu toute une semaine pour connaître la suite du « passsionnant feuilleton » de la lutte des oligarchies mondiales pour le pouvoir absolu. Ne vous y trompez pas, chers lecteurs, c’est de l’avenir de nos patrimoines qu’il s’agit. Du gagnant, et de la manière dont va continuer le combat engagé depuis quelques années, vont dépendre la rapidité et l’importance de la ruine de nombreux épargnants, alors que ceux-ci sont dans la totale ignorance de cette « lutte au sommet ».
Comme promis, je reviens au fameux numéro du magazine The Economist, cité en conclusion de mon dernier billet. Tout d’abord, je me dois de rectifier une erreur que j’ai faite quant à la date de parution de ce magazine. De nombreuses sources citent, à tort, le 1er septembre 1988. En réalité, il s’avère qu’il date du 9 janvier 1988. L’explication de cette erreur est simple, autant que facile à faire. La date en anglais s’écrit « jour/mois/année » et en américain « mois/jour/année ». Cela signifie que 1/9/1988, selon la langue utilisée, correspond au 1er septembre 1988 ou au 9 janvier 1988.Vous pourrez le vérifier en achetant le magazine sur eBay (publicité non rémunérée !!!).
Même si ce n’est « qu’un détail de l’histoire », je me devais de vous prier de m’excuser pour cette inexactitude.
L’article dont il est question est en pages 9 et 10 de ce numéro. Pour les amateurs de la version originale (VO), c’est ici. Pour la traduction française, c’est là. Je vous en propose « ma lecture », en vous rappelant avec insistance « ne croyez pas un foutu mot de tout ce que je vous raconte ». Je vous livre simplement des informations et c’est à vous qu’il appartient de forger « votre vérité ».
Tout d’abord, il est utile de rappeler que The Economist est la propriété de la branche anglaise de la famille ROTHSCHILD… Vous vous souvenez ? Un des axes du développement de l’influence des « pères fondateurs » pour réaliser leur rêve de gouvernance mondiale est… les journaux et les journalistes. Le groupe de presse The Economist est jugé par Le Monde diplomatique comme étant « le journal le plus influent du monde », c’est peu dire. Mais revenons à cet article d’il y a… 30 ans. Je vous ai expliqué dans mes deux précédents billets que la stratégie mondialiste était basée sur le long terme. Voilà une excellente illustration de l’utilisation à son profit du syndrome de la grenouille dont est atteinte une grande partie des citoyens du monde entier. Ces « prévisions » de l’oligarchie britannique, diffusées à grande échelle dans une de leur revue phare… Ne trouvez-vous pas que « ça sent le complotisme » ???
Cet article titré, je vous le rappelle, « Soyez prêt pour une monnaie mondiale…. En 2018 », commence ainsi :
- « Dans trente ans à partir d’aujourd’hui, les Américains, les Japonais, les Européens, et les gens dans de nombreux autres pays riches, et certains relativement pauvres vont probablement payer pour leurs achats dans la même devise. Les prix seront cotés non pas en dollars, yens ou deutsch marks, mais dans, disons, le phénix. »
Quelques extraits de la suite. Les propos sont on ne peut plus clairs :
- « La nouvelle économie mondiale : le plus grand changement dans l’économie mondiale depuis le début des années 1970 est que les flux d’argent ont remplacé le commerce des marchandises comme force qui entraîne la variation des taux de change. »
- « De toutes ces façons, les frontières économiques nationales se dissolvent lentement. »
- « L’absence de tout risque de change va stimuler le commerce, l’investissement et l’emploi. »
- « La zone de Phénix imposerait des contraintes strictes aux gouvernements nationaux. »
- « Cela signifie une grande perte de souveraineté économique, mais les tendances qui rendent le phénix si attrayant éliminent la souveraineté tout de suite et dans tous les cas. »
- « Dans le siècle suivant, le XXIe siècle, les forces naturelles qui poussent le monde vers l’intégration économique vont offrir aux gouvernements un large choix. Ils peuvent aller avec le courant, ou ils peuvent construire des barricades. »
- « Le phénix serait probablement introduit comme un cocktail de monnaies nationales, comme le droit de tirage spécial est aujourd’hui. »
La conclusion l’est, tout autant :
- « Nous prévoyons le phénix pour environ 2018, et saluons sa venue. »
Le droit de tirage spécial (DTS) dont il est question est une « monnaie internationale fictive ». C’est un actif de réserve international, qui a été créé en 1969 par le Fonds monétaire international (FMI) pour compléter les réserves de change officielles de ses pays membres. F M I … Non, cela ne signifie pas Faillite de Mes Investissements … Quoique !!!
Comme l’Euro, le DTS est constitué d’un panier de différentes monnaies. La répartition actuelle est celle-ci : le dollar américain (à hauteur de 41,73 %), l’euro (30,93 %), le renminbi chinois 10,92 %, le yen japonais (8,33 %) et la livre sterling (8,09 %). Le cours du DTS est déterminé chaque jour par le FMI. Le renminbi 元人民币, qui signifie « monnaie du peuple », est plus connu du grand public sous son autre nom, le yuan. L’inclusion de la monnaie chinoise au panier des DTS est récente (2016). Cette accession au rang de « monnaie mondiale » a longtemps été contrariée par une farouche opposition des Américains, et pour cause comme nous allons le voir. Le 3 novembre 2016, je titrais mon billet : « La Chine poursuit sa stratégie de dédollarisation ». Cette reconnaissance internationale de la monnaie chinoise signifie clairement un affaiblissement du dollar, voulu par les élites mondialistes anglaises.
Les banques centrales : européenne (BCE), japonaise (BOJ) et bien entendu la Banque centrale des États-Unis d’Amérique (FED), ne font pas « n’importe quoi » en matière financière (quantitative easing, montée , baisse des taux, manipulation du cours de métaux précieux…). Elles œuvrent toutes dans le cadre du processus de mondialisation de la « future monnaie » qui… ne sera pas le dollar. Vous avez certainement remarqué que le phénix de la couverture du magazine piétine un tas de dollars en flammes. C’est écrit depuis 1988 !!! Pauvres, les Américains qui croient encore à la valeur de leur monnaie. Pauvres, les investisseurs qui croient toujours dans « la monnaie du monde »… sur les « recommandations avisées » de « brillants économistes médiatiques ».
En parlant de brillants économistes médiatiques, il me revient en mémoire la liste des participants au dernier séminaire du groupe de BILDERBERG dont je vous ai parlé dans mon billet de la semaine dernière. Il a eu lieu du 1er au 4 juin 2017 à Chantilly… Non pas en région parisienne, mais dans l’État de Virginie, aux États-Unis… Il y avait un « brillant économiste médiatique », du nom de François LENGLET. Mais si, vous savez qui c’est !!!! Le chef du service économique de France 2. Il est facile à reconnaître… il a le crâne aussi lisse qu’un œuf. C’est celui qui agrémente ses démonstrations télévisuelles avec des graphiques. Il était en bonne compagnie avec Zanny MINTON BEDDOE, la rédactrice en chef du journal… The Economist… Encore lui. Je vous rappelle que les rencontres du groupe de BILDERBERG sont fermées au public et la presse n’y a pas accès.
Étaient aussi présents, notamment : Jose Manuel BARROSO, président du conseil d’administration de la banque GOLDMAN SACHS, notre célèbre Christine LAGARDE, directrice générale du FMI ainsi que Jens STOLTENBERG, le grand patron de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Je vous laisse le soin de consulter la liste complète des participants, avec leurs fonctions en anglais et en français, vous verrez, c’est « édifiant ». Ils sont quand même TRÈS fort ces « complotistes ». Ils publient sur leur site Internet la liste et les fonctions des participants à leurs réunions. Moi qui croyais que des comploteurs complotaient en secret !!!! Je vais sans tarder, écrire à mon ami Pierrot … Pas celui qui prête sa plume, mais Pierre LAROUSSE, le créateur du dictionnaire qui porte son nom, afin qu’il rectifie sa définition de « comploter ».
Mais redevenons un peu plus « sérieux ». La banque centrale US, appelée familièrement la FED, ne sert pas les intérêts des Américains mais suit les consignes des mondialistes britanniques. Elle a été créée pour cela. J’y reviendrai plus longuement dès la semaine prochaine. Il y a aussi les « avis » ou les agissements de quelques autres grandes banques telles que GOLDMAN SACHS, pour conditionner la psychologie du grand public. Autre vecteur très important pour l’avancée de la cause du mondialisme, les « influenceurs » comme Henry KISSINGER. Celui-ci, membre des services secrets US pendant la 2e guerre mondiale, a occupé et occupe encore aujourd’hui des postes importants dans l’administration étasunienne telle que « conseiller » de plusieurs présidents et enfin secrétaire d’État (l’équivalent de notre ministre des Affaires étrangères). Par ailleurs, il est « accessoirement » membre du Council of the America, fondé par David ROCKFELLER, avec lequel il est aussi un membre « important » de la Commission Trilatérale. De même, il est membre permanent du Club BILDERBERG ainsi que membre du Council on Foreign Relations (CFR). Tiens, tiens… Le CFR, une des nombreuses « sociétés secrètes » de la nébuleuse de « notre célèbre trio » RHODES, KERR, MILNER.
L’auteur Caroll QUIGLEY, déjà cité dans mes deux précédents billets, nous donne encore des informations… de première main, puisque je vous le rappelle, il était un intime de « la bande à Cecil RHODES ». Dans un autre de ses ouvrages, Tragédie et espoir, il nous livre :
- « Les puissants du capitalisme financier avaient un but à long terme, rien de moins que de créer un système mondial de contrôle financier, dans des mains privées, capables de dominer le système politique de chaque pays et l’économie du monde dans son ensemble.
- Ce système devait être contrôlé de manière féodale par les banques centrales du monde agissant de concert, par des accords secrets négociés lors de fréquentes réunions et des conférences. Le sommet de ces systèmes devait être la Banque des règlements internationaux à Bâle, Suisse ; une banque privée détenue et contrôlée par les banques centrales du monde, qui étaient elles-mêmes des sociétés privées.
- Chaque banque centrale […] devait chercher à dominer son gouvernement par sa capacité à contrôler les prêts du Trésor, manipuler les bourses, influer sur le niveau de l’activité économique dans le pays, et influencer les politiciens assouplis par des récompenses économiques ultérieures dans le monde des affaires. »
Encore plus fort :
- « Il ne faut pas croire que les dirigeants des banques centrales principales du monde ont eux-mêmes des pouvoirs substantiels dans la finance mondiale. Ils ne les ont pas. Au contraire, ils ne sont que les techniciens et les agents des banquiers d’investissement dominants de leurs propres pays, qui les ont élevés à leur place et sont parfaitement capables de les renvoyer.
- Les pouvoirs financiers du monde sont dans les mains de ces banquiers d’investissement (aussi appelés des banquiers internationaux ou marchands) qui sont restés en grande partie dans les coulisses de leurs propres banques privées non constituées en société. Ceux-ci forment un système de coopération internationale et de domination nationale qui est plus privé, plus puissant et plus secret que celui de leurs agents dans les banques centrales. »
Il a écrit « des politiciens assouplis par des récompenses économiques ultérieures dans le monde des affaires » ??? Ça me rappelle quelque chose… Ou plutôt quelqu’un…
Je l’ai sur le bout de la langue, BA ?… BAR ? Mais non, pas notre Babar national !!! BARO ? BAROU ? BARON ??? Ça y est, je l’ai : c’est notre célèbre Manu… José Manuel BARROSO. Ce brillant ancien président de la Commission européenne, devenu depuis le mois de juillet 2016 conseiller et président non exécutif du conseil d’administration de la branche londonienne de la banque… GOLDMAN SACHS !!!! Récompense, récompense, est-ce que j’ai une gueule de récompense ? Pardon ARLETTY, mais je l’ai trouvé tellement facile à faire que je n’ai pu m‘empêcher de craquer. Manu aussi il a craqué… Si, si… Allez, avouez que vous vous attendiez à ce que j’en fasse une autre ? Eh bien non. Je redeviens sérieux… Quoique !!! Notre ami Manu n’aurait pas tenu son engagement de ne pas exercer de lobbying au nom et pour le compte de GOLDMAN SACHS. Ça alors, je n’y crois pas… Re-quoique !!! Vous non plus j’espère ?
Mais revenons à cette lutte entre l’oligarchie mondialiste anglaise et l’establishment américain qui ne rêve que de s’affranchir de « sa mère créatrice ». La crise du pétrole de 1973 a vu le quadruplement des prix imposés par les USA à l’Arabie saoudite. Pétrole, payé en dollars. Autre fait, très peu médiatisé. Le 4 juin 1963, le président J.F. KENNEDY signe « l’Executive Order n° 11110 ». Celui-ci « entame sérieusement » le monopole de la FED d’émettre les billets de banque des États-Unis. La FED est le « vaisseau amiral » du pouvoir mondialiste anglais aux USA… Quelques mois après, le 22 novembre 1963, le président KENNEDY est assassiné à Dallas !!! Bien que contesté par certains, il semble bien qu’il y ait un lien entre ces deux faits. Comme on peut s’en douter, « les preuves irréfutables » manquent en la matière, mais cette hypothèse reste très plausible. Il est « amusant » de relever que 2 891 documents déclassifiés en octobre dernier ont été mis en ligne sur le site des archives nationales US, mais… que le président TRUMP, sur les « conseils » de la CIA et du FBI, a renoncé à en diffuser quelques centaines qui contiendraient de l’information « qui reste sensible » !!!
Comme je vous l’ai rappelé, le 15 août 1971, le président NIXON annonce au monde entier que le dollar n’est plus convertible en or et son secrétaire du trésor, John CONNALLY déclare quelques jours plus tard : « Le dollar est notre monnaie et votre problème. » Dès lors, la FED ne va cesser de créer ex nihilo des dollars, et les profits gigantesques du complexe militaro-industriel résultant de la guerre du Vietnam sont partagés entre les élites anglaises et américaines. Mais les États-Unis deviennent, au fil des années, extrêmement puissants et incontrôlables.
Alors le FMI, autre « relais » de l’élite britannique, cherche à promouvoir les DTS, réduisant de facto la puissance du dollar et l’influence de l’élite américaine. Nous sommes en 2011 et le directeur général du FMI est un certain Dominique STRAUSS-KAHN … Vous vous souvenez certainement des conditions de « son assassinat politique », qui a « peut-être » été instrumentalisé par l’establishment américain et de l’affaiblissement du FMI qui en a résulté. Mais quelle mouche me pique pour faire de pareils rapprochements ? Une mouche piquante ? … En plein hiver ? Pépère, tu divagues… Quoique !!! Tiens, « ma mouche » a fait une autre victime.
Chers lecteurs, je vous laisse le soin de conclure ce que vous inspirent toutes ces informations et vous donne rendez-vous samedi prochain pour voir ensemble de plus près la véritable histoire de la FED. Vous verrez comme tout cela est lié. D’ici là, portez-vous bien. Je vous aime et vous salue.