Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Je n’aime pas les dossiers ou les articles qui promettent monts et merveilles, et notamment tous les canards et journaux qui, pour les mois d’été, titrent invariablement « Comment arrêter de travailler » ou encore un « Comment devenir rentier » ou « Comment ne plus travailler », le tout illustré de photos de vacanciers sous le parasol, un verre à la main. Image parfaite de l’oisiveté également mère de tous les vices ou presque !

Je n’aime pas ce genre de titres, car il n’y a là-dedans rien de vrai et que de fausses promesses.

Je lis beaucoup, j’étudie énormément, presque tout le temps pour tout vous dire, c’est presque compulsif, une soif de connaissance et de compréhension presque insatiable.

Lorsque les « autres » me regardent, ils me disent, « mais tu n’arrêtes jamais de travailler » ! Sauf que je ne travaille pas. Je suis tellement ce que je fais, que pas un seul instant ou presque je ne travaille, sauf quand il faut faire la comptabilité ou la paperasse. Là je travaille, et je souffre terriblement, tellement cela est inintéressant (pour moi) ! Généralement c’est ma tendre épouse qui, prise de pitié, finit en chaque fin de mois par me sauver des eaux tumultueuses du fleuve administratif qui menace de déborder et s’occupe des Cerfa qui s’empilent sur mon bureau avant qu’il ne soit trop tard.

Ce que je veux vous dire, c’est que j’ai lu, étudié, et j’ai cherché à comprendre si l’on pouvait devenir riche à partir de rien et si l’on pouvait potentiellement tous le devenir.

Généralement, quand je dis que je travaille à comprendre comment devenir riche, on se moque de moi ! Étant un brin provocateur, c’est toujours un sujet que j’aime bien planter dans une discussion.

Mes interlocuteurs prennent un air goguenard et me disent avec une bonne dose de jugement de valeur « il n’y a que l’argent qui t’intéresse ? », sous-entendu tu es un méchant qui ne cherche qu’à s’enrichir forcément au détriment des autres. Capitaliste ! Fasciste ! Enfoiré… Les insultes ne sont pas prononcées, mais elles se sentent dans les mots qui vous sont crachés à la figure. Elles vibrent dans l’attitude physique, « ils » se tendent.

Quand ce n’est pas le reproche, la seconde réaction la plus courante est l’incrédulité : “Hahahaha, devenir riche, si c’était simple ou facile tout le monde le serait.” Fin du débat. Sauf que devenir riche,= est possible avec des techniques sommes toutes très simples. Le problème c’est que si c’est à la portée de tous, ce n’est pas pour autant ni simple, ni facile !

Dès lors, vous savez que vous avez en face de vous un individu qui sera à l’abri de l’argent pour les siècles des siècles et je vous expliquerai exactement pourquoi et comment.

Bien évidemment, il n’y a pas que l’argent.

D’ailleurs, nous verrons que l’argent, passé 70 K€ de revenus annuels, ne fait plus le bonheur !

Je suis profondément touché par les idées communistes qui sont théoriquement pleines de volonté de partager. Pourtant, j’ai toujours une gêne certaine lorsqu’une idée, aussi généreuse soit-elle, commence à vouloir toucher au droit de propriété, car sans propriété, il n’y a jamais et il n’y aura jamais de prospérité.

Le communisme, aussi sympathique soit-il (pas dans son application qui fut un drame historique), n’a qu’une vision de répartir et de partager équitablement la misère. À bien y réfléchir, nous ne devrions pas nous demander comment rendre les riches moins riches, mais plutôt comment rendre le plus grand nombre de pauvres plus riches. C’est un programme nettement plus enthousiasmant.

La quête de la prospérité collective

Peu sont capables de comprendre le sens de ma quête sur la richesse. Un jour, en lisant un livre, L’Homme le plus riche de Babylone, j’ai eu la révélation, le plaisir, la jouissance même de lire exactement la description du sens de mon travail autour de la richesse.

Oui, il existe des techniques, des méthodes et des moyens pour devenir riche et vivre dans l’abondance. Il n’y a rien de mal à vouloir cela et à rechercher cela. Au contraire, plus il y a de riches dans une nation, plus cette nation sera collectivement riche et forte, et cela n’a rien à voir avec la théorie fumeuse du « ruissellement ».

C’est tout le programme du président américain, et nous devrions, en France, avoir aussi cette vision. Non pas celle de la richesse qui exclut, mais la volonté farouche d’éduquer également nos compatriotes sur les moyens dont ils disposent pour s’épanouir.

Avoir à nouveau une France forte et conquérante est largement possible, mais pour cela, et parce que le monde a changé, les vieilles recettes n’ont plus aucun sens. Il faut enfin rentrer dans le millénaire de la connaissance et partager massivement ces informations qui ne sont pas des jeux à sommes nulles comme les transactions commerciales, mais des jeux à sommes positives.

Lorsque je vous achète une paire de sandales à 10 euros, vous vous appauvrissez de vos sandales et moi de mes 10 euros. Si je vous donne mes connaissances, j’en dispose toujours… et vous aussi ! Nous décuplons nos possibilités collectives.

Le sens de ma quête est simple : il s’agit de savoir si, au niveau d’un pays, on peut enseigner une autre vision de la création de richesses (très différent de la création d’argent). Peut-on apprendre à nos compatriotes comment participer au processus de création (qui n’est pas uniquement monétaire !!) et créer ainsi une dynamique totalement différente de ce qui a été fait jusqu’à présent ?

C’est donc une question fondamentale aussi bien économique que… politique et même, dans beaucoup d’aspects, également philosophique.

Laissons la parole au roi de Babylone qui, quelques milliers d’années avant moi, lui aussi s’était posé la même question, s’était lancé dans la même quête.

Dialogue entre le roi Sargon II et son chancelier

Quand le bon roi Sargon II revint à Babylone après avoir vaincu les Élamites, ses ennemis, il se trouva devant une situation grave.

Le chancelier royal lui en expliqua la raison de cette façon.

« Après plusieurs années de grande prospérité apportée à notre peuple grâce à Sa Majesté qui a construit les grands canaux d’irrigation et les grands temples des dieux, maintenant que ces travaux sont complétés, le peuple semble incapable de subvenir à ses besoins.

Les ouvriers sont sans emploi. Les marchands n’ont que de rares clients. Les fermiers sont incapables de vendre leurs produits. Le peuple n’a pas assez d’or pour acheter de la nourriture.

“Mais où est allé tout l’or que nous avons dépensé pour ces grandes améliorations ? demanda le roi.

– Il a abouti, j’en ai bien peur, entre les mains de quelques hommes très riches de notre ville. Il a passé entre les doigts de la majorité de nos gens aussi vite que le lait de chèvre passe à travers la passoire.

Maintenant que le torrent d’or a cessé de couler, la plupart de nos gens ne possèdent plus rien.”

Le roi devin pensif pendant quelques instants. Puis il demanda :

“Pourquoi un si petit nombre d’hommes furent-ils capables d’acquérir tout l’or ?

– Parce qu’ils savaient comment le faire, répondit le chancelier. On ne peut pas condamner un homme parce qu’il connaît la réussite. On ne peut pas non plus en toute justice, reprendre ce qu’il a gagné honnêtement pour le donner à ceux qui sont incapables d’en faire autant.

– Mais pourquoi, demanda le roi, tous les gens ne pourraient-ils pas apprendre à amasser de l’or, devenant ainsi riches et prospères ?

– C’est possible, Votre Excellence. Mais qui peut le leur enseigner ? Certainement pas les prêtres, parce qu’ils ignorent comment faire de l’argent.

– Dis-moi chancelier, dans la ville, qui connaît le mieux la façon de devenir riche ?

– Votre question contient sa propre réponse, Votre Majesté. Qui a amassé la plus grande fortune à Babylone ?

– Bien dit mon bon chancelier. C’est Arkad. Il est l’homme le plus riche de Babylone. Amène-le-moi demain.”

Le lendemain, comme le roi l’avait ordonné, Arkad parut devant lui, droit et vif, en dépit de son âge avancé.

“Arkad, dit à haute voix le roi, est-il vrai que tu es l’homme le plus riche de Babylone ?

– C’est ce que l’on colporte, Votre Majesté, et personne ne le conteste.

– Comment es-tu devenu si riche ?

– En profitant des occasions qui s’offrent à tous les citoyens de notre bonne ville.

– Possédais-tu un avoir au départ ?

– Seulement un grand désir de richesse. À part cela, rien.

– Arkad, continua le roi, notre ville est dans un très triste état parce que peu d’hommes connaissent la façon d’acquérir la richesse et, par conséquent, ils la monopolisent pendant que la masse de citoyens ne connaît pas le moyen de conserver une partie de l’or qu’elle reçoit. J’aimerais que Babylone soit la ville la plus riche au monde. Alors ce doit-être une ville où il y a beaucoup d’hommes riches. Donc, nous devons enseigner à toute la population l’art d’acquérir des richesses. Dis-moi Arkad, y a-t-il un secret pour acquérir la richesse ? Peut-on l’enseigner ?

– C’est une question pratique. Tout ce qu’un homme sait, il peut l’enseigner aux autres.”

Les yeux du roi étincelèrent.

“Arkad, tu as prononcé les mots que je voulais entendre. Te prêterais-tu à cette grande cause ? Transmettrais-tu ta science à un groupe d’enseignants ? Chacun pourrait l’enseigner à d’autres jusqu’à ce qu’il y ait un nombre suffisant de maîtres capables de l’enseigner à tous les sujets valeureux de mon royaume.”

Arkad salua et y consentit.

“Je suis votre humble serviteur. Quelle que soit la science que je possède, je la répandrai avec plaisir pour le bien-être de mes concitoyens et pour la gloire de mon roi. Laissez votre bon chancelier organiser une classe de 100 hommes et je leur enseignerai les 7 moyens qui ont fait fructifier ma fortune alors qu’il n’y avait pas de bourse plus mal garnie que la mienne dans tout Babylone »…

Les Sumériens n’étaient pas fâchés avec la prospérité, ils la recherchaient collectivement !

Si les 7 piliers d’Arkad sont les fondations, il est possible désormais d’aller beaucoup plus loin que les Sumériens.

Pourtant, quelle civilisation extraordinaire. Les Sumériens, c’est l’invention de l’écriture, des premières lois, du droit, du commerce et de la banque. Les tablettes sumériennes nous ont renseignés sur les premières sagesses antiques.

Depuis Sargon II, nous sommes passés de la tablette en argile à la tablette numérique. Nous sommes, en l’an 2018, capables de lire les tablettes d’argile sumériennes, je ne suis pas sûr que nous soyons en mesure dans 6 000 ans de lire les tablettes d’Apple.

Dans la lettre STRATÉGIES, je vais partager avec vous tout ce que j’ai compris de la richesse et de la réussite, deux notions dont chacune et chacun de nous a une définition différente. Quelle que soit la réalité que cela recouvre pour vous, les outils du succès sont les mêmes. Les applications possibles sont considérables.

Nous allons donc parler des techniques d’Arkad, l’homme le plus riche de Babylone, mais aussi de la manière de « penser comme un champion », comme l’a écrit Trump et titre de l’un de ses ouvrages, et de bien d’autres choses qui peuvent changer votre vie.

Vous aussi devenez un des hommes riches de Babylone. Si nous avions de bons rois, ils rêveraient tous de rendre leurs gens prospères, car la prospérité collective est l’un des plus courts chemins pour la paix et la concorde nationale.

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Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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 « À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

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