L’Europe c’est la paix, l’Europe c’est la prospérité, ne discutez pas de l’Europe!

Nous sommes tous favorables à la paix et à la prospérité, mais ces deux mantras sont devenus l’excuse bidon pour justifier l’injustifiable, nous faire tolérer l’intolérable et supporter l’insupportable.

Nous sommes tous favorables à une Europe qui crée des ponts entre les nations ce qui est objectivement largement le cas, et les échanges Erasmus ont fait plus de bien que toutes les autres législations européennes réunies.

C’est d’ailleurs les bourses Erasmus que l’Europe de la paix a voulu supprimer avant de se raviser en partie… face au tollé et au symbole que ce programme historique d’échanges représente.

En attendant l’Union Européenne, Hydre terrible, se concentre désormais sur le démantèlement systématique de tout ce qui fait l’armature et l’architecture des nations ainsi que la force de ses gouvernements en les privant petit à petit de tous les leviers d’action et de commande.

L’idéologie de la privatisation c’est la destruction programmée des pays pour faire émerger une hypothétique Europe fédérale. A cette idéologie des privatisations se rajoute l’inflation normative pour asseoir le pouvoir technocratique de la superstructure européenne.

Les trains neufs, ne sont plus aux futures normes européennes et ne peuvent donc pas rouler!!

« Ubuesque ». C’est ainsi que Valérie Pécresse qualifie la situation qui pourrait priver les Franciliens de 100 trains de banlieue tout neufs, à partir du 16 juin. La présidente LR de la région et d’Ile-de-France Mobilités (IDFM) a écrit vendredi dernier à Emmanuel Macron pour lui faire part de son « inquiétude », et demander au gouvernement « une action immédiate et vigoureuse auprès de la Commission européenne ».

« En cause : l’entrée en vigueur en juin prochain de plusieurs nouvelles directives européennes, le « 4e paquet ferroviaire ». En vertu de ces nouvelles normes, plus de 100 rames du train Francilien, conçu par Bombardier, pourraient se voir refuser par le ministère des Transports « une immatriculation et donc l’autorisation de circuler sur le réseau, et cela sans aucun motif relatif à la sécurité », écrit Valérie Pécresse, dans ce courrier que nous avons pu consulter ».

En gros, nous vivons dans un monde où les gens n’ont plus de trains en état de rouler et qui âgés de 60 ans devaient être remplacés. On en rachète 100. Ils sont neufs, ils sont là, sur les parking, nettement plus aux normes et mieux que les vieux actuels, mais ils ne peuvent pas rouler car… ne respectant pas les dernières idées ubuesques des technocrates europathes.

100 trains, 1 milliard d’euros… et juste un problème de tampon!

Nous osons tous espérer que ces trains rouleront et vite!

Et non, ceci n’est pas une « fake news » anti-européenne en pleine campagne électorale, c’est même passé à la télé c’est dire si c’est vrai!!

Charles SANNAT

Source Le Parisien ici

 

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