Comme le montre cet article du Figaro, les ventes “sont reparties grâce au retour des investisseurs, note la FPI. 2016 s’annonce sous de bons auspices, avec davantage d’acquéreurs achetant pour occuper le logement.
Les promoteurs retrouvent le sourire. Les ventes de logements neufs, au plus bas ces quatre dernières années, ont redémarré en 2015. Au total, 122.781 logements ont été vendus, soit 13,6% de plus qu’en 2014 et 5,5% de plus par rapport à la période 2010-2015, constate l’observatoire de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI). «Même si elles n’atteignent pas les niveaux de 2011 (130.548 logements vendus) et 2010 (134.520), les ventes au global progressent depuis 2012», souligne la FPI. Les permis de construire (+1,8% à 383.100) et les mises en chantier (+0,3% à 351.800) ont aussi redressé la tête, grâce essentiellement au logement collectif (appartements). «Nous sommes très contents de ces chiffres», a commenté Alexandra François-Cuxac, présidente de la FPI.
“L’embellie des ventes est due au retour des investisseurs privés. Ces derniers ont acheté 49.564 logements neufs l’an dernier, un nombre en hausse de 43,8% par rapport à 2014. Là aussi, les ventes restent en retrait par rapport à 2011 (53.589) et 2010 (63.818). «Le retour des ménages s’explique par l’alignement de quatre astres», explique la FPI. Le dispositif de défiscalisation Pinel «répond aux attentes des particuliers», selon la FPI. «Par ailleurs, les prix de vente sont restés plus ou moins stables, en hausse de 0,8% en moyenne entre 2014 et 2015, les taux des crédits immobiliers étaient historiquement bas et le contexte économique s’est amélioré», note la FPI.”
Bref, c’est plutôt bon et je pense même qu’avec le retour de la crise et des craintes de solvabilité sur les banques, les épargnants vont préférer acheter des appartements très chers qui ne rapportent pas grand chose plutôt que de laisser son argent à la banque où ça ne rapporte rien du tout et avec des risques de faillite.
Le retour des investisseurs est donc assez logique.
Mon analyse est cependant que cela ne révèle pas un réel engouement pour la pierre mais un placement en “dépit” car effectivement il n’y a rien d’autre à faire actuellement dans l’esprit des épargnants.
Attention tout de même, à terme, je reste convaincu que la ville telle qu’elle est conçue actuellement et avec l’aggravation de la crise est “obsolète” et qu’après l’exode rural, nous allons vivre l’exode urbain.
Je défends donc l’idée d’investir dans l’immobilier rural.
Un lecteur me disait “mais que faire d’autre? j’ai déjà une maison à la campagne!”… et bien si vous en avez une, vous pouvez aussi en avoir deux! Et à la campagne aussi il y a un marché locatif avec des rendements qui peuvent d’ailleurs être bien plus élevés que dans les grandes villes ou les prix sont stratosphériques.
Charles SANNAT