C’est un article du Parisien (source ici) qui revient sur l’explosion des licenciements des… apprentis !
« En post-bac, les ruptures de contrats ont augmenté passant de 10 % en 2017 à 18 % en 2022. Si certaines sont à l’initiative des étudiants, d’autres sont bien souvent subies et marquent durablement les parcours. »
Ce phénomène est assez logique et assez facile à comprendre également.
En effet, il y a tout d’abord un « effet base ». Avec les aides et les lois sur l’apprentissage ce sont des centaines de milliers d’apprentis en plus qui se sont retrouvés sous ce type de contrats avec des entreprises. Alors quand la volumétrie d’apprentis explose, il est logique que le volume de licenciements lui aussi augmente.
Ensuite, ce qui ne sera jamais dit par les politiquement corrects, c’est que le comportement de certains apprentis est plus que problématique. Pour certains, leurs comportements sont totalement éloignés de l’employabilité dans son acceptation « comportementale ». Si l’entreprise peut former techniquement, surtout un apprenti, elle n’est pas là pour faire l’éducation des jeunes. Dans bien des cas il faut tout reprendre à la base. Or, la loi ne permet pas de tout dire ! Pire, les jeunes apprentis ne supportent pas les remarques puisque jamais les adultes n’ont osé leur en faire !
La dégradation des relations est donc parfois telle que le licenciement est la seule solution.
Enfin les apprentis sont très protégés et il est difficile de licencier, ce qui implique que désormais les employeurs ne prennent plus de gants. Si cela ne va pas pendant la période d’essai il y est mis fin rapidement.
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire [email protected]
Pour écrire à ma femme [email protected]
« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Si l’on ajoute à cela la réduction des aides à l’apprentissage, ça ris que de faire mal à un système qui était efficace.
Bonjour ,
L’idiocratie est en marche ( voir votre article d’hier « Nos enfants de 12 ans sont des demeurés finis »)
Et avec l’IA , ca va certainement s’accentuer … Certains jeunes peuvent même demander un résumé de texte , avec Chatgpt , avec des fautes d’orthographes , pour que leurs copies restent crédibles lors de la correction …
Une startup , cluely , vient de faire une levée de fonds pour élaborer une ia capable de triche aux examens et lors d’Embauches !
Bonjour les apprentis c est de la main d oeuvre pas cher et à qui on promet la porte après l apprentissage. Merci j ai vu comment ça se passe. Comme ça chez In….. Ché on embauche pas. Quand j y était c était 10% des employés. C est dire le sérieux du truc.
Problème, parents qui n’ éduquent pas leurs enfants, ne leur donnent ni sens du travail, ni sens de l’effort, ni la maitrise d’eux même et en font des irresponsables fainéants accrochés à leurs smartphones et à des réseaux imbéciles et donc à la charge de la société et de ceux qui bossent … un laisser aller total pour ces futurs voyous qui pour avoir de l’argent sans rien faire sont des proies idéales pour les trafiquants de drogues … les employeurs ont raison de sévir en cas de totale incompétence d’autant plus qu’ils ont le choix et gardent ceux qui coopèrent et veulent vraiment s’en sortir. Les autres seront la lie de la société …
Cela fait plus de 20 ans que je dis qu’il n’y aura pas de relève en politique et ça se voit partout !
Le chemin que dis-je, l’autoroute des IA et robots nous remplacerons ! Tout ça est orchestré, cela dépasse le conflit générationnel !
Ayant travaillé quelque temps pour un CFA (formation scolaire des apprentis). Les apprentis étant sous statut de salarié de l’entreprise qui les accueille à temps partiel, ils ne prennent souvent pas au sérieux le temps « scolaire » au sein du CFA, dont les cadres ont peu d’autorité car peu de moyens de sanctionner; les patrons s’intéressant à ce qui se passe au CFA sont rares. D’où indiscipline et faibles résultats scolaires.