C’est une dépêche de l’agence Reuters qui nous confirme que “les résultats des entreprises font tanguer les marchés, mais sans panique à bord”…

Comme le dit Reuters, “à l’origine de ce nouveau trou d’air, on trouve surtout des résultats et des prévisions qui ont déçu le marché, dans le secteur des semi-conducteurs chez Texas Instruments ou STMicroelectronics, mais aussi chez les mastodontes que sont Amazon et Alphabet, la maison mère de Google, ou encore en Europe chez le groupe publicitaire WPP”.

Et ce n’est pas encore le moment d’acheter comme le rappelle Morgan Stanley

“Face à la tentation des achats à bon compte, certains mettent toutefois en garde : en Europe, souligne ainsi Morgan Stanley dans un point sur sa stratégie régionale cette semaine, les résultats suggèrent des pressions persistantes sur les marges.

Et selon un décompte partiel de la banque, la part des entreprises ayant raté le consensus, à 32 %, est supérieure de neuf points à celle des sociétés qui ont dépassé les attentes. “Il s’agirait du premier solde net négatif depuis le quatrième trimestre 2014.”

Plusieurs grands groupes européens ont mis en avant ces derniers jours l’impact des tensions commerciales sur leur activité et leurs résultats.”

À un moment donné, les profits ne montent pas jusqu’au ciel, pas plus que les arbres n’y grimpent !

Il est normal que les rendements parfois baissent, surtout lorsqu’il y a un mouvement de montée des taux d’intérêt, accompagné d’un mouvement de démondialisation, un retour du protectionnisme et un renchérissement important des produits pétroliers.

Si les profits baissent, alors les valorisations boursières baisseront également pour s’aligner au taux de profit.

Charles SANNAT

Source Latribune.fr ici

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