Bon, cela peut sembler un peu technique mais comme vous l’avez sans doute compris, l’un des marchés les plus difficiles à réguler et à maîtriser et qui risque de faire sauter le système c’est le marché des dérivés justement.

Or « les autorités européennes de supervision des banques (EBA), des assureurs (Eiopa) et des marchés (Esma) ont répondu jeudi aux craintes des professionnels des produits dérivés concernant la mise en œuvre, au 1er mars, de nouvelles règles sur les appels de marge pour les dérivés non-compensés.

Sans remettre en cause l’échéance, inscrite dans la législation européenne et impossible à changer, les trois agences laissent aux autorités nationales compétentes le soin d’apprécier «au cas par cas» le degré d’impréparation des acteurs du marché, selon un communiqué publié jeudi matin. Ceux qui n’auraient pas mis à jour leur documentation au 1er mars 2017 pourront donc échapper à des mesures de sanction ».

Le report sine die d’une mesure de régulation en disant « on ne l’annule pas mais tout de même on ne l’applique et il n’y aura pas de sanction » est généralement la première étape à un enterrement de première classe de la mesure concernée.

« Sans ce nouveau délai implicite, les acteurs du marché auraient été tentés de suspendre le trading de swaps au 1er mars. «Le risque est que la liquidité disparaisse», a déclaré Scott O’Malia, directeur général de l’ISDA, l’association internationale des professionnels des dérivés. »

L’ennemi de la finance sans visage va prochainement quitter son palais. Et pourtant, rien en 5 ans n’a changé. En France évidemment, mais aussi à l’international.

La finance n’est pas et n’a pas été régulée et il serait fort étonnant que Macron, l’homme de Rothschild, soit celui qui réussisse à le faire.

Charles SANNAT

Source AGEFI ici

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