Pour bien comprendre les envies actuelles de taxation de nos mamamouchis, il faut comprendre la réalité du budget de l’État, enfin disons plutôt des recettes budgétaires de l’État.

La taxe qui rapporte le plus, c’est la TVA, avec 115 milliards. Puis, il y a l’impôt sur le revenu, avec 59 milliards, puis, l’Impôt sur les sociétés, l’IS, qui est en baisse importante puisque s’il rapportait presque 37 milliards en 2013, il ne ramène plus que 15 milliards aujourd’hui, et cela va encore baisser.

Vous voyez bien que la promesse de Macron de taxer la consommation et les gens plutôt que les entreprises est une promesse bien tenue.

Lors de la campagne électorale, cela n’était pas tout fait dit comme ça, mais de la manière suivante : “Nous allons taxer l’improductif et détaxer le productif.”

Autrement dit, on va taxer le non-délocalisable et détaxer le délocalisable.

Entre-temps, les recettes des taxes sur l’essence sont en nette diminution puisque de 11 milliards en 2014, nous en sommes à 8 aujourd’hui.

Les Français consomment donc beaucoup moins d’essence et de carburant, ce qui signifie que non seulement nous faisons tous des efforts, mais que notre transition énergétique est une réalité.

Le problème c’est le manque de taxes. Comme on consomme moins, il faut que l’État taxe plus.

Et comme dit la pub… “c’est pas fini” !

Charles SANNAT

Source eric-verhaeghe ici

Please complete the required fields.