« Sensiblement, les pays européens, et notamment les plus pauvres, glissent dans l’économie de guerre » voici le titre de cet article du Monde qui, enfin, décrit la réalité de ce qu’il commence à se passer en Europe.

Une économie de guerre, ce n’est jamais, JAMAIS une économie prospère, une économie de guerre, c’est toujours, de l’inflation, des pénuries et beaucoup d’impôts pour « payer » et « financer » l’effort de guerre.

Personne n’a demandé au peuple si nous avions envie de payer le prix de la guerre en Ukraine et le prix de l’affrontement contre la Russie.

Personne n’a donné mandat à la grosse Commission de Bruxelles pour faire tonner la grosse Bertha.

« Thierry Breton s’est trouvé un nouveau combat : réarmer l’Europe. Le très remuant commissaire européen au marché intérieur parcourt le Vieux Continent, à la recherche d’obus. L’Ukraine en consomme en masse, près de 5 000 par jour, et en demande encore. C’est bien plus que ce que peuvent produire actuellement les usines allemandes, françaises ou espagnoles.

L’Union européenne a adopté le 20 mars un plan qui prévoit de puiser dans les réserves militaires et d’aider les industriels à monter en cadence. Et si cela ne suffisait pas, il faudrait se résoudre à acheter en dehors de l’Europe, ce que cherche à éviter le commissaire européen. Tout comme les masques ou le Doliprane, la priorité est désormais à l’autonomie stratégique.

Mais à la différence des nécessités nées avec la crise sanitaire, le besoin devrait malheureusement durer plus longtemps. Le monde sort les fusils de toutes parts, et singulièrement en Europe. Le dernier rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, publié dimanche 23 avril, fait état d’un nouveau record sur le front des armes.

Les gouvernements de la planète, qui s’inquiètent pour la préservation du climat et de la biodiversité, n’ont de cesse de s’approvisionner en armes. Les dépenses en 2022 ont atteint le montant inédit de 2 240 milliards de dollars (2 040 milliards d’euros), soit 2,2 % du produit intérieur brut (PIB) mondial. Si les Etats-Unis sont, de très loin, les premiers en termes de dépenses (39 % du total), ils précèdent une cohorte d’ambitieux gradés comme la Chine (13 %), la Russie (3,9 %), l’Inde et l’Arabie saoudite. »

La guerre ce n’est jamais la prospérité.

Pendant la guerre c’est toujours misère et pauvreté, économie de subsistance.

Après la guerre, les pénuries perdurent pendant des années, car pour tout reconstruire il faut du temps, du capital, des matières, des ressources et de la main-d’œuvre, plein de choses qui généralement manque cruellement.

La guerre n’est jamais la prospérité, c’est la paix qui apporte la prospérité aux peuples.

Ceux qui veulent la guerre, ne veulent certainement pas votre prospérité, et c’est une règle intangible depuis la nuit des temps.

La guerre détruit et appauvrit.

Charles SANNAT

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Source le Monde ici

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