« La plupart des Bourses européennes ont terminé dans le rouge lundi, dans le sillage de Wall Street, les investisseurs étant inquiets d’une hausse des taux d’intérêt et en manque de catalyseur positif ».

« La remontée des taux à 10 ans des obligations françaises, allemandes, américaines, pèse sur les valeurs de croissance et notamment les valeurs technologiques », décrypte Alexandre Baradez, analyste chez IG France.

Les taux d’intérêt ont légèrement augmenté lundi après-midi, les bons du Trésor américain à 10 ans s’affichant autour de 1,60 % et les français à 0,20 %.

Un mouvement qui inquiète les investisseurs qui se demandent désormais quelle va être la position de la Banque centrale européenne (BCE).

« Il y a une distorsion dans les marchés, les marchés actions et les matières premières ont progressé au-dessus des niveaux d’avant Covid-19, mais les taux n’ont pas beaucoup augmenté », explique M. Baradez.

Avec les marchés actions qui atteignent des sommets, la reprise économique qui se confirme, l’inflation en hausse, les taux d’intérêt du marché obligataire semblent à la traîne.

« C’est une tendance voulue par la BCE mais peut-être qu’elle ne veut plus s’opposer à une légère remontée des taux », poursuit-il.

La présidente de la BCE Christine Lagarde tiendra une conférence de presse jeudi, à l’issue de la réunion de l’institution financière sur la politique monétaire dans la zone euro ».

Et oui.

C’est très compliqué.

D’un côté les marchés voient bien les injections et les impressions de monnaies colossales.

D’un autre ils voient bien que les banques centrales ne sont pas pressées de monter les taux.

Alors ils testent et vont de plus en plus tester la détermination des banques centrales pour savoir si les taux vont monter, ou si nous aurons de l’inflation, sans que les banques centrales ne montent vraiment les taux.

Il y aura dans tous les cas un gros problème sur les marchés, car s’il y a inflation alors les rendements doivent monter…

Si les banques centrales les empêchent de monter cela entraînera la fuite des investisseurs et la nécessité que les banques centrales se substituent totalement aux marchés de la dette y compris privée.

Pas simple.

Mais je suis persuadé, que les banques centrales vont nous trouver encore une recette magique !

Charles SANNAT

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Source AFP via zonebourse.com ici

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