Notre ami Hubert nous livre ici son dernier papier avec cette information déprimante sur les capacités cognitives de nos amis anglais. Si j’aime bien me réjouir, chauvinisme gaulois oblige, des tracas de nos compères de la perfide Albion, je ne fanfaronne pas. Les Anglais ne sont ni mieux ni moins bien que les Français, et si les jeunes anglais deviennent crétins, les jeunes français le deviennent hélas également.

Si nous faisions la même étude en France, nous serions sans doute consternés par les résultats pathétiques de nos chères petites têtes brunes et blondes.

Nous devons mener sans faillir et sans faiblir la bataille de l’intelligence, du savoir et de la connaissance pour tous.

Nous devons maintenir exigences et ambitions pour nos enfants avec la dose nécessaire de bienveillance indispensable à l’épanouissement de nos jeunes.

Charles SANNAT

CE QUE L’ON VOIT.

Une information « consternante » s’est récemment répandue… jusqu’en Suisse… « Les jeunes anglais ne savent plus lire les horloges analogiques ». Mais au fait, une horloge je sais ce que c’est, mais analogique, c’est quoi exactement ?

Réflexe des temps modernes… consultons le Wiki, qui nous dit : « Le terme analogique désigne les appareils, notamment instruments de mesure et de communication, ainsi que les méthodes de calcul qui représentent une grandeur physique par une autre, comme on raisonne par analogie sur un objet quand on a remarqué qu’il présente une similitude de forme avec un autre, bien qu’il soit de nature différente. » Me voilà bien avancé !!! Passons alors à « la référence des anciens », le Larousse. Sera-t-il plus précis ? « Se dit de systèmes, dispositifs ou procédés qui représentent, traitent ou transmettent des données sous la forme de variations continues d’une grandeur physique. (Par opposition à numérique). »

C’est à peine plus clair !!! J’en reviens toujours à ma « bible préférée », le Centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL) qui me précise : « Genre de calcul effectué au moyen d’un dispositif électrique, électronique ou mécanique dans lequel les données sont transformées en valeurs physiques continues (telles que longueurs, angles, intensités ou tensions de courants, etc.) avant d’être traitées. S’oppose au calcul traditionnel sur des quantités discontinues correspondant à des nombres, qui est qualifié de numérique ou arithmétique. » Je crois comprendre, mais ce n’est toujours pas si clair que ça. Au secours Nicolas… Nicolas ? Oui, Nicolas BOILEAU-DESPREAUX.

Si la plupart d’entre nous ne se souviennent pas qu’il est l’auteur d’un poème de 1 100 alexandrins « L’art poétique », nous connaissons bien les deux plus célèbres de cette œuvre : « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. » Prenons donc du recul et pour enfin comprendre, posons-nous ensemble la question : qu’elle est la différence entre analogique et numérique ?

Le site L’internaute nous donne, enfin, des explications accessibles à tous : « Le son et le mouvement sont des phénomènes quasiment continus. Pour les reproduire, il faut les enregistrer sur un support et deux solutions s’offrent alors : soit on enregistre le signal de façon continue, et c’est un enregistrement analogique ; soit on n’enregistre que certaines valeurs de ce signal, et on parle alors de signal numérique. Prenons un exemple avec le son. C’est une onde produite par un objet en vibration, qui définit une courbe. Un enregistrement analogique «recopie» cette courbe, tandis qu’un enregistrement numérique est basé sur une réduction de ce nombre de points : il se visualise par un histogramme. »

Cette notion d’analogique étant précisée, revenons à nos horloges britanniques. Les enfants, habitués qu’ils sont à lire l’heure sur leur téléphone portable et sur leur ordinateur, n’ont plus pas de montre et ne « savent » plus interpréter en heure, la position des aiguilles sur une montre ou une horloge. Là où il me semble « qu’on marche sur la tête », c’est quand un syndicat de directeurs d’école (britannique bien sûr, les nôtres n’auraient jamais eu cette idée… quoique), commencent à remplacer les horloges clâââssiques, donc analogiques, par des modèles numériques, afin « de diminuer le stress des étudiants en cours d’examen » !!! Quand je vous dis qu’on marche sur la tête. Sans transition, comme le disent parfois les présentateurs des journaux télévisés, passons au sujet du chômage. La majeure partie de la population s’accorde pour dire que la baisse du chômage récemment annoncée est plutôt une bonne nouvelle…

Mais, évidemment, s’il y a moins de chômeurs, cela signifie moins de travail pour les salariés de Pôle emploi. Cette noble institution prévoit même une diminution de ses effectifs. Selon les syndicats, « d’ici 2022, 4 000 suppressions de postes seraient envisagées sur un total de 54 000 agents. Un chiffre qui n’est pas confirmé par le directeur, même s’il assume l’idée d’une restructuration à venir« . Nous sommes ici dans la situation ubuesque o* la baisse du chômage d’une certaine catégorie de la population va entraîner le chômage d’une autre catégorie de personnes. Pour vous prouver que j’aime toutes les catégories de lecteurs, voici ma conclusion en deux versions :

  • Pour les lecteurs plutôt littéraires : « Kafka est toujours vivant, mieux, il est français !!! »
  • Pour les lecteurs plutôt cinéphiles : « Les temps modernes » sont toujours d’actualité !!!

Dans nos sociétés actuelles, nous avons plaisir à complexifier les choses. Prenons l’exemple d’une simple transaction commerciale entre deux professionnels. Je vous parle d’un temps… que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître… Merci Charles pour cette si jolie chanson. Il y a longtemps, ces deux professionnels concluaient leur transaction autour d’un repas partagé dans la bonne humeur et la convivialité puis, en guise de signature de leur accord, se tapaient dans la main, ce geste signifiant « affaire conclue ».

Aujourd’hui, ces mêmes professionnels se rencontrent rapidement, voire pas du tout, ont recours à « une armée » de juristes pour bien verrouiller le contrat qui nécessitera au moins 15 pages et qui n’est pas à l’abri d’une faille juridique que les avocats de l’une des deux parties n’hésitent pas à utiliser à son profit. Autres temps, autres pratiques.
CE QUE L’ON NE VOIT PAS
La récente déclaration du président MACRON : « J’ai décidé de rendre obligatoire l’école maternelle et d’abaisser de 6 à 3 ans en France l’obligation d’instruction dès la rentrée 2019 » peut être analysée de plusieurs façons :

  • Selon l’Élysée, « la décision d’abaisser l’âge de l’instruction obligatoire à trois ans traduit la volonté du président de la République de faire de l’école le lieu de l’égalité réelle et une reconnaissance de l’école maternelle, qui ne doit plus être considérée comme un mode de garde universel ou comme la simple préparation à l’école élémentaire » ;
  • Selon la presse de gôôôche, « scolarisation obligatoire à 3 ans : le cadeau discret de Macron au privé ». Et plus précisément le réseau français des villes éducatrices « la loi Debré de 1959 sur les écoles privées sous contrat prévoit que les municipalités participent dans les mêmes proportions aux frais de scolarité pour les enfants de leurs communes, qu’ils soient dans des écoles publiques ou privées sous contrat » ;
  • Selon le « psy de service », en l’occurrence, le neuropsychiatre Boris CYRULNIK, « Nous allons proposer qu’on sécurise les enfants avec l’affectivité : la manière de parler, de jouer, d’introduire le jeu, la musique, les contes mimés, pour leur donner confiance en eux, de façon à leur apprendre à s’exprimer, et ensuite, ils feront très facilement des efforts intellectuels ».

Vous avez bien lu : « sécuriser les enfants avec l’affectivité » !!! Ne serait-ce pas là le rôle des parents au sein de la cellule familiale ? Dans mon billet journalier du 10 avril dernier que je titrais « Les vertus du cercle familial : Retour aux sources », je mettais en avant l’accueil familial des personnes âgées.

J’ai le bonheur de voir dans ma chère Andalousie, un nombre élevé de foyers où sont présentes trois, voire quatre générations. Mon constat est toujours aussi agréable, cela favorise pour les membres du foyer, le développement de sentiments de sécurité et de solidarité, d’acceptation des différences, d’une plus grande maîtrise de soi et d’ouverture d’esprit pour les plus jeunes, et aussi d’une claire perception que ses propres actes ont des conséquences sur la vie les autres.
Toutes ces valeurs humaines, jugées par tant de « personnes môôôdernes » comme étant ringardes, sont pourtant, à mon sens, les piliers de sociétés heureuses. Aux antipodes de ces valeurs, dans mon billet journalier du 3 mai dernier, je déplorais les résultats d’un sondage relatif « aux ponts » du mois de mai : « Quand, dans ce même sondage, à la question «Vous est-il arrivé de faire rater des jours d’école à vos enfants au mois de mai pour partir en week-end ?», 65 % ont répondu « Non et je ne le ferai pas », nous voilà rassssurés… Quoique !!! En effet, 49 % des foyers ayant un enfant de moins de 18 ans déclarent «qu’ils l’ont fait ou que cela ne les gênerait pas de le faire». Pauvre Jules FERRY, tu dois te retourner dans ta tombe ».
Il est particulièrement affligeant de voir qu’aujourd’hui, bien sûr « dans l’intérêt primordial des enfants », notre société élabore des calendriers scolaires étudiés pour aller dans le sens du profit des professionnels des loisirs, privilégiant les ponts et les dates de vacances « qui vont bien ». Cela m’amène à poser une question ôôô combien « complotiste » : ce phénomène de destruction des repères ancestraux de notre civilisation qui touche tout le « bloc occidental » ne ferait-il pas partie d’une stratégie plus globale de « soumission des masses » permettant aux dirigeants de la haute finance mondialiste d’arriver à ses desseins ?
Pour ce que je pense de la théorie du complot et du complotisme, je vous renvoie à mes différents billets et notamment à celui du 6 janvier 2018. Oui, je sais, cela parait énôôôrme et pourtant… Prenez du recul et observez objectivement sur une longue période les « petits faits » de tous les jours qui nous montrent un délabrement continuel de notre société et relisez attentivement mes dix billets consacrés à « l’impérialisme américain » et vous verrez qu’il y a une parfaite cohérence dans tout cela. Seul le syndrome de la grenouille nous empêche d’en être pleinement conscients. Ce constat étant fait, c’est à nous individuellement de faire en sorte de sortir de « cet infernal engrenage » (re coucou Chaplin) en luttant contre la déshumanisation.
Par exemple, quand « pour gagner du temps », nous utilisons les caisses automatiques qui commencent à envahir nos grandes surfaces de ventes… nous contribuons non seulement à l’augmentation du chômage, mais surtout, nous nous enfonçons encore davantage dans un monde où les contacts humains n’existent plus. Rassurez-vous, je ne suis pas donneur de leçons, j’ai la même tentation que vous quand « je suis pressé » d’utiliser la caisse automatique. Il m’arrive aussi, trop souvent, de « succomber à la tentation ». Toute allusion à un texte si souvent répété dans notre jeunesse ne serait que le fait… D’une bonne mémoire !!!
NE SOYEZ PLUS DES PIGEONS, DEVENEZ SEREINS 
En quoi tout cela me concerne ? De toute manière, je ne peux rien faire à mon niveau. Et mes sous dans tout ça ?… « Sois le changement que tu veux voir dans ce monde. » (GANDHI).En y prêtant attention, nous sommes soumis aujourd’hui, d’un côté à une complexification voulue de toute chose et plus particulièrement en matière de finance et de l’autre, une véritable entreprise d’abêtissement de la grande masse des citoyens, notamment à travers des flux d’informations de toutes sortes qui sont faites pour susciter l’émotion au détriment de la réflexion.
Même les conseillers en banque n’y comprennent plus grand-chose tant « l’industrie financière » invente de nouveaux produits qui, selon elle, permet de « gagner à tous les coups ». Évidemment, il n’en est rien. N’oublions pas que les « maîtres du jeu financier » ont les moyens de leurs ambitions hégémoniques mondialistes. Tous ces flux d’argent respectent le principe des vases communicants : pour que l’un gagne, il faut que l’autre perde.
L’oligarchie bancaire anglo-américaine spécule (grâce aux fruits de NOTRE travail) avec la capacité d’avoir des informations que nous n’aurons jamais. Comme nous sommes tous intéressés pour « gagner un peu plus », elle nous incite à aussi spéculer… et ça marche !!!
Pourquoi ne continuerait-elle pas ? C’est à nous d’admettre qu’il est très risqué de jouer à un jeu dont seul un petit nombre de joueurs fixe les règles à sa convenance. C’est à ce moment que « les bons relais » interviennent pour bien présenter « les opportunités du moment ». Prenons l’exemple des 26erencontres du Risk management qui se sont tenues à Marseille du 7 au 9 février dernier. Mon confrère Nicolas PERRIN relève fort opportunément qu’un certain Philippe DONNET, directeur général de la 3ecompagnie d’assurance au monde, GENERALI, se montre optimiste devant un parterre de 2 500 congressistes : « Le retour de la croissance aux États-Unis avec une situation de quasi-plein emploi, une croissance toujours forte en Chine et en Asie, le retour de la croissance en Europe avec de nouvelles perspectives. »
Tiens, tiens, tiens… Figurez-vous que l’ami Philippe s’est aussi exprimé au 48e  forum économique mondial de DAVOS le 18 janvier 2018 sur un sujet particulièrement d’actualité «Le monde a besoin d’un leader. L’Europe doit s’intensifier ». Voilà encore une parfaite illustration de ce que je vous expliquais au sujet du noyautage de notre monde médiatico-politique par l’oligarchie bancaire mondialiste. Cette puissance ne peut exister que par notre consentement implicite.
N’oublions pas que sans celui-ci, ils ne sont rien. Je vous propose, pour « aller dans ce sens », de regarder cette courte mais combien rafraîchissante vidéo extraite du film HUMAN, réalisé par Yann Arthus Bertrand. Elle est consacrée à un aborigène australien au « nom anglais » de Stephen Goldsmith qui nous dit simplement des choses tellement vraies qu’elles nous aident à revenir à notre naturel mais « oublié » bon sens :

  • Les personnes les plus généreuses que je connais n’ont pas d’argent ;
  • Avant, le partage était une chose normale. Cela faisait partie de nous-mêmes ;
  • Le mot « mien » n’existait pas dans ma culture. On dit « nôtre ». C’est commun, ça nous appartient ;
  • Aujourd’hui, c’est « je, » « moi, » « mien. » On ne partage pas, on ne donne pas. On ne fait pas don de soi ;
  • Ça nous tue en tant qu’êtres humains, en tant que société, en tant que race. Par race, j’entends la race humaine

Chers lecteurs, prenez bien soin de vous. Je vous aime et vous salue.

Please complete the required fields.