Et comme le dit la pub… “c’est pas fini” !! Ce n’est pas fini parce qu’il y a des élections un peu partout en Europe qui arrivent et que cela ne va pas apaiser les tensions…

Charles SANNAT

WASHINGTON, 21 février (Xinhua) — La croissance commerciale mondiale est actuellement limitée par un certain nombre de facteurs, dont les incertitudes politiques, a révélé mardi un document de travail de la Banque mondiale.

Le commerce mondial des marchandises a augmenté d’un peu plus d’1 % en 2016, ce qui représente sa plus faible performance depuis la crise financière globale – notamment si on la compare aux 2 % enregistrés en 2015, et aux 2,7 % atteints en 2014.

Le commerce des services a par contre continué à faire preuve d’une certaine résilience, et a même légèrement repris après une baisse en 2015, selon le document.

La Banque mondiale a également relevé que la faiblesse de la croissance était un phénomène visible aussi bien dans les économies avancées que sur les marchés émergents, alors qu’il était au cours des dernières années plutôt concentré dans les pays à hauts revenus et les pays en voie de développement.

La faiblesse de la croissance en 2016 a continué à refléter un certain nombre de facteurs structurels durables, comme le mûrissement des chaînes de valeur mondiales, ou encore le ralentissement de la libéralisation du commerce. Des facteurs cycliques, comme une croissance mondiale ralentie et une baisse des prix des commodités, ont également contribué à la faiblesse de la croissance.

Le document a aussi souligné que l’augmentation des incertitudes politiques avait sans doute également contribué à un ralentissement du commerce en 2016. De fait, l’étude a conclu que l’augmentation des incertitudes pourrait avoir limité la croissance commerciale à hauteur de 0,6 points de pourcentage en 2016.

“Les incertitudes politiques en Europe et aux États-Unis ont eu un impact négatif sur le commerce, en réduisant la croissance mondiale dans son ensemble”, ont affirmé les auteurs du document, Cristina Constantinescu, Aaditya Matto et Michele Ruta, des économistes de la Banque mondiale.

“Face à un environnement plus incertain qu’auparavant, plusieurs grandes firmes pourraient choisir de reporter leurs investissements ou leurs nouveaux programmes d’exportations, et les consommateurs pourraient réduire leurs dépenses. La menace de voir se déliter certains accords commerciaux pourrait également nuire à la croissance commerciale, en renforçant les incertitudes politiques”, ont affirmé les auteurs.

Le document a enfin souligné l’importance des accords commerciaux en général, affirmant que la croissance commerciale aurait été encore plus faible en l’absence de ces accords.

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