Si les Houthis attaquent l’Arabie Saoudite tous les mois et qu’ils réduisent la production de moitié tous les 30 jours et qu’il faut à chaque fois 20 jours pour tout réparer il finira par y avoir un gros trou dans la raquette de la production mondiale et des approvisionnements pétroliers.
C’est l’une des grandes interrogations concernant le conflit qui se déroule dans la région entre l’Arabie saoudite et le Yemen dont Ryad n’arrive pas à venir à bout… je vous laisse imaginer le sort de l’armée saoudienne en cas de guerre avec l’Iran !
Je vous invite également à regarder cette vidéo pour comprendre ce qu’il se passe au Yemen et la guerre militairement extraordinaire menée par les Houthis contre le plus gros acheteur d’armes de la planète.
Vous noterez la raclée que vient de se prendre cette brigade saoudienne… à moins qu’elle ne soit soudanaise ! En effet, les Saoudiens ont recruté des milliers de Soudanais 14 000 pour être précis, et parmi eux, figurent 20 à 40% d’enfants mineurs… et oui, la guerre c’est dégueulasse, et les armes françaises continuent d’être vendues à l’Arabie saoudite par notre pays et elles sont utilisées dans une guerre où des enfants en tuent d’autres…
En attendant les jeunes soudanais qui sont grassement payés par rapport à leur misère noire, ne sont que moyennement motivés dans cette guerre qui n’est pas la leur, ce qui n’en fait pas une troupe “acharnée” au combat, ceci expliquant cela.
Que le monde est beau.
Charles SANNAT
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Les Houthis affirment préparer de nouvelles frappes contre l’Arabie saoudite
Alors que les Houthis et l’Arabie saoudite ont affiché depuis plusieurs semaines leur volonté de désescalade des tensions, le mouvement chiite se dit prêt à de nouvelles hostilités si les efforts de paix échouent.
Les rebelles houthis du mouvement chiite Ansar Allah, qui gouvernent le nord du Yémen, se sont dit prêts à porter de nouvelles frappes contre l’Arabie saoudite si leurs tentatives d’amorcer une désescalade s’avéraient infructueuses.
«Des préparatifs d’envergure sont en cours pour des frappes illimitées et puissantes qui suffiront pour infliger une défaite à l’agresseur au cas où les efforts de paix ainsi que le dialogue ne seraient pas couronnés de succès», a indiqué le Conseil politique des Houthis dans un communiqué cité par la TV.
Le Conseil politique a ajouté que l’attaque contre les sites pétroliers saoudiens était «la partie émergée de l’iceberg» par rapport à leurs capacités.
Relancer un processus de paix
Fin septembre, l’Arabie saoudite a accepté de mettre en œuvre un cessez-le-feu partiel au Yémen, une semaine après la proclamation par les Houthis d’une trêve unilatérale.
Ces derniers ont libéré lundi 30 septembre plusieurs centaines de prisonniers. L’émissaire des Nations unies a souhaité que ce geste relance un processus de paix au point mort. Selon le Comité international de la Croix-Rouge, qui a joué les médiateurs, 290 Yéménites ont pu quitter Sanaa et regagner leurs domiciles alors que le mouvement chiite tient la capitale.
L’accord conclu en Suède en décembre prévoit l’échange de 7.000 prisonniers dans le cadre de mesures de restauration de la confiance, mais la poursuite des combats a empêché sa mise en œuvre.
Le 20 septembre, les Houthis avaient déjà proposé de mettre fin à leurs attaques de drones et tirs de missiles si la coalition militaire dirigée par Riyad faisait de même.
Les rebelles chiites ont revendiqué les attaques du 14 septembre dernier contre des infrastructures pétrolières saoudiennes. Riyad et ses alliés occidentaux ont pourtant accusé l’Iran d’avoir commandité l’attaque, ce que Téhéran a rejeté.
Source Agence russe Sputnik.com ici