Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Vous vous souvenez du chef Chaudard dans la 7ème compagnie, ce film culte de notre jeunesse ?
« Qu’est-ce que vous nagez bien chef ».
Un chef ce n’est pas rien.
Enfin, ce n’était pas rien.
Autrefois le chef, c’était à la fois l’incarnation du « père », le sachant, et celui qui passait devant.
Aujourd’hui un chef est au mieux un garde-chiourmes qui remplit des tableurs et met la pression à ses salariés… mais sans jamais franchir la ligne du « harcèlement moral ». C’est donc l’art de l’hypocrisie, du mensonge, de la fausseté et aussi de la manipulation et de la méchanceté.
Aujourd’hui un chef c’est faire travailler des gens qui n’en ont pas envie sans avoir de procès.
C’est tellement triste que plus personne ne veut le devenir.
Aujourd’hui un chef ou un petit manager est un « responsable » de papier, sans les attributs de la « cheffitude » à savoir le pouvoir de promotion, d’augmentation et celui de sanction directe.
Le petit chef, c’est en France, celui qui est corvéable à merci parce que croyant à la fiction imaginaire de l’avancement. Alors il compense, il compense, les absences, les malades, les tire-au-flanc, puis au bout de quelques mois (généralement 24 à 36) c’est la surchauffe, le burn-out en anglais, l’effondrement en français.
56 % de ceux qui sont pressentis pour devenir chef refusent le poste !
Selon l’étude publiée par l’organisme de formation Cegos en France, 56 % des salariés identifiés par les responsables des ressources humaines comme des bons chefs potentiels, ne souhaitent pas accéder à un poste à responsabilité, contre 36 % en moyenne dans les autres pays soit un gros écart.
Pourquoi selon cette étude ?
Parce que la « paye » du chef n’est plus en ligne avec les « emmerdes » du chef.
Parce que la charge de travail est telle qu’une maigre augmentation ne la compense jamais et pour cause… il faut voir les charges sociales qui sont proportionnelles à la hausse des salaires et exponentielle après deux SMICS ou presque, de même que les impôts sur les revenus.
Alors bien évidemment le niveau de rémunération reste important et incontournable mais ce n’est pas le seul élément. Les managers veulent disposer des attribus du manager, ils veulent pouvoir « cheffer » avoir des leviers de commandes et de pilotage, avoir un impact opérationnel, l’autonomie pour résoudre les problèmes ou encore apporter et déployer des solutions aux problèmes rencontrés par leurs équipes.
Or tout ceci est bien difficile tant l’entreprise est conçue par les Directions générales comme un système complet qui doit en réalité tourner sans les collaborateurs ni les managers devenus des maillons et des rouages remplaçables de l’entreprise « système ».
Dès lors, sans autonomie ni « pouvoirs » d’engagement ou de décision les postes de manager en sont réduits à une fonction de garde-chiourmes sans intérêt.
Dans ce pays, tout est devenu faux. Tout. Même l’entreprise.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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Ce constat est d’autant plus effrayant que la compétence a été remplacée par des procédures + normes à la con + des scienSSpô qui « administrent » et se réservent les hauts revenus.
Etre chef d’une bande de bipèdes imbéciles, immatures, incultes et irresponsables. Merci bien. C’est comme être à la tête d’une meute de chiens récalcitrants, dangereux, pas maitrisables et incapables d’obéir. Et puis encore faut il trouver des chefs de valeurs soudés avec leur équipe, qui se donnent à fond dans leur travail et sachent se faire obéir. Déjà la France aurait dû se donner un chef digne de ce nom au lieu du minable crétin, le gogol de service, un traitre, qui la représente et donne une belle image de sa population. A vomir.
Alors c’est bien décrit , ces réflexions auraient pu être écrites il y a 50 ans.Cette situation a toujours été , souvent la « promotion » n’était que pour calmer un élément un peu trop efficace ou troublion , ou pour mettre sur une voie de garage un inutile invirable.Avec l’émergence des guillotineurs (d.r.h. ) la situation ne s’est pas améliorée
Bonjour Charles,
Le poste de cadre intermédiaire est la situation professionnelle la plus inconfortable. Il ne dispose d’aucun budget ni la possibilité d’embaucher ou de débaucher un salarié. Il gere les problèmes du quotidien sans en avoir les moyens. Comment voulez vous que ce poste soit enviable ?
Et si le problème était plus profond que cela ? Et si la scission venait d’en haut ? ce que les gens d’en bas voient bien. Quand les gens d’en haut s’accaparent tous les pouvoirs, il ne reste plus aux gens d’en bas qu’à faire le taff minimum, car il faut bien croûter tous les jours tout de même… le fossé entre les possédants et les possédés devient progressivement un gouffre…
Bonjour,
Ce que vous venez d’écrire :
« Parce que la « paye » du chef n’est plus en ligne avec les « emmerdes » du chef. »
C’est exactement la même chose pour les chômeurs !!
Un fast-food ici peine à recruter : mets 200€ net de plus au salaire, tu vas voir.
Seulement, aujourd’hui, les entreprises veulent des gens qui travaillent, qui s’impliquent, mais elles veulent payer au lance-pierres.
Pas de leurs fautes, bien que.
Les majors font des bénéfices et distribuent des bénéfices indécents tout en contractant les effectifs, pour soit disant anticiper l’avenir.
Quand les gens seront payés à la juste valeur du travail, il n’y aura plus de problème de chômage !!!
Par ailleurs les chefs, sous fifres et Cie directionnelle, sans parler de l’aversion à l’environnement et aux autres salariés ne font pas et n’ont jamais fait rêver la plupart des employés/salariés, par leur incompétence, irrévérence, paresse, constaté pour la plupart. Encore 95 000 créations d’entreprises en avril 2025, pour s’évader du monde des 35hrs et des directives de leurs omnipotents et trouver la liberté à 80hrs/semaine à la maison. Chacun ayant eu cette liberté, se jure de ne pas revenir en arrière. Beaucoup d’autres choisissent l’assistanat (invalidité et CAF) et ne vont plus jamais travailler. D’ici quelques décennies, la France possédera autant de PDG que le reste des nations du monde réunies. En exagérant à peine.
Pour avoir été petit chef dans une multinationale française, je ne peux que confirmer qu’on est sans cesse pris entre le marteau et l’enclume, les injonctions contradictoires, la très faible autonomie réelle et l’absence totale de reconnaissance des résultats.
J’ai renoncé après 3 ans, sans le moindre regret.
La grande entreprise est une administration comme une autre avec sa verticalité, ses grands chefs qui savent tout et le reste qui exécute.
C’est en fait un « ratatinement » de la morale. Le refus de prendre des responsabilités est à tous les niveaux. Animateur bénévole d’une association depuis un demi siècle, j’ai eu toutes les peines à transmettre le poste : au final c’est un jeune papa, qui a créé son entreprise, qui a accepté de reprendre la présidence. Ce papa est une denrée rare aujourd’hui ; refusant l’assistanat, il a bossé, monté son entreprise, sans compter ses heures … et il en rajoute avec le bénévolat ! Nos mamamouchis (tous de gauche en fait (*)) ont inculqué aux français l’abandon de l’effort, le refus du risque (introduction du principe de précaution dans la Constitution) et le recours à la corne d’abondance de l’État.
(*) » En France, il y a deux partis de gauche,dont l’un, par convention, est appelé la droite » Maurice Druon.
Connivence puis complicité puis pressurage puis menaces sont les étapes de l’encadrement en France depuis des décennies maintenant…
Tout comme un DRH n’est que le larbin qui doit absolument éviter les mouvements sociaux, quand les actionnaires piquent dans la caisse avant même d’avoir fait du chiffre d’affaires.
Qui a voté pour changer les règles du jeu qui protégeaient le pays de ce genre d’arnaques sournoises ?
Les salariés français : Zero souci, zéro tracas et tous à la retraite à 60 ans !
Même les « chefs » culinaires sont remplacés par des robots….
Merci Charles pour cet avis parfaitement juste. Et je me demande ce que peuvent éprouver ceux qui persistent dans cette situation. Il y a donc au moins deux catégories de personnes , celles dont l’irrésistible ambition l’emporte envers et contre tout et celles dont l’esprit éclairé les mettent à l’abri des illusions destructrices.
Je valide. Je suis garde-chiourmes de 22 personnes, de différentes classes d’âges. Et la moitié d’entre-elles ne veulent pas bosser, ni évoluer. Je n’ai aucun pouvoir pour faire avancer les choses rapidement. En virer un prend des plombes… Malgré moultes éléments probants.
J’ai tous les emmerdes pour 300 balles de plus. Je me suis fixé 36 mois à ce poste, pour voguer ensuite sur d’autres horizons. Je précise également que je n’ai plus de vie à côté car je fais pour cette société 70h officieuses au lieu des 35h payées une misère… Ma seule plus-value sera sur le CV.
Ca ne date pas d hier. Plus personne n a envie de se faire ch… avec les etats d âme de ses subordonnes.
Et ça c est qd ils bossent correctement. Ds le cas contraire, pas de levier et bien souvent pas de soutien par la hierarchie ou de la DRH
Dans une equipe les gens bossent parce qu ils le veulent bien, j exagere à peine. Et on a que la periode d essai pour selectionner le bon cheval car apres ça coute de se separer d une carne.
Les gens ne veulent plus être chef, ils veulent être INDÉPENDANTS !
Le PB c’est qu’ un chef, aujourd’hui, ne peut plus cheffer, non parce qu’il ne voudrait pas mais parce qu’il ne peut pas (plus)
Cheffer des gens pour qui le droit passe avant le devoir, qui n’ont pas grand chose à faire de leur entreprise, qu’on a éduqué à emm… le patron et à se vautrer dans l’avachissement et l’irresponsabilité, sur qui il ne faut exercer aucune autorité et qu’il ne faut surtout pas contrarier, qui revendiquent constamment le droit à la paresse, qui s’en prennent directement et physiquement à leur patron quand qqchose ne leur plait pas, qu’on ne peut plus sanctionner sans retour de bâton, etc, – c’est sûr – , çà n’a rien de réjouissant et de passionnant
C’est beau la fin des années 60 et le début des années 80!!! C’est beau l’horizontalité dans le management!!! C’est beau le communisme!!!
Autorité et verticalité où êtes vous?
Etre chef. c’est remplacer des fainéants qui ne foutent rien, en plus de son propre taf, en étant payé a peine plus cher.
Dans la restauration collective qui est cruellement impactée par le manque de chefs et maintenant de cuisiniers qui peuvent à tous moments être responsables de tout et être directement à titre nominatif jugés et passer devant un tribunal .Tous ces emmerdements potentiels pour 1500e par mois!!!!! .
Personne ne peut comprendre ce qu’il se joue et totalement terrifiant, si on vit pas ces situations..
Le travail effectif consacré à cuisiner ne représente que 40% de la journée de travail , tout le reste que du contrôle, de l’entretien , de la paperasserie même si aujourd’hui nous disposons d’un logiciel de contrôle , souvent inadapté et rempli d’incohérences manifestes( des écarts de températures acceptés par le logiciel , et des remontées écrites au service restauration laissées sans réponse …..!!!!Devant l’ampleur du stress occasionné .des cuisiniers foutent le camp très rapidement , turn over très important , hors norme(constaté dans un camping dans les Vosges). Les conditions de travail sont devenues inacceptables car à la charge physique , des conditions de travail éprouvantes , ont été amplifiées par la charge mentale .
Que chacun allant dans un restaurant ait un peu de compassion pour les cuisiniers qui ne sont pas responsables de toutes ces normes qui les accablent .
Enfin , la cuisine n’est jamais meilleure que faite chez soi ….!!!!
Cela me rappel un livre dont je ne me souviens plus ni du titre, ni de l’autrice, mais il m’est resté gravé dans ma mémoire.
Le patron d’une secrétaire voulait doubler son salaire compte tenu de ses compétences … Le livre c’est sa réponse pour ne pas bénéficier de cette augmentation. Elle décrit tous les avantages qu’elle perdrait (voyages du comité d’entreprise, perte d’avantages sociaux, impôts…) Au final, cette augmentation lui faisait perdre de l’argent!
« La législation du travail en France n’est pas une législation de défense des salariés. Par essence, elle est contre les employeurs. »
Les syndicats ont coulé le monde du travail.
C’est faussé à tous les niveaux.
Je suis resté artisan SEUL, je me suis toujours refusé à embaucher. J’ai eu qqs fois des stagiaires en CDD 3 mois et basta !
C’est parfaitement anormal, j’aurais dû et pu développer mon entreprise et transmettre mon savoir-faire, mais vu le contexte socio-professionnel, je suis resté dans mon coin !
P**** ! Kèske je suis content de ne plus être dans ce merdier entre le racket éhonté de la sécu et les normes ubuesques !
En 2017, après l’arrivée de Macron, je me suis volontairement tiré une balle dans le pied à l’écrit d’un concours interne de l’administration d’Etat, dont le sujet était « les conventions citoyennes » (et leurs cortèges d’experts …).
L’idée de prendre des responsabilités sous la coupe des macronistes m’a conduit à torpiller mon devoir en respectant intégralement les consignes, là où j’aurais du faire une exception pour complaire au nouveau pouvoir : ne pas citer en fin de ma note de synthèse l’argument selon lequel les experts désignés par le pouvoir sont les plus aptes à décider pour tout le monde.
Je reste un fonctionnaire intermédiaire, mais qui ne devrait pas avoir à répondre des pratiques toxiques de management mises en œuvre depuis 2017.
Tellement vrai hélàs.
Bonjour,
Je ne suis pas tout à fait d’accord !
On INTERDIT aux Français de devenir chef ou manager :
– Une remarque à une femme et on est taxé de harceleur
(mais par contre des communautés étrangères peuvent faire toutes les remarques sans être inquiétées !!!)
– Une remarque à une personne de communauté étrangère et on est taxé de « raciste » !! Mais eux peuvent insulter, agresser voir plus sans être inquiétés !!!
Si, de nos jours, les ressources humaines vous voient comme un bon chef potentiel, posez-vous des questions et consultez un psy, vous êtes possiblement un narcissique toxique, surtout si le poste vous tente…
Ça me rappelle que dans ma jeunesse, en tant que responsable de service dans une grande enseigne de livraisons de pizza, je gagnais 17cts brut de plus de l’heure en étant chef plutôt que simple employé.
C’est aussi un argument, se faire chier pour si peu, ça n’en vaut clairement pas la peine.
Être chef c’est faire le taf du patron pour lui permettre à lui d’encaisser en mode cool cool pour lui
j’ai été chef ‘(Directeur)mais je n’ai jamais eu tous les inconvénients cités, j’avais une totale autonomie et un personnel sous mes ordres, beaucoup de femmes, je n’ai jamais harcelé personne et tout s’est toujours bien passé jusqu’à la retraite. Mais ça c’etait avant.
J’ai été Directeur, donc responsablev de 100 employés en boucherie à Paris, parmi les problèmes 2 exemples: un jour un problème d alcool avec un chauffeur et je décide de résoudre le problème la police me dit: on ne rien faire, médecine du travail et.l inspection du travail rien à faire et si le licencié au prud’homme je perd… 3 mois après le chauffeur à couché le camion frigo sous le tunnel des tuileries et la les flics m ont trouvé rapidement pour me mettre responsable un autre truc un labo passait pour faire des prélèvements pour analyse et à chaque fois.j avais toujours des escherichia coli sur les gants (de la merde quoi) je le surveillais, j en parleau vétérinaire à l inspecteur du travail, médecin du travail même réponse si vous licenciez vous perdez au prud’homme, en 44 ans de boucherie un livre à faire. Sinans que moi en 1970 égorger un mouton sans insensibilation m avalu une amende je suis chrétien, les juifs et les musulmans ont le droit. Il y a une loi de 1967. Des gens me disent c est leur coutume et bien la coutume des Anglais c est de rouler à gauche.
Au fait l assurance n à pas remboursé le camion frigo presque neuf.
Faut attendre la prochaine révolution ou guerre civile pour voir emmerger des chefs.
Il faudra bien un jour faire regner l ordre quitte à faire des injustices.
Désolé pour la casse.
J’ai vu cette dérive se mettre en place vers le milieu des années 80. Nous avons eu droit aux lois Auroux et aux « Conseils d’ateliers » qui permettaient théoriquement aux salariés de proposer toutes les idées que leurs crétins de supérieurs n’avaient pas. Puis j’ai vu débarquer les nouveaux cadres, de moins en moins bien formés, sauf pour la gestion de leur carrière : ne pas prendre de risques, mais se mettre en avant chaque fois que possible ; ne surtout jamais innover, ça présente des risques, mais mettre en avant les éventuelles ou possibles erreurs des autres.
Le problème n’a fait qu’empirer depuis et comme nous ne formons plus de vrais ingénieurs ni de bons techniciens ; que nous mettons aux manettes des crétins sans connaissances scientifiques de base, il va falloir ramer pendant un sacré bout de temps !
Evidemment, en général avec la promotion on garde aussi le travail qu’on avait avant. A part quelques attributs de valorisation qui ne coutent rien ce n’est que des ennuis.
Un peu comme le principe de Peter, ceux qui acceptent savent très bien qu’ils vont tout déléguer et cacher les problèmes sous le tapis assez longtemps pour avoir une autre promotion ailleurs.
Peut-être que de + en + de gens ont lu et compris « le principe de Peter »…
Ce n’est pas le ratio salaire/emmerde qui bloque, mais bel et bien les emmerdes hypocrites.
Prenons un maire en comparaison (sauf Annie Duingo&Co) il paye de sa personne physique!
Longtemps que les cadres n’encadrent rien !
Donc en effet qui veut de responsabilité patate chaude si c’est cela le jeu ?
« Baton en mousse et carotte en plastique. »
« Gagner sa vie à la perdre »
Maintenant même la moitié des débiles pressentis pour devenir chef ont compris et ne veulent pas le devenir.
Comme les politiques où ils manquent cruellement de suicidaires volontaires et font tourner la recycleuse à tour de bras.
Peut-être parce que ce sont des notions de bonheur ou d’épanouissement obsolète et que le vrai bonheur, c’est simplement d’apprécier les petites choses de la vie et ne pas courir après un statut. Car le pouvoir demande des responsabilités, qui peuvent finalement peser. Mais ça c’est la faute de la société qui se construit sur des paramètres sociétaux erronés. On perd de vue l’essentiel pour essayer d’avoir des promotions ou de monter en grade. Et finalement on s’épuise, on est déçu, car on attends trop de la société. Parfois, de ne rien vouloir c’est justement ça qui rend heureux. Ou de juste boire un thé tranquillement et de profiter du moment présent. Devenir chef….cela ne remplit pas l’âme mais l’ego. Il faut revenir à des choses essentielles…A quoi cela sert de devenir chef, si on est pas heureux ?
Je bosse dans un grand epic français. Si on devient manager, cela ne change rien au salaire. La seule différence est la pente de carrière qui est un peu améliorée. Mais est ce que ça vaut toutes les emmerdes associées ??…