Economie

Vous ne trouvez pas surprenant de voir en deuxième position du classement mondial de la compétitivité un « petit » pays qui n’a pas la prétention de diriger le monde, disposant de sa propre monnaie et de sa souveraineté et aussi du contrôle de ses frontières, le tout en étant « hors » de l’Union européenne ?

L’exemple suisse devrait se faire poser beaucoup de questions à beaucoup de monde.

Charles SANNAT

Le Centre de compétitivité mondiale de l’IMD a dévoilé son classement annuel.

Les États-Unis ont perdu la première position dans le classement des économies les plus compétitives, selon un rapport publié par l’International Institute for Management Development (IMD).

Le classement est désormais dominé par Hong Kong, suivi par la Suisse, tandis que les États-Unis ne figurent qu’en troisième place. Singapour, la Suède, le Danemark, l’Irlande, les Pays-Bas, la Norvège et le Canada complètent le top 10. Selon le directeur du Centre de compétitivité mondiale de l’IMD, le professeur Arturo Bris, les États-Unis affichent toujours la meilleure performance économique dans le monde, mais « plusieurs autres facteurs sont pris en compte lors de l’évaluation de la compétitivité ».

Établi annuellement depuis 1989, le classement repose sur 340 critères regroupés dans des catégories de base, dont le développement économique, l’efficacité du secteur public, le climat des affaires et les infrastructures.

Toujours d’après M.Bris, Hong Kong représente un centre financier international leader qui stimule les innovations par des impôts bas et n’impose aucune restriction sur les flux financiers destinés à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. La Chine occupe la 25e position dans la liste, tandis que la Russie est classée 44e. La France occupe la 32e position, l’Espagne la 34e et l’Italie la 35e. Au total, le classement compte 61 positions, dont la dernière est occupée par le Venezuela.
Please complete the required fields.