Mes chères impertinentes, chers impertinents,

L’équivalent de notre ministre de l’économie et des finances c’est aux Etats-Unis le secrétaire au Trésor et il s’appelle Scott Bessent et ce nom devrait progressivement vous devenir familier!

« Les États-Unis ne seront jamais en défaut de paiement, cela n’arrivera jamais », a déclaré Bessent à l’émission Face the Nation sur CBS dimanche. « Nous sommes sur la voie de l’avertissement et nous ne nous retrouverons jamais dans le mur. »

L’inquiétude des investisseurs face à la taille de la dette fédérale américaine s’est accrue alors que le président Donald Trump a exhorté le Congrès à faire passer son « grand et beau » projet de loi budgétaire , qui devrait accroître le déficit fédéral.

Bessent a rejeté les inquiétudes soulevées vendredi par le directeur général de JPMorgan Chase, Jamie Dimon , selon lesquelles le marché obligataire américain pourrait « craquer » sous le poids de la dette croissante du pays…

C’est que la dette américain inquiète.

Par exemple au Figaro on commence à se rendre compte qu’il se passerait peut-être quelque chose de pas bien clair!

Sur Investing on poiinte clairement l’échéance du 12 juin prochain… c’est quand le 12… ha oui, c’est la semaine prochaine!

Les Echos, référénce de journalisme économique et financier en France, on s’inquiète également des taux et de l’envolée des durées les plus longues !

Enfin, pour la Tribune, la dette américain peut-elle encore être une valeur refuge?

« Je connais Jamie depuis longtemps et, tout au long de sa carrière, il a fait des prédictions comme celle-ci. Heureusement, aucune ne s’est réalisée », a-t-il déclaré.

Le Congressional Budget Office, a averti que, tel qu’il est rédigé, le projet de loi de Trump ajouterait environ 3 000 milliards de dollars de dette au cours de la prochaine décennie.

Les investisseurs craignent également que la question du relèvement du plafond de la dette – qui augmenterait de 4 000 milliards de dollars selon la législation proposée – soit désormais soumise aux querelles du Congrès et aux luttes intestines du Parti républicain.

Musk c’est pas l’homme qui murmurait aux oreilles des marchés, c’était l’homme qui rassurait sur la solvabilité!

Enfin, Elon Musk, si critiqué pour ses coupes budgétaires finalement était celui qui rassurait les marchés!

Alors qu’il a quitté cette semaine son poste au sein de l’administration Trump, a déclaré dans une interview sur CBS diffusée dimanche qu’il était « déçu » par le « projet de loi de dépenses massives », qui, selon lui, sapait le travail de réduction des coûts de son soi-disant ministère de l’Efficacité gouvernementale.

L’administration Trump a insisté sur le fait que le projet de loi n’augmenterait pas le déficit et que les projections ne tenaient pas compte de l’augmentation de la croissance économique.

« Je vous assure que cela va réduire le déficit », a déclaré Mike Johnson, président de la Chambre des représentants, lors de l’émission Meet the Press sur NBC dimanche. « Nous allons stimuler une croissance économique considérable. »

Bessent a déclaré que de nombreuses projections n’avaient pas non plus pris en compte l’augmentation « substantielle » des revenus résultant des nouveaux droits de douane d’importation de Trump, qui pourraient ajouter des milliers de milliards de dollars aux recettes publiques.

« Le déficit de cette année sera inférieur à celui de l’année dernière et, dans deux ans, il sera encore plus bas », a déclaré Bessent…

Paroles, Parolé, Parolé… comme le chantait Dalida!

Il faut le chanter en roulant les « r » comme le faisait cette chanteuse…

En réalité à ce stade, personne ne sait, ni ne peut modéliser ce qu’il va se passer réellement sur le déficit budgétaire américain.

Il peut se réduire un peu.

Il a objectivement plus de chances de se dégrader beaucoup.

Il y a donc ce que l’on sait et ce que l’on ignore.

Ce que l’on sait c’est qu’il y a 10 000 milliards à refinancer pour les Etats-Unis.

Ce que l’on sait c’est qu’il y a en dernier recours la Banque Centrale, la FED.

Ce que l’on sait c’est Trump ne peut pas supporter Powell le grand mamamouchi de la FED.

Ce que l’on sait c’est que si la FED doit venir sauver Trump… les négociations politiques seront complexes, longues et difficiles et qu’à ce jeu de poker menteur Trump est un excellent joueur doté de sang froid… un sans froid qui fera forcément défaut aux marchés financiers en général et aux marchés obligataires en particuliers.

Les semaines à venir seront passionnantes!

Pour ceux qui veulent aller plus loin, et télécharger le dossier « Juillet 2025. Les 10 000 milliards de dollars de dette US à refinancer font sauter les marchés », vous pouvez vous abonner à la Lettre STRATEGIES et aux dossiers spéciaux, tous les renseignements sont ici.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

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