« Vent de folie sur la vente de châteaux » titre le magazine Capital qui nous apprend qu’en « dépit de la crise liée au Covid-19, la vente de châteaux et manoirs est repartie à la hausse après des années de morosité ».

« Selon Le Figaro qui s’appuie sur les chiffres d’un des spécialistes du secteur, le Groupe Mercure, les ventes de châteaux et manoirs ont bondi depuis un an, de plus de 15 %. Même si la France a été confrontée à trois confinements avec des périodes de reprise entre deux, l’attrait de la verdure et des grands espaces a donc fait repartir un marché moribond depuis des années.

Selon le directeur du groupe Mercure, « beaucoup d’urbains ont débarqué, notamment parisiens, qui ont souffert et qui avaient un besoin presque physiologique d’échappatoire ». Olivier de Chabot qui décrit cette arrivée massive comme « une période folle », dans la lignée des Français qui ont décidé d’investir dans une maison à la campagne. De juin à septembre 2020, de nombreuses ventes ont été réalisées, précise le groupe. D’ailleurs, si la fin d’année (avec confinement et couvre-feu) a fait retomber le marché, il a repris depuis le mois de janvier, avec parfois plusieurs acheteurs sur le même bien : « Cela n’arrive jamais », dévoile le patron de l’agence Patrice Besse, spécialisés dans les biens ruraux prestigieux et de caractère ».

Le problème n’est pas tant l’achat du château, qui en réalité n’est souvent pas cher du tout quand on rapporte cela au prix du m², non, ce qui coûte cher dans un château, c’est bien évidemment l’entretien et les travaux. C’est souvent interminable dans une maison de 150m² alors je vous laisse imaginer un château, même petit de 20 pièces !

Alors comment expliquer cet engouement pour la vie de chatelain ?

Cherchez aussi la notion de stockage de valeur, et ce que l’on ne vous dit pas ou rarement c’est qu’il est très difficile lorsque l’on n’est pas agriculteur d’acheter du foncier agricole car il faut passer sous les fourches caudines des SAFER.

La seule solution ?

Racheter des châteaux, domaine ou propriété avec parfois plusieurs dizaines d’hectares.

C’est cela qu’il se passe.

Ce n’est pas bon signe.

Car cela veut dire que les très riches reviennent aux placements de crise absolue. A savoir la terre et le foncier agricole.

Charles SANNAT

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Source Capital.fr ici

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